Google annonce une percée significative dans le domaine de l’informatique quantique. Sa nouvelle puce, Willow, octroie une accélération computationnelle phénoménale, tout en réduisant le taux d’erreur inhérent à cette technologie.
Des annonces, encore des annonces…
Les PC quantiques persos viendront plus vite qu’on ne le pense… Comme pour l’informatique classique.
Personnellement, j’attends déjà des PC fixes ARM avec GPU standard.
Puis pourquoi pas, si je suis encore de ce monde d’ici là, une technologie qui remplacera ARM pour encore plus d’efficience et seulement là, on devrait voir apparaitre le Quantique pour les particuliers.
Ce n’est donc pas pour demain.
On est encore très très loin d’avoir un truc exploitable par des grosses entreprises, alors les particuliers…
Et surtout, il n’y a à peu près aucun cas d’usage grand public qui justifierait un périphérique d’accélération quantique.
Et je dis bien un périphérique, pas une machine entièrement quantique : pour l’écrasante majorité des tâches, ça n’a strictement aucun intérêt de remplacer un processeur classique par un processeur quantique. Au contraire même, un processeur classique est plus rapide.
L’informatique quantique intéresse particulièrement certains domaines : je ne vois pas à première vue quel problème mathématique a été résolu en 5 minutes mais s’il s’agit par exemple de trouver les facteurs premiers d’un très grand nombre alors ça ouvre la porte pour casser les chiffrements actuels basés sur cette propriété… Ce qui donnerait un avantage majeur à ceux disposant d’une telle technologie.
J’ai bien compris que les qubits sont surtout intéressant pour le calcul. Ce que je voulais dire par
:
On aura des machines quantiques plus vite qu’on ne le pense, comme pour l’informatique « classiques ». Au début, les ordis étaient énormes , et mais je pense que vous le savez mieux que moi pour l’avoir vécu (?). Je pense que ces machines seraient très utiles pour héberger soi-même de « IA » puissantes sur son PC. Vous voyez d’autres cas d’utilisation? Aux débuts des ordis, on n’en voyait pas tout les usages, oh non.
Toujours la même erreur de traduction entre l’échelle longue pour la France, et l’échelle courte anglo-saxonne. Même ChatGPT se trompe des fois.
En France un septillion fait 10^42 alors qu’au US ça fait 10^24. Pour la France 10^24 ça fait un quadrillion soit un Yota. Le mot Yota est universel.
Je suis pas si vieux que ça
Et non, les situations ne sont pas du tout comparables.
Dans l’informatique classique, on était initialement très loin des limites de la physique, et les progrès sont donc allés très vite, avec des gains énormes dans des domaines utiles au quotidien pour des centaines de millions de personnes pour un coût relativement faible.
L’informatique quantique elle doit se battre avec les limites de la physique, la progression coûte très cher, pour des gains qui sont totalement inutiles à l’écrasante majorité de la population.
Même pour l’IA, je vois pas un accélérateur quantique avoir une grande utilité pour le grand public. Un bon GPU travaille déjà très bien, et la plupart des applications de l’IA nécessitent de travailler sur des très gros volumes de données, ce que les circuits quantique sont très loin d’arriver à faire, leurs I/O sont très lentes.
Vous m’avez convaincu…
Après je pense que la meilleure chose à faire est de Wait and See comme le dise les britiches, plutôt que de spéculer.