Commentaires : HarmonyOS veut unifier tous les objets connectés : Huawei peut-il réussir son pari?

Les premiers appareils commercialisés sous HarmonyOS ont été présentés aujourd’hui, avec en prime de nouvelles informations sur les fonctions et l’interface de l’OS. Est-il vraiment capable de supplanter les écosystèmes créés par Google et Apple, et se tailler une part de marché conséquente ?

Franchement s’ils se démarquaient sur la protection de la vie privée pourquoi pas mais on a l’impression que c’est un clone d’Android ou les données vont partir en Chine plutôt qu’au USA donc aucun intérêt.

3 « J'aime »

Franchement s’ils se démarquaient sur la protection de la vie privée pourquoi pas mais on a l’impression que c’est un clone d’Android ou les données vont partir en Chine plutôt qu’au USA donc aucun intérêt.

C’est vrai.

Mais en même temps, tout ce qui est susceptible de mitiger l’hégémonie des Gafam et des USA est sans doute bon à prendre.

Il faut se rappeler que c’est parce qu’il y a un manque total de concurrence que certains modèles ont pu être imposées au consommateur.

Pour ma part, ce que j’attends maintenant sur les mobiles, c’est un système d’exploitation libre, ouvert et surtout complet. Donc pas Android ni un dérivé.

1 « J'aime »

Merci Google et les Usa, Huawei n’aura pas mis longtemps à s’émanciper pour devenir de plus en plus autonome.
Qui va en profiter,et bien les consommateurs.

Un fork d’android avec un look & feel à la iOS quelle originalité… sinon côté annonce et nouveauté ils avaient quelque chose à dire ?

2 « J'aime »

Un peu de concurrence, tant mieux. Les chinois peuvent sortir de très bonne choses, ils ont la main d’oeuvre, le financement et ce sont de gros bosseurs (ce qui est à mon avis leur plus grande force). Si ils arrivent à sécuriser leur environnement, perso que mes données soient en main des USA ou China, pareil au même.

Rien de transcendant leur annonce. Ils ont l’air de continuer sur leur fork Android.
Je ne les vois absolument pas s’imposer en Occident comme une alternative forte à iOS et Android sans les services Google.
Au final HarmonyOS finira comme certains OS annoncés en grande pompe à leur époque (Tizen notamment) : un OS qui séduira peut-être en Chine, mais qui sera limité aux IOT en Occident. La faute au manque de compatibilité avec Google et d’autres applications phares

Alors si ce sont des gros bosseurs, qu’ils en profitent, parce qu’à mon avis en 2100, il n’y aura plus beaucoup d’humains qui bosseront vraiment. Tout ce qui pourra être automatisé le sera et cela touchera tout les domaines. Nous en voyons les prémices, en 2100, ce sera majoritaire. Celui qui voudra bosser sera considéré comme un original.Même des boulots que l’on pense maintenant qu’il ne sont pas automatisables.Et les gains de productivité associés à cette automatisation permettront de ne plus travailler, ou tout du moins, plus du tout de la même façon qu’aujourd’hui. 2100 peut paraître loin, mais un enfant naissant en 2021 aura de grandes chances de « voir » 2100.

Je leur souhaite également bien du courage pour imposer leur OS sans les services Google et Facebook, instagram, etc… J’ai quelques personnes dans mon entourage qui ont des smartphones de leur marque, et ils sont bien flippés de savoir si ils pourront de nouveau utiliser les app de Facebook, Instagram, ou encore Gmail etc… dans quelques temps…

A voir si les autres constructeurs vont l’installer sur le marché local

Bravo Trump… Apple et Google doivent être ravis…

À quand un OS européen ?

Peu importe, Huawei ont pour eux le marché asiatique, de quoi soutenir et développer leur OS, avant d’inonder le marché mondial avec une véritable alternative à Apple et surtout à Google. Ils ont le temps, cet OS sera majeur et à terme, une alternative crédible aux OS américains. Surtout si d’autres marques asiatiques supportent HarmonyOS, ce qui pourrait finir par arriver s’ils n’arrivent pas à s’imposer assez vite. Alors la Chine tiendra le marché de l’informatique de l’OS à la fabrication, en passant par la R&D. Un géant plus redoutable qu’Apple et Google réunis.

