L’Assemblée nationale a adopté, mardi soir à une large majorité, le projet de loi visant à sécuriser et réguler l’espace numérique. Un texte fourmillant de mesures phares, qui doit s’avérer fondateur.
Voter la loi, c’était la partie facile. La faire appliquer sera plus difficile. Je suis curieux de voir comment ils vont s’y prendre.
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Les fournisseurs ont de beaux jours devant eux avant que la loi soit promulguée 
et LREM créa l’enfer de l’internet.
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Applaudissez, braves citoyens, applaudissez…
Si le deepfake a été généré par un gus à l’autre bout du monde et partagé sur un réseau pas mainstream?
Le gouvernement peut intercepter le n° de la ligne SMS pour l’alerter si le citoyen tape sur un lien malveillant?
Harcèlement : toujours le problème du deep/dark social et les meutes de loup parfois introuvables. Bien sûr ce qui est visible sur le Web n’est que la partie émergée de l’iceberg. Taper sur les plateformes, mais c’est déjà trop tard. Le mal est fait.
Les hommes politiques disent… mais ne font pas ! 
Le nom du credit photo 
Dilok Klaisataporn, ca ne s’invente pas.
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En effet, c’est bien beau les déclarations d’intention, mais si ce n’est pas suivi d’actions concrètes, ce n’est que du vent. Certains hommes politiques ont fait toute leur carrière avec cette méthode.
Pour s’attaquer à une industrie aussi puissante et tentaculaire, il faut du courage politique, du courage juridique ET des moyens techniques. Pour les deux premiers, j’éviterai de me prononcer pour rester poli, mais pour l’aspect technique, je ne vois pas vraiment pas ce qui peut être fait.