Commentaires : Interview : Skiff, l'écosystème chiffré par défaut qui fait de l'ombre à Proton

Skiff, c’est le petit dernier qui trace sa route. Lancé en 2020 avec une première application de prises de notes collaborative, l’écosystème s’est depuis enrichi d’un drive, d’un calendrier et d’un service mail chiffré. Très engagée pour le respect de la vie privée en ligne, l’entreprise américaine met tout en œuvre pour offrir à ses utilisateurs et utilisatrices des outils de productivité transparents et sécurisés. Chiffrement de bout en bout, code open source et nouveautés à tour de bras, Skiff fédère aujourd’hui des millions d’internautes dans le monde et ne compte pas s’arrêter là. Trois ans après ses premiers pas, Clubic a pu s’entretenir avec Andrew Milich, PDG et co-fondateur du service.

Merci beaucoup Chloé pour ce papier et cette interview vraiment intéressants !
Je ne doute pas de que Skiff a la volonté de proposer un service où la sécurité et la confidentialité sont primordiaux.
Toutefois, les serveurs de la société sont tous basés sur le territoire des US. Ils sont donc soumis aux lois telles que le Patriot Act, FISA (Foreign Intelligence Surveillance Act) ou le très ambigu Cloud Act.
Dans ces conditions, n’est-il pas délicat d’assurer une confidentialité ou une sécurité maximale au service ? Proton, par exemple, est basé en Suisse et à ma connaissance l’administration américaine n’a jamais pu récupérer les données de leurs ressortissants stockées sur les serveurs du service.

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Vaste sujet que la jurisdiction. A partir du moment où l’intégralité des données est chiffrée (y compris le sujet des email, qui d’ailleurs fait défaut à Proton), on pourrait se demander s’il est encore pertinent de soulever la question pour ce type de service. belle initiative en tout cas

Faire de l’ombre à Proton avec des serveurs aux US ? LOL, next.

Faire confiance aux usaniens en matière de sécurité et confidentialité , on croit rêver…MDR…

Les protocoles de sécurité pour aller sur internet ont été créés où ?

En théorie, oui… Mais l’actualité a démontrée que les boîtes américaines pouvaient toujours fournir des données aux autorités, quel que soit le niveau de cryptage. De mémoire, Dropbox l’a fait, Microsoft et Google aussi. Ils sont obligés de se conformer à la loi. Que fera Skiff quand il recevra une injonction de coopérer ?

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Le débat est là ! Dommage que la question n’est pas été posée ! Snoden la montré par a + b ! Les US se foutent de notre liberté ! Crypté ou pas ils espionnent et pompent tout (et même nos dirigeants sont espionnéz)… ce genre de service ne devraient pas avoir une telle publicité
Merci pour l’article

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Ouarf ouarf, comment mettre en avant confidentialité quand il s’agit d’hébergement sur le territoire US… La sécurité passe encore, mais la confidentialité est un miroir aux alouettes pour tout ce qui se passe là bas…

Merci, gros gain de temps.

Bon bah ça valait le coup d’accorder cette interview pour nous vendre leurs services. x)
Skiff est racheté par Notion et ferme ses services dans 6 mois.

Ce fut court mais intense je suppose ?