Si l’Europe ne s’y met pas à son tour, elle sera dépendante soit des USA, soit de la chine. Un futur nain économique réduit aux produits de luxe, au tourisme, à l’agroalimentaire et à la mode. Et même là on a dus souci à se faire avec des couturiers ou des vignobles chinois qui apprennent vite.

Créer et soutenir un OS est tout à fait à la portée de l’Europe. Avec un dumping assumé face aux concurrents qui bénéficient du soutien de leurs gouvernements (même si Trump a tout raté en créant malgré lui un concurrent à ses protégés).
Qu’ils soient rivaux ou alliés, la Chine et les States sont des ennemis d’un point de vue économique. Il n’y a pas d’amis dans le business, les plus forts tuent les plus faibles. On doit s’affranchir et ne plus dépendre des autres sur les technologies du futur. C’est ce que la crise nous a appris à nos dépens quand on s’est aperçu qu’il restait 3 usines en France, même pas capables de fournir de vulgaires masques.

« Mais en même temps, tout ce qui est susceptible de mitiger l’hégémonie des Gafam et des USA est sans doute bon à prendre. »

Sauf que là c’est le choix entre la peste et le choléra. L’Europe doit avoir et maîtriser son propre OS. Sinon, l’avenir se fera sans nous. À commencer par les bases de données et le DATA engineering qui est l’or de demain (et déjà d’aujourd’hui).

1 « J'aime »

Mais Android est un système libre de droit (en grande partie). C’est bien la raison pour laquelle des Forks ont pu voir le jour. Le problème n’est pas là, mais plutôt dans la diffusion et l’évolution d’un système libre de droit.
Une petite équipe dans son coin, aussi talentueuse soit-elle, n’ira jamais loin faute de moyens. Et le nerf de la guerre, c’est l’argent. C’est ce qui c’est passé avec CyanogenMod qui a jeter l’éponge faute de moyen, mais aussi à cause de google qui n’a pas jouer le jeu du logiciel libre. Alors que lui, c’est appuyer sur linux pour développer Android. Jusqu’a ce qu’il soit suffisamment mature pour dire stop, je joue mainteant avec mes propres règles, et fuck le logiciel libre.
Le développement d’un OS n’est pas si compliqué. Ce qui rend la tache titanesque c’est de pouvoir faire tourner le système sans avoir à utiliser de drivers ou logiciels tiers pour la plupart sous licence. Il faut tout réécrire ce qui a été conçut à travers le monde depuis plus de 20 ans afin d’éviter touts les bugs possible aux lieux d’utiliser des bibliothèques disponibles, mais pas libre de droit.
Le seul OS libre de droit actuellement est Linux et encore, pas totalement, il y a quelques restrictions.

L’Europe est morte numériquement depuis longtemps et dépend entièrement du bon vouloir des USA. Ils ont juste à appuyer sur un bouton pour paralyser totalement l’Europe.

Sauf que là c’est le choix entre la peste et le choléra. L’Europe doit avoir et maîtriser son propre OS. Sinon, l’avenir se fera sans nous. À commencer par les bases de données et le DATA engineering qui est l’or de demain (et déjà d’aujourd’hui).

C’est peut être aussi ce qui donnera aux gens l’envie d’autre chose. Et à mon humble opinion, la bonne réponse ne peut venir que d’un modèle basé sur le logiciel libre avec contribution mondiale de tous les pays qui le souhaiteront.

Bien sûr, vous avez raison sur le fait que les européens n’ont pas intérêt à rester les bras croisés.
Mais je pense qu’ils ont surtout intérêt à le faire différemment et à faire quelque chose de mieux que ce que propose Android et Ios.

Mais Android est un système libre de droit (en grande partie). C’est bien la raison pour laquelle des Forks ont pu voir le jour.

