Commentaires : Google licencie un ingénieur après sa discussion troublante avec une IA : elle avait peur d'être débranchée

A ce tarif beaucoup d’animaux sont intelligents et on les tue pour cultiver du nutella…

Beaucoup d’animaux tuent pour se nourrir, c’est assez courant dans l’univers naturel.

même pas ! Le cerveau animal est une alchimie bio-chimique-électrique. Cette substance répond au besoin du corps pour le maintenir en vie (respiration, guérison, alimentation, etc) tout cela de manière volontaire ou involontaire. Dans ce processus, ressort ce qu’on appelle l’âme de l’animal (humain compris) qui forge une personnalité courageuse, peureuse, etc. Bien plus loin, cette substance excite l’ensemble de l’organisme pour créer les sensations de l’amour lorsque certaines conditions sont réunies. Voilà pour un schéma simplissime de notre cerveau.
On est bien loin des portes logiques de l’informatique qui fonctionnent à coup d’impulsions électrique, et fonctionneront toujours de la même manière.

Je ne trouve pas plus mal l’idée de l’envoyer se reposer un peu…

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Moi je dis que si, il suffit d’ajouter la sensation de toucher par exemple et l’android aura conscience qu’il existe quand il se touche, c’est plutôt l’âme qui est difficile à reproduire.

Non, car la conscience n’est pas le fait de réagir simplement à des stimulis, mais d’en avoir conscience. En réalité, c’est à rapprocher du concept d’âme que vous évoquez.

Heu… non ? Enfin pas aussi simplement.
La science ignore par défaut des tas de choses, justement par manque de connaissance. Et ça n’a rien d’inquiétant, c’est juste normal.
Les lois de la physique, de la biologie, et ainsi de suite, ont beau exister, ça ne nous est pas donné dans une belle notice rédigée dans notre langue.
C’est justement parce que la science sait qu’elle n’a pas connaissance de quelque chose qu’elle existe. Dans le but d’obtenir la compréhension de quelque chose.
Des fois ça prend quelques années, des fois ça en prendra des centaines ou des milliers.
Une phrase que j’aime beaucoup : « on mesure l’intelligence d’un humain à la quantité d’incertitude avec laquelle il peut vivre ».

Tout à fait.

Mais si vous regardez dans l’histoire de la science, vous comprendrez que les nombreux déni de réalité ont démontré que tous les scientifiques n’ont pas cet esprit la.

Pour certains d’entre eux, quand on entre dans un domaine que la science ne peut expliquer, on sors du monde rassurant avec lequel ils sont à l’aise. Le monde ou tous les outils qu’ils ont appris permet d’expliquer les choses.

Le débat ne date pas d’hier, en 1997, Kasparov a affirmé avoir cru déceler une dose d’intelligence à propos de l’ordinateur (deeper blue) qui l’avait battu. C’est peut-être pour cette raison que Kasparov a perdu, l’ordinateur a joué un coup totalement imprévisible, ce qui a désarçonné Kasparov qui a plus cherché à comprendre pourquoi l’ordinateur avait joué ce coup qu’à gagner. Personnellement, j’ai hâte de voir une compétition de football opposant des humains à des robots, ne serait-ce que pour voir comment l’humain va s’adapter au comportement et à la façon de jouer des robots, je sais que ce ne sera pas pour demain mais je pense que ça existera. Ce sera autrement plus compliqué que de créer un logiciel tel AlphaGo.

même pas ! Le cerveau animal est une alchimie bio-chimique-électrique. Cette substance répond au besoin du corps pour le maintenir en vie (respiration, guérison, alimentation, etc) tout cela de manière volontaire ou involontaire. Dans ce processus, ressort ce qu’on appelle l’âme de l’animal (humain compris) qui forge une personnalité courageuse, peureuse, etc. Bien plus loin, cette substance excite l’ensemble de l’organisme pour créer les sensations de l’amour lorsque certaines conditions sont réunies. Voilà pour un schéma simplissime de notre cerveau.
On est bien loin des portes logiques de l’informatique qui fonctionnent à coup d’impulsions électrique, et fonctionneront toujours de la même manière.

Même si la base de l’informatique, ce sont des portes logiques manipulant du binaire, cela n’empêche pas du tout de modéliser avec des techniques logicielles des choses bien plus complexes et bien plus « analogique ».

