Commentaires : Intercosmos : l'URSS invite ses partenaires jusque dans ses stations orbitales

Coup de génie pour la communication et la coopération scientifique, le programme Intercosmos propose aux pays « amis » de l’Union soviétique d’envoyer leurs expériences en orbite, puis leurs astronautes. Des coûts partagés, l’esprit communiste mis en avant… De quoi donner des idées, même au camp d’en face.

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J’espère que l’auteur fait preuve d’ignorance et ne fait pas de la propagande. Dire que les pays du bloc de l’Est étaient « des nations indépendantes pourtant alliées » qui gardaient leur identité est une honte.
Un rappel de quelques chiffres:

Rébellion en Hongrie - 1956 : 205 personnes tues part des chars

Répression en Pologne : 22 a 54 milles personnes exécutées par le régime

Tchécoslovaquie: 137 morts pendant l’invasion d’août 68

Albanie : 5 a 25 milles morts

Etc.

La majorité de ces pays a tellement apprécié l’alliance qu’ils sont les premiers à lutter contre Poutine.

Et non ce n’est pas un hors sujet, l’article parle clairement de coopération pour décrire des pays envahis.

Toujours de la sympathie pour les auteurs, comme on peut le constater lorsqu’on me traite d’ignorant dans la première ligne, ça donne vraiment envie d’échanger avec vous. Oui, les nations en tant que telles, via leurs gouvernements, étaient des alliées de l’Union Soviétique. C’est ce qu’on a appelé plus de 30 ans « le bloc de l’Est », dont de nombreux membres faisaient d’ailleurs partie du Pacte de Varsovie.

Oui, ces gouvernements ont opprimé leur population, tué de nombreux opposants, envoyé les autres en camp de prisonniers, etc. Ca ne change rien au propos. Et ils ont bien été mis en place directement via l’URSS, qui pilotait les opérations. Néanmoins, elles ne faisaient pas partie de l’Union Soviétique et n’ont pas été absorbées par elle, elles sont restées des nations et c’est bien de cela dont on parle dans l’article. Ce n’est pas totalement hors sujet, mais ça n’est pas sympathique non plus, votre façon d’écrire, parce que le centre de l’article ce n’est pas l’oppression des populations (qui ne fait aucun doute, et ça n’enlève absolument rien à l’horreur de la situation) mais la coopération stratégique entre nations. Et écrire qu’Intercosmos n’est constitué que de pays envahis n’est pas bien malin non plus : Cuba, le Vietnam, la Mongolie ont bien été communistes, mais jamais envahis par Moscou.

La destinée des peuples et de leurs gouvernements après la chute de l’URSS s’est évidemment retournée contre ceux qui ont durant 30 ans appliqué leur modèle sur place (notons, ça n’a pas été partout pareil entre la Biélorussie, par exemple, ou les pays Baltes).

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Toujours aussi excellents ces articles. Bravo! Plaisir du weekend :).

Un peu Hors sujet mais la Russie va avoir beaucoup de mal à se relever de son invasion crapuleuse de l’Ukraine, dommage pour les Russes qui ont quelques choses entre leurs oreilles et temps pis pour les autres. Sinon l’article est très instructif.

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@aegis : Ces pays étaient dans le giron soviétique, le souffle chaud de Moscou faisait tenir à leurs dirigeant la nuque bien droite, mais… ils ne faisaient pas partie de L’URSS, et tout ce qui est pertinent pour le sujet de l’article est posé dans le premier paragraphe.

Zut j’ai pas dégainé assez vite pour féliciter Éric pour ce super article… Il aurait été sympa le 1er commentaire mais en fin de page :rofl:

bof… il suffit de voir l’allemagne aujourd’hui pour en douter…

Super article, merci Eric!

La Russie est depuis toujours un grand pays scientifique ouvert à la coopération. La France en a profité sur les programmes tokamak (fusion nucléaire) et bien sûr dans le spatial comme vous le rappelez. Rien d’étonnant par contre si cette coopération devait désormais se limiter aux amis de la Russie, les sanctions occidentales ont créé une situation irréversible …

Bonjour,

Si je puis me permettre également de parler de ce qui n’est pas le sujet principal…
La Serbie, qui après la Seconde Mondiale, était sous la fédération de la Yougoslavie (composée pour rappel d’en plus de la Serbie, la Slovénie, la Croatie, la Bosnie et la Macédoine) de Tito, dictateur, qui n’appréciait pas vraiment qu’à l’époque le dirigeant soviétique, à savoir Staline, ordonne certaines choses. La relation était pas mal tendue. Tito n’avait d’autre choix que de s’orienter vers les anglais et le bloc de l’Ouest en général. Si les relations se sont apaisées à la mort de Staline et les dirigeants soviétiques suivants ont été plus cordiaux avec la Yougoslavie, cette dernière a surtout conservé des liens plus forts avec le bloc de l’Ouest.
C’était un cas assez unique de l’époque du communisme.

Bien entendu, le reste de l’article est de qualité.

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Il ne manquerait il pas le Montenegro dans votre liste de la Yougoslavie ?

Oui le Monténégro aussi, on entre dans les détails.