Le service de streaming HBO Max va lui aussi s’attaquer au partage de comptes. De quoi obliger les clients à s’adapter, comme avec Netflix.
Ce qui me fait un peu sourire, c’est de repenser à tous ces messages prédisant la mort de Netflix s’ils persistaient à vouloir empêcher le partage de comptes, ou qui juraient leurs grands dieux qu’ils allaient se désabonner s’ils ne pouvaient plus partager leur compte avec leurs proches.
Pas trop grave, même si la menace est mise a exécution : il suffit qu’un des proches en question s’abonne pour continuer à bénéficier du service auquel il était habitué et le nombre d’abonné reste constant. Et si tous les proches le font, et que l’abonné principal décide que, finalement, il va rester, là c’est jackpot.
Bref, Netflix à bien joué son coup et il est probable qu’il en aille de même avec les autres plateformes qui feront de même. Mais il faudra faire attention à un point : qu’il y ait effectivement beaucoup de partages de comptes. Parce qu’il va forcément y avoir des désabonnements en réaction, alors il faut être sur que le nombre de nouveaux abonnements des personnes utilisant le compte d’un autre puisse au moins compenser cette perte d’abonnés.
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Seul compte le taux de régularisation, car s’il y a peu de partage de comptes, il y aura aussi très peu de désabonnements suite au blocage du partage.
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Pas faux.
Quand je repense à toutes ses boites qui mettaient en avant le partage de compte comme un avantage… Tout ca pour conquérir un marché et après bye bye on vous la met à l’envers 
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C’est la base du bizness mon ami. Comme les vendeurs de drogues. Tiens, goute mon ami, c’est gratos. Reprends-en, c’est pas cher. Maintenant, sort ton portefeuille.
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Et après, ça va être les clients qui ont eux le droit à la sodomie qui va en mettre une à l’envers parce qu’ils auront recommencé à pirater comme avant 
Tu savais qu’il y a plein de gens qui travaillent en partie bénévolement parce que leurs heures sup ne sont pas payées ? Le milieu hospitalier, les forces de l’ordre, certains secteurs privés, etc. ? 
Provocation à part, ton commentaire ne tient compte que de l’instant T (aujourd’hui) et pas de l’évolution sur le temps. Netflix, au début, c’était moins de 10€ par mois pour 2 écrans de mémoire. Il n’y avait pas autant de plateformes.
Aujourd’hui, les prix ont pas loin de doubler depuis le début des offres de streaming (moi, mon salaire n’a pas doublé pourtant durant la même période…) et se sont multipliées. Bien sûr, il n’y a rien d’obligatoire, on ne nous met pas le couteau sous la gorge pour s’abonner à une offre de streaming. Néanmoins, entre tous les éléments (augmentation des prix, inclusion des publicités, etc.), ça devient de moins en moins intéressant et moins soutenable pour des budgets serrés.
Enfin, je pense qu’il ne faut pas être naïf non plus : le partage des comptes a été toléré pour permettre une pénétration de marché. Une fois, cette étape passée, la pression est mise pour « régulariser » et « mettre fin aux abus ».
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Personne n’est naïf au point de croire que Netflix n’a pas promu le partage de compte pour augmenter sa base d’utilisateurs. C’est un secret de polichinelle. Comme le fait remarquer @alsaco67, c’est la méthode de l’échantillon gratuit, de la période d’essai « sans engagement » de x mois, de l’article 100% remboursé et tant d’autres.
Mais dès lors, on peut aussi comprendre que la société s’attende à ce que les « partageurs », après avoir bénéficié d’un service gratuit pendant 6 mois ou un an, décident s’ils veulent sauter le pas et devenir client, ou décident que cela ne les intéresse pas et cessent d’utiliser le service. Cela me semble un donnant/donnant plutôt acceptable.
De même, le partage a toujours été promu pour être fait entre proches, membres d’une même famille ou, à la rigueur, amis. Il n’a jamais été pensé pour qu’un seul compte alimente toute une cage d’escalier comme cela c’est vu. Là, pas besoin d’avoir fait des études pour comprendre qu’il y a abus et détournement du système, surtout si le possesseur du compte se fait rémunérer pour partager son abonnement.
On peut supposer qu’avec une utilisation raisonnable du partage, Netflix aurait maintenu sa politique, vu que cela lui permettait de se faire connaitre. Comme souvent, c’est l’abus et la fraude qui ont entrainé des changements pour tous.
Notre analyse diffère complètement.
Si l’entreprise souhaite que des clients sautent le pas, qu’elle le mentionne explicitement. C’est là que le bât blesse pour moi : l’usage a été toléré sans définition claire d’un cadre (comme par exemple : 2 mois offerts, 1 mois d’essai, etc.). Dès lors qu’il n’y a pas de cadre, il ne peut y avoir d’abus puisque l’abus consiste à outrepasser les conditions permises.
C’est l’hypocrisie que je dénonce, pour ma part. Cela fait maintenant 2 ans que la notion de partage de mots de passe est remise en question par plusieurs plateformes. Et HBO Max ne réagit que maintenant ? Mouais…
Les conditions permises ont toujours été fixées dans les conditions générales : le multi-écran, c’est au sein d’un foyer et le titulaire du compte ne doit communiquer le mot de passe à personne et avoir le contrôle sur les appareils sur lesquels son compte est enregistré.
Le fait qu’il n’y ait pas de mesures techniques en place pour faire respecter ces conditions ne les légitime pas pour autant, tout comme le fait qu’une voiture n’est pas techniquement bridé à 130 ne permet pas de prétendre que rouler à 180 n’est pas un abus…