Et aussi complexe que soient les réactions chimiques, électriques ou physiques que l’on met en oeuvre, aucun de ces phénomènes ne peut expliquer la conscience.

L’âme désigne le plus souvent un concept opposé à la partie « matérielle » du corps.

Eh bein si, justement si on bloque le système de douleur d’un être humain il n’en n’aura pas conscience, puisqu’il réagit à des stimulis électriques, moi je dis que la limite n’est pas l’intelligence ou la conscience, un android ne pourra jamais avoir une âme, mais pourra l’a simuler.

Ghost in the Shell. 1.0

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Non à côté

Ce que vous décrivez ressemble étrangement au comportementalisme qui était très en vogue dans les université américaine durant la première moitié du 20ème siècle. Théories qui ont été balayées par la psychologie depuis bien longtemps.

Je ne suis pas expert en IA mais je travaille dans le secteur de l’IT et j’ai quelque connaissances rudimentaires sur le sujet. Je ne vois vraiment pas comment cela serait possible… J’imagine que ça dépend de ce qu’on entend par « intelligent ».

Sans tomber dans les thèses complotistes, je pense surtout que les boîtes qui font de l’IA (dont Google) ont tout à fait intérêt à profiter de la crédulité des gens pour vendre leur produit… D’ailleurs, je me demande s’il ne s’agit pas d’un gros coup de pub de Google, mais je suis peut-être parano ^^

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@KlingonBrain

[quote"KlingonBrain"]
Elle peut expliquer le raisonnement par le fait que le cerveau est une sorte d’ordinateur qui effectue un traitement totalement explicable. Mais elle ne sait pas expliquer pourquoi on ressent cela. Pourquoi on est « connecté à la vie ». Et nous n’avons pas le moindre début de commencent d’explication scientifique la dessus.[/quote]

Et bien je vais m’y essayer, on verra bien. Si le cerveau réagit à des stimuli, on peut expliquer les émotions avec la théorie du conditionnement.
Si par exemple on a fait un terrible accident de voiture, il est probable que la situation ou une de ses composantes génère une anxiété. Puis, à chaque fois que la personne serait confrontée à une de ces composantes, on peut prédire, et elle-même aussi, une anxiété, même en imaginant la scène seulement, même pas en réalité. :slight_smile:

Et pourquoi cette anxiété ? Parce que la personne s’est vue mourir.
Bon il doit y avoir d’autres exemples plus réjouissants.

La complexité des machines est bien limitée par rapport aux besoins animaux, et bien plus lorsqu’il s’agit de l’humain. Une machine n’a jamais faim, ni soif, aucun besoin alimentaire qui pourrait expliquer les comportements humains d’un être affamé ou assoiffé, par exemple. Une machine n’a pas envie de devenir riche, d’améliorer son habitat, de croire en quelque chose. Non plus le besoin de s’accoupler pour se reproduire et élever son enfant.
Dans ce cercle bien limité que fait une machine, ce que l’on voit dans les sciences fictions, elle recherche une information, et la transmet. Avec l’IA elle donnera un point de vue synthétisé par son moteur IA, mais aucune conception imaginative de sa part, tout simplement parce qu’elle n’a pas les besoins physiologiques et sentimentaux de l’humain. Et ça, même si les routines qu’on lui injectera, amélioreront le résultat de ses transmissions, il ne sera que le fruit d’un moulinage binaire.

Eh bein si, justement si on bloque le système de douleur d’un être humain il n’en n’aura pas conscience,

Très vraisemblablement, puisque les signaux passent d’abord par la partie physique avant de pouvoir être ressentis.

Mais ce n’est pas pour autant que l’inverse est vrai. Ce n’est pas parce que vous allez mettre un capteur à un robot, qu’il va acquérir la conscience de son existence. Il aura simplement de nouvelles données qu’il pourra traiter.

puisqu’il réagit à des stimulis électriques, moi je dis que la limite n’est pas l’intelligence ou la conscience, un android ne pourra jamais avoir une âme, mais pourra l’a simuler.

Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’il est probable que le fait d’être doté d’une conscience de soi ne change absolument rien aux réactions perceptibles. Autrement dit, à l’heure actuelle, personne d’autre que vous ne peut savoir si vous êtes doté d’une conscience.

