Commentaires : Grâce à cet outil, les artistes sauront enfin si leurs œuvres ont servi à entraîner des IA

Have I Been Trained est un nouvel outil qui permet aux artistes de savoir si certaines images protégées ont été utilisées dans le cadre de l’entraînement des intelligences artificielles.

Ca n’a pas de sens, si les oeuvres sont accessibles depuis une base.

Et ensuite ? Je veux dire, c’est une réponse simpliste à un problème complexe, où soit sans extrapoler beaucoup, on tombe dans une manne pour « l’industrie du copyright » où il faudra leur prendre une licence pour pouvoir entraîner des IA sur des oeuvres dont ils ont les droits, soit on décide de brider l’entraînement des IA en les autorisant à s’entrainer sur des oeuvres « libres de droits ».

Comme disait Steve Jobs « good artists copy, great artists steal » (ce qui veut dire que les grands artistes s’approprient ce dont ils s’inspirent et n’en font pas une bête copie - et que les mauvais artistes font juste de la m…), et comme aucun artiste, par définition, n’a jamais produit quoique ce soit ex nihilo, je ne vais pas aller dans une caricature de ségrégation des IA en leur prêtant quelque chose qu’elles n’ont pas (encore), mais je me pose la question de savoir vers où on décide d’aller, car j’ai l’impression que c’est pour l’instant une réaction assez épidermique .

Les humains pouvant s’inspirer librement de ce qu’ils veulent, tant qu’il n’en résulte pas un pur plagiat, il faudrait donc également appliquer aux IAs les mêmes règles sur le résultat et non l’entraînement.

(j’imagine qu’effectivement cela permettra à des artistes constatant des oeuvres IA trop familières de vérifier si l’inspiration est réelle et pas une étrange coïncidence, mais ensuite dans le débat juridique, je ne suis pas convaincu que la frontière entre oeuvre originale et dérivée soit vraiment objective)

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Peut-être devrions nous commencer par donner la définition d’un artiste? Car je peux faire un tableau être passionné et donc être considéré comme artiste.

Si par artiste vous incluez les clowns qui vendent des NFT, ou le mec (invader) qui dessine la mona lisa (plagiat, copie aussi cela dit au passage) avec des rubik’s cube et vend son hideuse copie 480K€.

Ces artistes sont actuellement inquiet car leur « art » est copiable à l’infini par une IA et n’importe quel mortelle, et il ne repose sur rien, si ce n’est sur un réseau de connaissances prêt à trouver des gogos plein aux as.

Ils jouent sur la hype et la hype pourrait bien devenir une IA et non un humain.

L’artiste aime l’art avant d’aimer l’argent et si cela pouvait remettre le clocher au centre du village ce serait pas un mal.

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L’artiste c’est celui qui a l’idée. L’artisan, c’est celui qui a la technique. Clairement, tu peux être l’un et l’autre, ou pas.

Tu peux critiquer la « simplicité » de la réalisation, mais visiblement, avant cette réalisation, tu n’avais pas eu l’idée avant, donc tu n’es clairement pas un artiste.

Après c’est toujours difficile de valoriser une idée, rien que les brevets, le copyright et les droits intellectuels sont bien la preuve qu’il n’y a pas de solution fonctionnelle pour ça.

Pour moi, celui qui utilise l’IA pour faire une belle image, si son idée est top, c’est un artiste.

Il n’y a fondamentalement pas de différence entre Photoshop et Midjourney, ce sont tous les deux des outils (plus ou moins facile à utiliser).

Après, il y a des artistes dont l’art est justement dans l’exploration et l’innovation des techniques (l’idée du « comment faire »). Dans ce cas, la nouvelle technique est brevetable.
Et dans ce cas, celui qui exploite leurs techniques est un copieur.
S’il l’applique à une idée nouvelle, c’est un artiste…

Je ne pense pas que la définition d’artiste s’arrête à celui qui a l’idée. D’ailleurs le Larousse dit: « Personne qui exerce professionnellement un des beaux-arts ou, à un niveau supérieur à celui de l’artisanat, un des arts appliqués ».

Ce problème est un litige inventé par des avocats américain pour se faire de l’argent.
Le fair use autorise toutes ces utilisations.
ces avocats n’ont rien à faire des artistes car un droit d’auteur payé signifie un vrai DROIT DE COPIE que les IA ne font pas.
les IA produisent des oeuvres « qui s’inspirent » et non pas des copies ni des plagiats.
les artistes qui suivent ces avocats (américains) scient la branche sur laquelle ils sont assis. Ils se font manipuler, avec « l’appât du gain » comme carotte, mais on ne leur dit pas que le baton leur fera plus de mal que de bien.

c’est ce qui s’est passé de multiples fois dans l’histoire (photo contre peinture, cinéma parlant qui mettait au chômage les pianistes en direct dans chaque salle). la voiture contre le cheval, Socrate contre l’écriture, l’automatisation des usines.

ça n’a rien changé, et toutes ces choses sont aujourd’hui normales et personne n’a envie de revenir en arrière, et on peut toujours faire du dessin, de la photo, du piano si on veut (combien coûterait une séance de ciné avec un orchestre symphonique dans chaque salle?)

Faux débat pour faire des clics sur des vidéos youtube postée par des inconnus qui ne produisent rien, et des article de presse influencés par des avocats avides de dollars qui ne voient pas plus loin que ça et qui n’en ont rien à faire des conséquences d’une éventuelle décision de justice (qui n’est pas prête d’arriver).

Faux scandales à une époque ou « vendre de la haine et de la colère » est devenu pour beaucoup de médiocres et d’ignorants le seul moyen de se faire remarquer et de faire de l’argent.

Pendant ce temps, des millions de VRAIS artistes, et pas des moindres, graphistes, illustrateurs, etc utilisent les IA pour leur inspiration de tous les jours, et des millions d’autres juste pour s’amuser. mais ils ne vous le disent pas (l’art c’est le marketing du soi-disant « talent » une fiction qui n’existe pas, mais qui fait vendre et fait réver, en vous faisant croire que vous ne pouvez pas le faire car vous n’en avez pas « du talent »). Non, c’est du travail. Tous les grands artistes savent qu’ils sont des éponges absorbant l’air du temps, certains se disent même « voleurs », ce qui une preuve de modestie, pas une preuve de plagiat. Tous ont une intelligence du marketing (show biz, marché de l’art etc).

C’est le débat idiot qu’on se tape à chaque nouvelle innovation. Ceux qui sont contre ont déjà perdu en fait.

Comme disait Erik Satie (ou un autre « artiste ») , « l’art me fait chier ».
tenter de définir « l’art », c’est un questionnement de ceux qui n’en font pas.