Contrairement aux rumeurs qui circulaient, les marges d’erreur des radars routiers resteront identiques en 2025. On fait le point sur ces tolérances techniques, qui varient selon le type et l’emplacement des radars.
Lorsque l’on se réfère à la source Légifrance, on constate en réalité qu’il s’agit de l’exigence de marge technique DU MATERIEL ( pour qu’un radar soit valide )
Dans votre article vous confondez cet marge avec celle appliquée à la verbalisation, qui peut certes être chosie comme égale, mais peut tout aussi bien être supérieure.
Autoroutes urbaines en France: 90, 80, 70,50
Au Luxembourg: 90 aux heures de pointe et 130 le reste du temps…
Ne pas oublier que la marge technique de 5% est due à une marge d’erreur des radars pouvant atteindre ~3% (de mémoire - pour les radars laser - pour tous les radars fixe selon l’article 5 sur legifrance).
On peut se faire flasher à 101km/h retenu pour une vitesse mesurée de 106km/h mais une vitesse réelle de 102,9km/h.
Idem pour les radars mobiles, tolérance de 10% et erreur max de 7% → flashage à « 101 » pour 111 mesurés et 104 réels.
Par contre : les indicateurs de vitesse des voitures ont aussi une erreur. Quand je roule à 105 compteur, je suis en fait proche de 102km/h. Chacun peut vérifier sa voiture, avec Waze par exemple.
Waze n’est pas un instrument de mesure très fiable, le GPS sur satellite l’est bien plus
tout a fait, et cette marge n’est pas QUE celle du radar, en effet le compteur de vitesse dans les vehicules a egalement une tolerance de precision dependante de la vitesse. donc meme si le radar avait 1km/h de precision a 130km/h, cela peut ne pas etre le cas des vehicules, ouvrant la possibilité, si on appliquait 1kmh de se retrouver avec un usager de bonne fois, a la bonne vitesse (dans l’habitcale), mais mesuré en infraction
Non, le compteur de vitesse de la voiture n’a aucune tolérance d’erreur à la baisse : s’il affiche 130, tu es peut-être à moins de 130 (de mémoire, il peut indiquer jusqu’à ~5% de plus que la vitesse réelle), mais pas à plus.
Sauf si tu as une voiture qui n’est plus conforme à son homologation, par exemple si tu as monté des pneus plus grands que les tailles homologuées pour ta voiture. Mais dans ce cas tu es en tort.
EDIT : c’est le règlement 39 CEE-ONU qui fixe la marge d’erreur des compteurs de voiture, la vitesse qu’ils indiquent doit être supérieure ou égale à la vitesse réelle et inférieure à 110% + 4 km/h de la vitesse réelle.
Donc par exemple si tu roules à 130 km/h, un compteur conforme affichera entre 130 et 147 km/h.
Et si un compteur conforme afficher 130 km/h, c’est que ta vitesse réelle est entre 114.5 et 130.
sur une voiture neuve ou non modifiée, oui.
sur une voiture qui a 10 ans, meme en ne changeant pas les dimension de jantes / pneu ou en fasiant d’autres modifications non conformes…pas forcement justement
L’usure fait augmenter l’erreur à la baisse, pas à la hausse.
Et Waze c’est un GPS basé sur quoi exactement ?
Soit vous vous êtes trompé, soit ce que vous dites n’a aucun sens. En Europe, notre GNSS est Galileo et non GPS. Galileo offre maintenant une meilleure précision que GPS (dont la grande précision est réservée aux militaires américains). Waze est un logiciel de navigation, il utilise la constellation du système de positionnement sur lequel est calé le téléphone, c’est à dire Galileo en Europe si le téléphone à moins de 10 ans, Glonass en Russie, GPS dans le monde entier si aucune alternative (il y en a d’autres), etc… Ce n’est pas Waze qui capte les porteuses et fournit les informations nécessaires à la trilatération. Ces informations sont les mêmes pour toutes les applications, car c’est la puce dédiée qui les capte (via des antennes, interne sur les smartphones) et les fournit.
