Commentaires : Incroyable : ce robot humanoïde a appris presque tout seul à faire le café!

Un robot qui sait se servir d’une machine à café, rien de bien étonnant à cela. Sauf quand celui-ci a appris à le faire simplement par l’observation. Figure 01, de son petit nom, a fait un grand pas pour l’autonomie des robots.

C’est simple, rien que le fait de saisir une pomme pour un robot et une tâche herculéenne de calcul.
D’abord, il doit identifier la pomme dans un environnement, ensuite, il faut qu’il se déplace jusqu’à elle (le déplacement bipède est très compliqué, pire encore dans la maison de tout un chacun).
Il doit alors saisir la pomme, c’est à dire, articuler son bras, et sa main jusqu’à se qu’elle soit susceptible de la prendre. Il faut exercer la pression nécessaire ensuite, pour qu’elle ne tombe pas de la main, et qu’elle finisse pas en compote.

Voila … juste pour récupérer une pomme … alors le reste ! :wink:

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Il ne reste plus qu’à déterminer pourquoi un robot irait chercher une pomme. (besoin « personnel », ou réponse à un ordre -ce qui infère un pré-apprentissage).

Bientôt, il saura faire des blagues sexistes et se gratter les fesses, par apprentissage de ces chers collègues …

on est face à une double crise démographique :

  • *de moins en moins de monde pour s’occuper des aïeux (et ça ça va littéralement exploser)
  • *une refus d’une part toujours plus grande de la population d’accepter des jobs déqualifiés

"J’ai toujours un peu de mal à comprendre en quoi c’est vraiment incroyable qu’un robot mette une capsule dans une machine et appuie sur un bouton. "
ce qui est incroyable, c’est son auto-apprentissage

C’est complémentaire,
musk (qui aurait peut être plus ou moins bidonné la démo, idée d’article pour Clubic tiens) a présenté un robot optimus qui pourrait plier le linge.

tout ça semble trivial mais en fait ne l’est pas du tout, parce que comme pour le cas « conduite autonome », ce n’est pas le cas idéal standard qui pose problème, mais le fait que la tâche est floue, toujours légèrement différente, et qu’il faut l’ajuster en permanence.
Ajoute à ça l’apprentissage semi automatique.

Ces robots qui semblent « bons à rien » lorsque tu regardes UNE démo de prototype viennent en ait de « débloquer un niveau » comme dirait un gamer.

Le premier robot boston dynamic ne faisait qu’assurer une marche équilibrée bluffante mais « limitée » à un quadrupède dépourvu de bras.
aujourd’hui « Atlas » te lance des outils, court comme un dératé, escalade un échaffaudage et fait un saut périlleux parfait que peut être 95% des humains n’envisagent pas sans finir à l’hosto.

imagine maintenant que tu fusionnes Atlas avec l’auto apprentissage et les mains de Figure, fais le interagir avec du Chat GPT++ et tu tiens un C3PO très convaincant (et nettement plus capable en plus !)

doublon a effacer

entre toutes les tâches que tu décris il y a des sous-tâches.
on appelle ces sous-tâches des « frictions » dans le remplacement.

Ce « C3PO » n’a plus les frictions : il peut faire serveur, et pas juste machine à café, il peut aller jusqu’au linge, trier le linge, le plier et te le rapporter, c’est pas juste la machine à repasser, ou à laver, ou à sécher

Quand les frictions disparaissent, l’empiètement robotisation sur vie réelle devient majeur