Commentaires : IPTV pirate : et si les blocages faisaient plus de mal que de bien?

Alors que le piratage IPTV continue de prospérer, les autorités de nombreux pays se tournent, comme c’est massivement le cas en Espagne et en Italie, vers une méthode jugée simple et rapide : le blocage d’adresses IP et de noms de domaines.

La chaine de foot Ligue 1 ou quelque chose comme cela a annoncé avoir déjà dépassé le million d’abonnés. Si l’offre est à un prix correct et avec du contenu attractif il n y a pas de raisons de pirater.

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Je pense que si un procès avait lieu en cas de preuve que le blocage a effectivement eu des dommages collatéraux graves (comme par exemple le cas d’un hôpital avec des implications sur la vie), la somme réclamée irait bien plus loin que la perte financière d’un gars lambda qui a juste regardé un match de foot dans son fauteuil avec son IPTV. C’est effectivement à la source qu’il faudrait bloquer, le problème est que bien souvent il s’agit de serveurs à l’étranger mais si Europol arrive bien à faire tomber de vastes réseaux sur le dark web, je pense qu’ils y arriveraient sans souci s’ils s’en donnaient les moyens.

Ceux qui piratent trouvent le prix encore trop cher , sachant qu’en plus du foot , t’as le streaming vidéo inclus.

Le problème ici est la rapidité, il faut arrêter les flux dès qu’ils sont initiés. Pas le temps de faire dans la dentelle et donc la solution choisie, c’est comme une bombe pour tuer un moustique, c’est rapide, ça marche bien mais avec « quelques » effets de bord.
Et comme toujours, il est difficile de calculer la « rentabilité » de la chasse à la fraude, le but n’étant pas de chopper 1 gars qui streame un match, mais d’essayer d’arrêter une hémorragie de clients potentiels.

Non : la chute de certains prix a fait chuter le piratage. Le streaming audio a tué le piratage de la musique, le streaming vidéo a un temps tué le piratage. Avec la remonté des prix de ces derniers, cela relance le piratage.

À la guerre, on appelle cela des dommages collatéraux. :blush:

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