Donc pas lu la charte
Ce qui me sidère dans tout ça, c’est le temps que ça a pris pour poser des règles somme toutes plutôt logiques et protectrices de l’influençable moyen.
(J’ai l’impression d’être insulté quand on considère que je suis un « follower » d’un « influenceur ». Je ne fais parti d’aucun culte, et j’aimerai m’y tenir aussi longtemps que possible. )
Il faut préciser qu’il y a bien un panneau E1 (interdiction de stationner), donc j’étais effectivement en tort. Je voulais souligner que quand on est correct, les policiers le sont aussi. ^^
Ce n’est pas une insulte. Parce que toutes les personnes qui ont une chaîne Youtube ne sont pas forcément des influenceurs*, juste des passionnés par l’un ou l’autre sujet. Mais on ne peut pas nier non plus que dans d’autres cas, on se demande comment des gens qui n’ont pas grand-chose d’intéressant à dire aient des milliers, si pas des dizaines de milliers, de followers. ^^
- de mon point de vue, un influenceur est quelqu’un qui cherche par exemple à pousser les gens à utiliser/acheter un produit ou à suivre une mode…bref, il cherche à agir sur le comportement et/ou les opinions.
Tout à fait.
J’exagérais mon point de vue, mais ça dénote à mes yeux d’une tendance à nous « moutonniser » (ce qui est assez paradoxal à l’ère de l’individualisation d’à peu près tout, mais bon, vaste sujet. Pas pour aujourd’hui !)
Le hic, c’est que le random passionné d’un jour peut te vendre un truc le lendemain. Et redevenir juste un passionné de son sujet de prédilection le surlendemain. C’est contre ce flou artistique que ces règles sont utiles.
En soit, j’ai aucun problème avec le fait que certaines vidéos soient sponsorisées, ou présentent un produit.
Si au bout d’une à deux vidéos je m’aperçois/je doute de la sincérité du test, je blacklist immédiatement ce type de contenu, voire carrément la personne même sur son contenu « non sponsorisé », car à un moment c’est associable à une éthique personnelle.
Mais si c’est annoncé, bien fait, et qu’on ne nous ment pas en restant dans l’à peu près ok sur le fait d’enjoliver la présentation, bon… ça, ça peut passer.
Reste que ça me dérange un peu par principe, car des sites de tests de matériels informatiques, par exemple, ils se font pas sponsoriser mais reçoivent des constructeurs le matériel. Et font leurs tests là-dessus. C’est une autre forme de fonctionnement, et ça évitait dans une certaine mesure le risque de « corruption d’intention » en vantant les mérites d’un produit sans rapport avec la réalité.
Pour reprendre ta définition, à ce stade-là, c’est carrément une vocation, un métier, un objectif que d’influencer !
Or, je suis pas sûr que ça soit l’objectif de tous les concernés aujourd’hui.
Et en ce qui me concerne, du coup je comprends absolument pas l’intérêt pour un « viewer » de suivre ce genre de personnes… Je suis hermétique au concept. Je me contrefous de l’individu random qui ne partage au finalement absolument aucune expertise, mais n’est qu’un homme sandwich du produit du jour…
Autrement dit, le télé-achat numérique. Et là, clairement, ça me dépasse… y’a un côté idole pour lequel je suis pas câblé pour être réceptif.
J’ai quand même toujours du mal à comprendre que des gens puissent « suivre » un/e influenceur/se.
Le simple nom explique qu’ils sont en train de regarder une publicité… Mais c’est cool peut-être. Je vieillis je suppose.