Les logiciels libres ne sont en majorité pas « libres de droit ». La licence libre existe paradoxalement sur l’existence de droits. Mais elle suppose également des devoirs. C’est très différent du domaine public.

Sur le fait qu’on puisse qualifier le système Android comme étant libre, c’est assez discuté. D’une part car Android ne fait plus grand chose sans les services de google. D’autre part car beaucoup trop de drivers sont propriétaires.

Enfin, la licence GPL V2 du noyau Linux est assez ancienne et possède pas mal de failles. Il y a débat dans le monde du logiciel libre sur le fait qu’elle soit encore suffisante pour imposer le respect sans faille de tous les critères du logiciel libre.

D’ailleurs, il faut se rappeler que le véritable mètre étalon permettant de mesurer le degré de liberté d’un logiciel, c’est la réalité et le degré de facilité d’accès aux « 4 libertés » qui définissent la notion de logiciel libre.

Le problème n’est pas là, mais plutôt dans la diffusion et l’évolution d’un système libre de droit.
Une petite équipe dans son coin, aussi talentueuse soit-elle, n’ira jamais loin faute de moyens.

A la base, Android c’est principalement une surcouche écrite par une petite équipe.

Et sinon, la majeure partie de l’infrastructure qui est derrière la nouvelle économie est quand même basées en grande partie sur des logiciels libres. Ils sont présents sur beaucoup plus de choses que beaucoup ne l’imaginent.

Le logiciel libre est d’ailleurs loin d’être dépourvu de moyens, car il y a énormément d’entreprises derrière. Cela représente de manière cumulée une immense puissance de travail.

Et le nerf de la guerre, c’est l’argent. C’est ce qui c’est passé avec CyanogenMod qui a jeter l’éponge faute de moyen, mais aussi à cause de google qui n’a pas jouer le jeu du logiciel libre.

Le problème de CyanogenMod viens principalement de la façon dont Android et les appareils qui le font tourner sont fait sur le plan technique. Pour faire court, cela suppose de produire une image par appareil. Même pour les constructeurs, c’est un souci.

Il faut avoir conscience de toutes les limites techniques d’Android par rapport à de vrais Os comme Gnu/Linux ou Windows.

Alors que lui, c’est appuyer sur linux pour développer Android. Jusqu’a ce qu’il soit suffisamment mature pour dire stop, je joue mainteant avec mes propres règles, et fuck le logiciel libre.

Mais c’est une vision à court terme.

Cela mettra peut être un peu de temps, mais des qu’un projet va commencer à fédérer dans le libre, Google va vite comprendre la puissance de la force de travail qui lui aura échappé.

Le développement d’un OS n’est pas si compliqué. Ce qui rend la tache titanesque c’est de pouvoir faire tourner le système sans avoir à utiliser de drivers ou logiciels tiers pour la plupart sous licence. Il faut tout réécrire ce qui a été conçut à travers le monde depuis plus de 20 ans afin d’éviter touts les bugs possible aux lieux d’utiliser des bibliothèques disponibles, mais pas libre de droit.
Le seul OS libre de droit actuellement est Linux et encore, pas totalement, il y a quelques restrictions.

C’est en partie pour ces raisons (ainsi que bien d’autres) qu’un véritable système Gnu/Linux complet est vraisemblablement la meilleure base pour créer aujourd’hui une alternative crédible à Android et IOS.

je ne doute pas un instant de leur force de frappe, mais ce qui intéresse le plouc moyen sur son smartphone, en occident, c’est de faire ses selfies dégueus pleins de filtres sur instagram, pour les poster au monde entier, parler de politique ou de covid sur Facebook, regarder des gens cuisiner des pizzas ou essayer des fringues sur youtube, faire des concours sur Twitter, etc… or, sur HarmonyOS, si j’ai bien compris, toutes ces app populaires en occident, n’y seront pas. Voilà pourquoi je souhaite bien du courage à Huawei pour vendre son matos, aux Kevin et aux Madame Michu quand ils vont s’apercevoir qu’ils n’aurons accès qu’au grand réseau social Chinois et des app totalement insignifiantes pour eux (même si incontournables en Asie).