Commentaires : Google rejette (aussi) un plan contre le harcèlement sexuel et pour la diversité

L’année dernière, Google troquait son emblématique slogan « Don’t be Evil » (« Ne soyez pas malveillants ») pour une formule plus timorée : « Do the right thing » (« Faites ce qui est juste »). En cette fin juin, Alphabet, la maison mère de l’entreprise californienne, brouille les cartes en rejetant un ensemble de mesures soumis par ses actionnaires pour lutter contre le harcèlement (sexuel notamment) et améliorer le sort des employés contractuels.

“L’année dernière, Google troquait son emblématique slogan “Don’t be Evil” (“Ne soyez pas malveillants”) pour une formule plus timorée : “Do the right thing” (“Faites ce qui est juste”).”

Je ne dirais pas ça… Faire ce qui est juste est plus restrictif que ne simplement pas être malveillant.
Par exemple, construire des montages fiscaux pour éviter les impôts n’est pas malveillant, mais ce n’est pas juste pour autant…

Oui enfin on a aucune idée du contenu exacte de ces propositions … Étaient-elles raisonnables ? Étaient-elle complètement disproportionnées ?

Ce n’est pas parce qu’une proposition se bat pour “la bonne cause” qu’elle le fait bien.

Difficile de juger du coup.

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Les Etats Unis sont déjà complètement barrés en terme de règles contre le harcèlement sexuel. Dans certains états, un responsable qui invite un/une subordonné(e) à déjeuner peut être assimilé comme du harcèlement.
Donc si les mesures visent à durcir encore plus ce genre de règles, je comprends que Google les ait rejetées.

@toast le problème est bien plus compliqué. Le fait est que dans un tribunal américain tout ce qui peut être interprété de travers risque de l’être. C’est pour ça qu’on recommande (et ça reste des recommandation) de ne pas faire de réunion one on one avec quelqu’un du sexe opposé et d’éviter toutes familiarités dans les échanges.

Cela dit, ça n’a pas empêché Google d’avoir son lot de dérapages.

Avant de faire des articles sur les propositions rejetées par Google, ça aurait été bien de savoir quelle était la teneur de ces 13 propositions de rejet ! Parce que là, on est à la limite du subjectif.

Même en lisant l’article original du Guardian, rien n’a fuité concernant les modalités de ces mesures. C’est bien de lutter pour une entreprise où les employés n’ont pas besoin de subir des torrents de défécations pour être considérés, encore faut-il savoir ce qui est proposé. Là, c’est l’opacité totale.

De manière intéressante, ce sont les actionnaires, donc les influents de l’entreprise, qui ont vu le CA tout rejeter. Il y aura sûrement une conséquence économique à ces refus, parce que quand tu refuses des choses aux actionnaires généralement ça ne se passe pas sans heurts. A voir ce qu’il se passera, si la nouveauté des produits Google saura offusquer le rejet de ces politiques anti-on-en-sait-rien-parce-que-rien-n’est-clair.

Ben c’est bien ce que je dis : “Peut-être assimilé”, je n’ai pas dit que c’était une loi. Donc oui, ce ne sont que des recommandations, mais qu’on a tout intérêt à suivre…

Super… Un état l’a dit…