Donc oui, un être artificiel pourrait agir en tout point comme s’il était doté d’une conscience, mais sans en être doté. Et c’est ce que l’ingénieur de google évoqué dans la news n’a visiblement pas compris.

La complexité des machines est bien limitée par rapport aux besoins animaux, et bien plus lorsqu’il s’agit de l’humain. Une machine n’a jamais faim, ni soif, aucun besoin alimentaire qui pourrait expliquer les comportements humains d’un être affamé ou assoiffé, par exemple. Une machine n’a pas envie de devenir riche, d’améliorer son habitat, de croire en quelque chose. Non plus le besoin de s’accoupler pour se reproduire et élever son enfant.

Simple question de programmation, c’est juste qu’on a pas voulu rendre votre logiciel de dessin inutilement casse bonbon :wink:

Mais on pourrait… :cold_face:

Ps: Les ordinateurs ont des besoins aussi.
Ils consomment de l’énergie, comme le cerveau humain. Et c’est un des rôle de la nourriture.
Les IA ont besoin d’apprentissage, comme les enfants.
La reproduction dont l’un des rôle est l’échange d’information peut également trouver de nombreux parallèles dans le monde numérique.
Pour les sentiments, c’est un peu comme une machine à état servant à régir les échanges sociaux… un peu comme dans un protocole.

Dans ce cercle bien limité que fait une machine, ce que l’on voit dans les sciences fictions, elle recherche une information, et la transmet. Avec l’IA elle donnera un point de vue synthétisé par son moteur IA, mais aucune conception imaginative de sa part, tout simplement parce qu’elle n’a pas les besoins physiologiques et sentimentaux de l’humain. Et ça, même si les routines qu’on lui injectera, amélioreront le résultat de ses transmissions, il ne sera que le fruit d’un moulinage binaire.

Mais l’intelligence artificielle, ça ne se limite pas à simplement coder des actions avec « routines » qui définissent les actions.
On peut (par exemple) utiliser des techniques émulant le fonctionnement de neurones telles que celles qu’on possède dans le cerveau. Ensuite, on les connecte virtuellement entre elles et on soumet le tout à un apprentissage, comme pour un être vivant.
Et avoir de l’imagination est tout à fait possible pour une IA.

Jusqu’ou pourra aller, seul le futur le dira. Mais quand j’ai commencé à jouer avec ce genre d’algo, c’était il y à près de 40 ans.
A l’époque, c’était déja fascinant, mais la puissance des machines limitaient énormément les possibilités. Mais quand on voit ce qu’on en tire aujourd’hui, on peut imaginer ce qu’on tirera peut être demain.

Bref, un bon conseil, ne faites pas trop de suppositions sur le futur, on est souvent surpris.

Ca me fait penser a l’application “ton amie virtuelle” sur Android, faite par un français . Elle est impressionnante, peut faire la tête si on l’insulte et donne l’impression d’un conscience ….

À mon humble avis, c’est plutôt un problème de perception émotionnelle que peut avoir l’homme vis à vis de la machine.
Plus le système numérique donnera l’illusion d’être le miroir de la complexité biologique, plus cela provoquera des réactions contrastées chez l’être humain.
au même titre que l’on peut s’émouvoir d’une oeuvre cinématographique ou artistique, face à un ia qui arrive à simuler les sentiments humains, on ne restera pas indifférent et certainement que l’impact psychologique sera perturbant.

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au même titre que l’on peut s’émouvoir d’une oeuvre cinématographique ou artistique, face à un ia qui arrive à simuler les sentiments humains, on ne restera pas indifférent et certainement que l’impact psychologique sera perturbant.

Tout à fait, et d’ailleurs, vous soulevez un problème de société potentiel.

Le cinéma, la plupart des gens comprennent encore assez bien que c’est une fiction ou des acteurs jouent la comédie devant une caméra.

Au contraire, pour l’IA, la majorité des gens ne comprennent absolument pas comment ça fonctionne.

Et quand on voit que même un ingénieur peut s’y tromper, ça laisse imaginer tout ce que des personnes beaucoup moins instruites pourraient se mettre à croire… ou à faire croire.

Bref, on aura pas fini de « s’amuser » dans le futur…

Et quand je dit « s’amuser », c’est assez cynique…

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Et de ce fait valide le test de Turing

Les cerveaux ne sont que des machines. Et ressentir n’est qu’une réaction qu’on de liait à imaginer différente des autres.
Serge Rochain