Fait assez surréaliste, la banque brésilienne Itaú, la plus grande du pays, a licencié 1 000 employés au motif d’une productivité insuffisante, alors qu’ils étaient en télétravail. De quoi relancer le débat autour de la surveillance numérique.
Leur système de surveillance fonctionne-t-il aussi sur les salariés présents sur le lieu de travail ? Parce que venir au bureau n’a jamais empêché qui que se soit de glander.
J’aime bien en plus la boîte qui parle de ses « principes basés sur la confiance » alors qu’elle utilise des outils de surveillance d’activité
Ou comment des nains et autres farfadets qui aiment l’argent plus que … Que quoi déjà … On sait pas … se plaignent de perdre leur travail consistant à jouer et monopoliser entre autres réserves fractionnaires et avoirs des clients au sein d’une tirelire devenue un golem …
Vivement le tout informatisé … Le golem électronique pas cher, qui travaille pour Zero Mammon, peut être même redevenir et retourner au néant qu’il était de tirelire et oublier ses richesses qui ne lui appartenaient pas et tous ses serviteurs inutiles parasites !
Dans le tertiaire PRIVE, tout le monde s’identifie avec un matricule , un « logo in ». Tout le travail est informatisé donc , en permanence, la productivité de chacun est mesurée et les reporting sont réguliers et transparents.
En face, les clients pleurnichent ou trouvent « injustifiés » des frais bancaires, d’assurances et de tout autre service (alors qu’à côté, ils s’offrent un téléphone d’un montant supérieur à un smicard…) donc, ces frais fixes que sont les salaires sont surveillés.
Si un salarié est payé à pas faire grand chose parce qu’il glande chez lui , je ne vois pas en quoi il est choquant de s’en séparer ? Tout travail mérite salaire mais aucun travail n’en mérite pas un , non ?
Nous avons dans notre boite des syndicaliste professionnels « détachés » qui vont de réunion en réunion , réclament les chèques syndicaux en fin d’année qui augmentent régulièrement et pour nous, les augmentations c’est : 0 % … Quand les résultats sont excellents, on nous obtient 1 % et quand on râle auprès de nos syndicalistes ils nous répondent "sans nous, vous auriez eu 0% " … Pendant cela, aucun n’est volontaire pour reprendre son poste d’opérationnel …pourquoi ? …
Les banques réduisent le personnel en agence alors ce que j’y vois c’est une volonté claire de faire des économies, peu importe le prétexte évoqué. Le télétravail était mal vu depuis le début et puis c’est tout. Si cela se ressentait dans l’ambiance au travail alors les télétravailleurs étaient les boucs émissaires tout trouvés.
Les profils « le chat n’est pas là, les souris dansent », ne sont pas un mythe. Si c’est ce type de profil, normal qu’ils soient licenciés.
Quand on constate des déclenchements de l’économiseur d’écran totalement hors norme les jours de télétravail, ou bien des personnes, comme par hasard le mercredi, jour où ils/elles gardent les enfants, avec qui le nombre de dossiers traités s’écroule, oui, c’est normal qu’il y ait du ménage dans le personnel.
Certains bossent normalement en télétravail, d’autres ne savent même pas faire une pause et travaillent même le soir jusqu’à plus d’heure ; mais il y a aussi de vrais tire au flanc qui méritent juste la porte
C’est dans ces moments-là qu’on devrait être content d’avoir un droit du travail qui nous protège et qu’on devrait se dire qu’on est tout de même pas les plus mal lotis.
Tout à fait d’accord.
Mais là, je ne vois qu’une compression de personnel avec l’excuse du télétravail et du manque d’engagement au travail pour se justifier. Peut-être que, comme chez nous, le licenciement pour faute est préférable pour l’employeur.
C’est commode de dire qu’on a utilisé des outils de mesure d’activité sans dire quels sont ces outils ni quels sont les chiffres qui montrent que l’employé n’était pas assidu. Sans doute que dans le lot, certains vrais tire-au-flancs se sont faits lourder, mais une grande partie travaillaient surement normalement.
C’est ce que je n’ai jamais compris dans les cas où l’on accuse des employés en télétravail de ne pas faire leur job. Ils ont un boulot à faire et s’ils ne le font pas, ça doit crever les yeux, non ?
Mon beau-fils a deux jours de télétravail et trois jours en présentiel par semaine. Il est payroll officer chargé des calculs et des versements des salaires des employés des sociétés clientes de la sienne, ainsi que de la gestion du personnel (congés, maladie…). S’il ne faisait pas son taff, ça se verrait immédiatement.
+1. S’il y a besoin de fliquer l’utilisation de l’ordinateur d’un employé pour savoir s’il fait son taf ou pas, c’est que le management ne fait pas le sien, et il faudrait commencer par se pencher là-dessus. D’autant plus que l’activité de l’ordinateur n’est pas forcément gage de travail bien fait, et inversement, pour certains jobs, avoir des longues inactivités de l’ordinateur n’implique pas nécessairement que le travail soit mal fait…
Il y a toujours eu des glandeurs partout.
Ne dit-on pas, « les fainéants sont les gens les plus intelligents, ils arrivent à en faire le moins possible, tout en faisant croire aux autres qu’ils bossent ».
Il y a des métiers où c’est beaucoup plus difficile à cerner, parce que les temps pour les actions sont plus flous, parce que t’es plutôt autonome en dehors d’un mécontentenement du client… Si t’es à 50% de productivité sur ta journée hebdomadaire de télétravail, c’est jamais qu’environ 10%.
Cela dit, comme ça a été dit, certains savent très bien le faire au bureau.
En revanche, là la méthode d’analyse et la violence de l’action « massive » semble assez discutable. Comme j’ai eu l’occasion de l’évoquer dans ma propre entreprise sur des discussions approchantes : il y a quand même des procédures disciplinaires à engager avant d’en venir à se séparer du collaborateur via une procédure de licenciement.
Un employé qui a des évaluations annuelles correctes et qui recevrait ce mail en France, c’est juste pas tenable devant les prud’hommes, c’est requalifié direct en licenciement abusif.
Entièrement d’accord.