Je suis très content de ta réponse car elle montre que tu n’es pas quelqu’un de convaincu mais quelqu’un qui recherche une solution. J’avais peur de l’inverse, d’où la virulence de mon précédent post, c’était juste un test.
Les efforts effectués jusqu’à ce jour sont nul. Il faut être clair, ils n’ont servit à rien, si ce n’est peut être de passer de 2.5°C en plus d’ici 2100 à 2.4°C en plus.
L’écologie actuelle essaie de nous dire qu’il faut sauver l’environnement mais c’est un énorme biais car elle ne voit ça que par un faux dilemme: sauver l’environnement en ne consommant plus ou alors ne pas sauver l’environnement en consommant encore plus, alors qu’il y a de nombreuses autres solutions.
Tout d’abord, le point qu’on ne pas en avant quand on est écolo: si les activités humaines s’arrêtent totalement aujourd’hui, donc qu’on ne rejette plus rien, qu’on ne consomme plus rien, même pas le dioxygène qui fait fonctionner notre corps, l’augmentation de la température de 1-2°C d’ici 2100 aura déjà lieu car c’est un phénomène lent.
Par contre, ce dont on parle moins aussi, quand on est écolo, c’est que l’amazonie ne sert plus à grand chose: la forêt est mature donc elle rejette quasiment autant de CO2 qu’elle en consomme.
A côté, le capitalisme est bien plus bénéfique que la récession: le capitalisme encourage l’innovation et justement, elles existent. Il faut voir qu’aujourd’hui on est non seulement totalement indépendant de la nature (désalinisation de l’eau de mer, engrais traitement des sols, production énergétique, purification d’air et j’en passe) mais en plus de ça on est sur le point de réussir à adapter la nature à nos usages (de nombreux projets/ test en cours sur des systèmes de recyclage du CO2 atmosphérique). Ça me rappel un projet que j’ai vu il y a quelques temps et dont je ne me souviens plus du nom (promis, si je le retrouve, je te l’envoie) qui consistait à faire pousser des plantes à croissance rapide et forte absorption de CO2 pour ensuite les passer dans des centrales thermiques avec des filtres pour récupérer le CO2 et l’enfouir à la manière des déchets nucléaires, ce qui sera bien meilleur que n’importe quelle forêt.
Du coup, récapitulons: on crée nos médicaments en laboratoire, on maitrise nos production d’eau potable à partir d’eau de mer et on fait pousser n’importe quelle nourriture dans n’importe quel sol. On a des projets sérieux pour produire de l’O2 et capter le CO2 tout en produisant de l’énergie. Ce qui veut dire qu’on a de l’eau, de la nouriture, de l’air et de l’énergie, à savoir tout ce qu’il nous faut pour vivre.
Du coup, pour moi, la question n’est pas de savoir si on va disparaitre ou non si on n’est pas écolo car tout me laisse à penser que non, la question c’est: est-ce que je veux protéger une nature dont je ne suis pas dépendant?
Bah étonnamment oui. Oui je veux protéger cette nature dont je ne suis pas dépendant car je la trouve belle et surprenante, car je veux que mes enfants fassent des tours en forêt quitte à tomber sur un sanglier, car je veux qu’ils naviguent sur des étendues bleus, car je veux qu’ils rencontrent des écureuils, des mulots et des rouges-gorges, je veux que si ils le désirent, ils puissent partir explorer l’Amazonie ou les steps de Sibérie. Donc ouai, je fais aussi des efforts de mon côté mais est-ce que j’ai peur de ce que sera l’avenir? Un peu. On ne disparaitra pas mais ça m’embêterais de n’avoir que du sable et du béton à montrer à mes gosses et de ne leur faire connaitre le vert qu’à travers les livres.