Commentaires : Fusion nucléaire : un pas supplémentaire réalisé grâce à l'IA

Sur le terrain de la fusion nucléaire, l’intelligence artificielle pourrait bientôt jouer un rôle majeur. Des chercheurs de l’École Polytechnique de Lausanne (EPFL) ont annoncé être parvenus à optimiser le façonnage du plasma en procédant par apprentissage par renforcement profond.

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J’espère qu’ils réussiront et qu’on pourra avoir de l’électricité pas chère. Hope :relaxed:

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Merci pour cet article.
D’un point de vue scientifique je trouve ça très intéressant d’utiliser l’IA pour controler le plasma d’un Tokamak.
Si j’étais scénariste de film apocalyptique je dirais : mais oui, confions la gestion de la fusion à une IA et relions-la au web pour qu’elle continue a progresser (:

Pas chère, je n’y crois pas vraiment. Le deutérium et tritium nécessaire à la fusion est encore disponible en très faible quantité et l’industrialisation de ces éléments n’est pas encore présente.

En revanche, de l’électricité durable et avec des déchets facilement dégradables, avec des risques écologiques très faibles, ça, sans problème. Et je suis très optimiste quand je vois les avancées actuelles sur la fusion.

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Quel monde merveilleux que celui d’une énergie bon marché !..
Nous nous retrouverions dans les conditions de nos grands parents qui usaient et abusaient des énergies fossiles pour lancer des grands programmes et projets ambitieux de découvertes et d’amélioration de vie en société sans pour autant nuire à notre environnement.
Seras-ce alors le paradis sur terre ?..

En avant la fusion contrôlée, au boulot les gars !

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l’énorme différence est qu’il l’ont fait avec une énergie polluante et dans le cadre d’une non prise de conscience de l’environnement global (carrément pas un concept pour 99.9% de la population a l’époque, surtout si on remonte aux premiers impacts, à la fin du 19ème siècle)

contexte différents, prise de conscience différente, résultats différents.

Remplacez « des énergies fossiles » par simplement : « de l’énergie ». Et vous comprendrez ce que je veux dire.

je le comprends, mais le raisonnement… est faux.
ce qui a bousillé le climat et la santé au 19ème, ce n’est pas l’énergie, c’est qu’elle était fossile.
Et pour la non-fossile, c’est la dilapidation d’une ressource naturelle qui participait elle aussi a l’équilibre : raser des forêts pour les bruler ou pour le charbon, tuer les baleines pour la graisse.

le Smog, la grande puanteur, les cancers des PF et finalement le réchauffement global, c’est encore et toujours l’effet de bord du fossile.
Je ne dis pas que modifier massivement le paysage via le sur-abus d’une énergie abondante n’ait pas d’impact, mais que la majorité écrasante des externalités étaient dûes au caractère fossile de cette énergie.

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L’IA, c’est vraiment super, mais ce n’est pas la panacée. Utiliser une IA pour stabiliser un plasma de fusion ? Pourquoi pas… quand on aura des réacteurs fonctionnels.
En attendant, ça n’apporte pas grand chose à la compréhension des mécanismes sous-jacents. Or, c’est bien le but d’ITER : essayer de mieux comprendre les plasmas de fusion, les conditions de leur stabilité, etc.
Ce côté « boîte noire » est un peu à l’opposé de la démarche de recherche.
Après, pour optimiser la production d’énergie, pourquoi pas ? Mais encore une fois : sur des réacteurs autre que « de recherche ».

J’ai peut être trop regardé Wargames lorsque j’étais gamin mais les mots nucléaire et I.A dans la même phrase ne me plaisent que moyennement.

Tu as deux façons de faire :

  • soit tenter de comprendre ce qu’il se passe dans un système ultra cahotique et y aller à l’algorithmique déterministe, avec éventuellement des décennies perdues - si tant est que tu y parviennes.

  • soit accepter qu’il y a des schémas et des proxys qui font un très bon job et y vont quasiment à l’intuition, (ou plutôt à la reconnaissance visuelle d’un moment précurseur de disruption).
    tu n’as pas forcément besoin de connaitre le fonctionnement exacte d’un missile qui t’arrives en pleine tronche pour l’éviter : en reconnaitre le bruit et quitter la zone visée peut être bien plus efficace.

Le but d’ITER n’est pas uniquement de faire de la recherche, mais de prouver une industrialisation possible.
Les très bons pilotes d’essais n’étaient pas forcément des théoriciens, mais des mecs qui y allaient « aux fesses ».

Je pense que tu balayes d’un revers de main une voie ultra prometteuse et très pragmatique pour résoudre un problème.