Imaginez seulement : peu importe votre position sur le globe, vous pouvez sortir un téléphone de votre valise et téléphoner. Cela vous semble normal ? Peut-être, mais pas en 1987, avec un système portable qui profite d’une constellation de satellites autour du monde. Iridium était né.
Bonjour Eric, je connaissais assez bien le réseau (jamais utilisé) mais j’ai appris plein de choses dans cet article.
Et oui, j’ai fait partie des photographes qui immortalisaient les flashes irridium au 15 mm !
Meme si techniquement c’est possible, tous les pays acceptent ils legalement l’utilisation depuis leur sol ?
C’est une bonne question, j’imagine que ça dépend des opérateurs et des lois en vigueur. Si ce genre de système fonctionne partout, il est par contre assez facilement triangularisable, donc l’utiliser dans un pays « interdit » n’est pas recommandé.
Merci pour cet article fort complet et juste. A noter que le débit de la data sur la première génération était de 2400 bauds ( bits / s ) et que la voix avait un côté ultra compressé avec une sonorité métallique.
Motorola n avait pas prévu le succès planétaire du GSM, ce qui a coulé le projet dans sa première phase.
Par ailleurs, son concurrent, plus simple, Globalstar a connu le même sort et a été sauvé de la faillite par des investisseurs. IL vient d être sélectionné par Apple pour transmettre les SOS hors zone de couverture terrestre. Dans sa première génération, le débit était meilleur que Iridium: 9600 bits/s. Maintenant, on peut atteindre les 80 kbit/s avec la dernière génération de terminaux.
Super article, on apprend plein de choses le dimanche soir
« Elle génère ainsi plus de 600 millions de dollars de revenus en 2021 […] désormais coté en Bourse »
Petite pensée pour les investisseurs de la première heure, qui se sont retirés, dans les années 2000.
Oui alors attention, les revenus ne sont pas les dividendes, l’entreprise est toujours endettée
Certes Un CA, c’est déjà le début d’un signal de bonne santé… alors, si en plus, y a du bénéfice, c’est champaaagne !!
« pour pouvoir disposer de satellites, il faut les financer. » … Je suppose que c’est le point principal de toute la situation !
Désormais, le « businessman » n’a plus que faire d’avoir un gros téléphone satellite (qui capte d’ailleurs très mal en intérieur) qui lui aura coûté plusieurs milliers de dollars.
D’une manière générale, c’est bien le problème : la communication par satellite a toutes les peines à être rentable sur le long terme. Cela peut éventuellement fait sens en l’absence de réseau terrestre abordable, mais dès que celui-ci s’installe, c’est terminé. Il ne reste plus que les lieux fondamentalement isolés comme les bateaux, les avions, l’Antarctique et les théâtres de guerre pour faire du business, et c’est peu. Très largement insuffisant en tous cas pour justifier l’envoi et le maintien de satellites.
Ce qui est fascinant, c’est que l’échec d’Iridium va se reproduire avec Starlink ; les mêmes causes produisant les mêmes effets.
Non, certains pays l interdisent catégoriquement et vu la taille des téléphones et surtout leur antenne et l obligation d être dehors pour que ça fonctionne, il vaut mieux éviter de frauder car ça peut coûter cher d être surpris dans certains pays.
Il est aussi possible que le réseau Iridium bloque les appels depuis les territoires interdits, en raison d une géolocalisation au moment de l appel.
les astronomes amateurs plutôt que les astronautes amateurs non ?
Hopla, elle est jolie celle-ci. Vais corriger dans les heures qui viennent.
Ce qui est fascinant, c’est que l’échec d’Iridium va se reproduire avec Starlink
Alors attention, la situation n’est pas tout-à-fait là même. Encore aujourd’hui, un abonnement Iridium est ridiculeusement cher à côté de ce qui se fait en mobile, genre 25 SMS par mois pour un abonnement à 14$/mois et le SMS additionnel à 25c, sans appel voix, là où un abonnement mobile offre SMS illimités et quelques heures d’appels. Impossible donc de comparer, Iridium reste réservé à des cas d’utilisation rares où les réseaux cellulaires sont inexistants sur de grandes distances.
À l’inverse, et en particulier vu d’Amérique du Nord, le service proposé par Starlink est équivalent à ce qui se fait en filaire, tant en terme de prix que de qualité de service. Certes, ce n’est pas la fibre, mais l’étendue des territoires rend l’offre Starlink accessible et séduisante à un bien plus grand nombre de gens.
Bon, cela dit, je doute également de la capacité de Starlink à devenir un jour rentable, les chiffres ne collent pas bien.