Après un échec cuisant il y a quelques années, Google semble bel et bien décidée à se relancer dans le secteur des dossiers médicaux. D’après Stat News, la firme de Mountain View vient de lancer un programme expérimental pour obtenir des retours utilisateurs dans ce domaine.
il n’aura jamais mon dossier médical, ni quoi que ce soit de ma part ! google est une entreprise à qui je n’ai pas la moindre confiance, ni les autres groupes qui écrasent la concurrence.
Effectivement, peu intéressant réellement pour le moment.
Ces plateformes privées (américaines) ont pour objectif de créer des partenariats très lucratives avec des assurances de santé (privé évidemment) ou des organisations de professionnels de la santé (médecins, laboratoires, etc.). Or aux États-Unis surtout, ce sont des services qui vont utiliser ces données pour non pas améliorer réellement leurs offres auprès des individus, mais généralement essayer de voir ce qui sera le plus intéressant pour leur porte-feuille.
1/ prix d’un médicament / remboursement d’un médicament
2/ retrait ou limitation de prise en charge d’un problème de santé (trop coûteux, trop répandu)
3/ etc.
Si ce type de dossier médical doit exister (et finira par exister), cela doit rester dans le domaine public et encadré par une forte législation gouvernementale.
Et là, cela peut aider la Recherche médicale : avoir des données globales anonymisées pour des études plus larges, prioriser ou investir dans des traitements touchant une partie de la population (risque/sévérité, augmentation, etc.), prioriser la logistique, le matériel ou le personnel soignant (formation, équipement, etc).
Imagine ma surprise quand me dermato a pris une photo avec son iphone perso et me l’a envoyée depuis son GMail perso et me dit ensuite « je vous montre, j’ai bien effacé la photo de mon smartphone »…
Jamais je ne confierais ma santé à un GAFA.
Ça doit rester de la responsabilité des services publiques.
La France à confié nos dossier à Microsoft et c’est de là que les politiques parlent de GAFA et plus de GAFAM. Gros silence de la CNIL