La fiabilité du positionnement et du calcul de la vitesse dépend du nombre de satellites dont la puce capte suffisamment bien la porteuse. Globalement, sur route dégagée (sur autoroute par temps dégagé par exemple), l’indication de vitesse sur un logiciel de navigation est assez fiable et plus proche de la vitesse réelle que l’instrumentation de bord (qui est volontairement optimiste).
sûr de ça ?
il me semble (sans certitude aucune) qu’il se basait sur le positionnement par la triangulation des antennes téléphoniques du fait de la carte SIM intégrée dans le tél.
Après, que ce soit les marques GPS ou Galileo ou autre ne change rien au problème global, je cite GPS comme le système en généralité.
Waze c’est la même chose que Google Maps, du positionnement par satellite. Donc plutôt précis pour un calcul de vitesse à l’échelle d’une voiture.
Non, Waze utilis les GPS et co. Waze - Wikipedia
This article is about the GPS navigation software.
Avantage sur Maps : Waze peut afficher tout le temps la vitesse actuelle. Alors qu’avec GMaps, parfois c’est seulement quand on roule au dessus de la limite, parfois jamais; je n’ai pas trouvé comment corriger cela.
Oui, je suis certain de moi, je connais bien la question et j’ai pris part au projet Galiléo en tant que mécène dès 1999. GPS est le nom du système américain, Galileo est le système Européen, Glonass le système Russe, c’est un abus de langage de dire « GPS » pour parler d’un GNSS. Et encore plus un abus de langage de désigner par le terme de « GPS » les logiciels de navigation. Le coeur du système ce sont les constellations de satellites et les puces sur terre dans nos appareils qui les captent et décodent leurs signaux.
La triangulation dont vous parlez concerne le GSM. Cela permet en effet de calculer la position de l’appareil, avec une très mauvaise précision sans commune mesure avec un système de positionnement par satellite.
Pour les GNSS, il s’agit d’une trilatération à partir de plusieurs satellites (en théorie au minimum 3, mais en pratique ce n’est pas suffisant). Une puce, reliée à des antennes internes, reçoit les signaux radio émis en permanence par les satellites. C’est cela et uniquement cela qu’utilisent les applications de navigation, nommées abusivement « GPS », telles que Waze, CoPilot, etc… La triangulation GSM est trop peu précise.
Il utilise le service de localisation fournit par l’OS du téléphone. Qui dans la plupart des cas est bien basé sur les satellites, la triangulation cellulaire/Wi-Fi ne vient qu’en complément quand la couverture satellite est trop mauvaise ou quand l’utilisateur a explicitement désactivé le positionnement satellite.
Sous Android par exemple, ça se choisit au niveau des autorisations de l’application, si on opte pour « exacte » c’est du satellite, si on opte pour « approximative » c’est cellulaire/Wi-Fi :
Il me semble qu’ils ne se calent pas sur une unique constellation, ils utilisent tous les satellites visibles pour maximiser la précision.
Par exemple avec GPS Status, je vois bien en même temps les satellites des différentes constellations :
Les différents symboles +, °, x, □ correspondent aux différentes constellations (respectivement Galileo, GPS, Beidou, et Glonass).
Ceux marqués en vert sont ceux actuellement utilisés pour calculer la position, et on voit bien sur la capture qu’on a en même temps des Beidou, des GPS et un Galileo en vert (et ce alors que je suis en France, donc y a pas de priorité sur Galileo par exemple, il y a 5 satellites Galileo que je vois sans les utiliser).
Oui, tout à fait, certaines puces GNSS récentes sont dites multi-constellations. Il faut que la puce en soit capable, tout comme le logiciel de navigation qui assurera la trilatération. Cela est censé améliorer encore la précision.