Commentaires : Fake news : les réseaux sociaux affaiblissent notre esprit critique, selon cette étude

Pourquoi certaines personnes tombent systématiquement dans le piège des fake news qui se propagent sur les réseaux sociaux ? Une étude américaine vient de mettre au jour un facteur psychologique qui aveugle notre raison lorsqu’elle est confrontée aux flux d’informations qui abondent dans la sphère numérique.

Sans blague ! Et il faut une étude pour comprendre ça ?

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Ah trop de temps sur les RS toi ^^

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Et la télévision ? BFM et cnews ?

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La télévision on ne l’a pas h24 dans sa poche, on ne la consulte pas dans le bus entre 2 arrêts ou dans la salle d’attente du médecin, le téléphone et son cortège de TikTok malheureusement oui.

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Les jeunes ont tendance à questionner l’autorité et à montrer une certaine forme de défiance face aux médias établis, malheureusement les agents hostiles en font leur terrain de jeu et les confortent dans leurs opinions par leurs manipulations.
D’après une étude aux US seuls 16% des moins de 26 ans font vraiment confiance aux infos.

@Kriz4liD pour la TV il faut regarder l’influence que ça a sur les 50-75 ans.

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:rofl: Très drôle … ou pas !

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Perso je suis dans la case 50 (malheureusement) mais je n’ai plus de télévision depuis 25 ans et je m’en passe très bien. Il est amusant de regarder via free les chaines TV durant 1h car cela permet de voir qu’en 25 ans rien n’a changé. Toujours les reportages sur la police au Cap d’Adge, sur l’autoroute, en banlieu… Les mêmes idioties avec en plus de la TV réalité.
Pas non plus fan de TikTok et autres et c’est dommage car ce sont d’excellents outils si ils n’étaient pas remplis de complotistes et de maga.

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On découvre l’eau chaude !

Et l’IA alors ? N’est-ce pas aussi une facilité proposée pour éluder un maximum l’effort intellectuel, la connaissance, l’apprentissage d’un savoir faire … on aura sans doute une « étude » bientôt à ce sujet …

Les relations sociales sont très importantes chez les jeunes personnes. Elles apportent le sentiment d’appartenance à un groupe et la reconnaissance sociale qui va avec. Ce qui perturbe ce fonctionnement très sain soit dit en passant, c’est la disponibilité de ce média malsain. Parce que, là, le besoin de reconnaissance n’a plus de limite et peu importe l’information véhiculée. Ce n’est pas l’information qui compte mais ce qu’elle apporte à celui ou celle qui la diffuse. Outre le manque d’esprit critique, j’aurais ajouté le désintérêt pour les apprentissages académiques, scolaires, hypothèse à tester chez cette population en tant que terrain favorable à ce fonctionnement psychologique. Et c’est problématique pour leur avenir. Mais croient-il en un avenir ? Comment sont-ils éduqués ? Les problèmes sociaux sont aussi plus forts que tout.

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Est ce qu’il y avait vraiment besoin d’une étude pour ça ? On s’en rend tous compte au quotidien …

C’est vrai ils prefèrent faire confiance à twitter et facebook et aux complotistes … je en sais pas qu’est ce qui est le mieux … en plus ton étude ne parle pas des réseaux mais de l’administration de la politique police militaire et des médias généraux. De plus est ce qu’on peut vraiment considérer comme représentatif une étude de 2023 sur 3114 personnes …

Il y a une grosse différence entre une information biaisée et un matraquage de fausses informations.
Pour BFM ou CNEWS, on sait qui est derrière et comment les choses sont interprétées et on a accès facilement une information « de l’autre bord ». C’est nettement plus insidieux sur les RS, on on ne peut pas trouver le contre-point d’une opinion, les algos t’enferment dans leurs filets.

Pas de raison que cela change du tout au tout en 2 ans… :smiley:
Et si le panel est bien choisi (pas trop de biais de sélection), 3000 personnes suffisent pour avoir une très bonne représentativité sur les US (moins de 2% de marge d’erreur et plus de 95% de niveau de confiance).

Maintenant, est-ce que cela s’applique à l’Europe en général ou à la France en particulier? On a tendance a avoir les mêmes problèmes avec un peu de retard, mais est-ce 2 ans ou plus? :stuck_out_tongue:

Heureusement qu’en médecine on ne raisonne pas comme ca parce que si 3000 personnes suffisaient à mettre un médicament sur le marché on serait dans la sauce.
Sinon t’oublies un changement majeur quand même depuis 2023 c’est Trump le président et autant te dire que rien que pour cette raison cette étude ne vaut plus rien du tout …

Il y a sans doute pas beaucoup d’essais cliniques de médicaments qui ont été fait sur des cohortes de plus de 3000 personnes hein… Quelques milliers, c’est plus la taille d’une étude épidémiologique que d’un essai clinique de médoc.

Tiens, petit exemple pris un peu au hasard, essai clinique de phase 3 (la dernière avant commercialisation donc, et celle avec le plus grand échantillon) pour un médicament contre la fibrose pulmonaire idiopathique, 372 patients : ClinicalTrials.gov

Un autre, pour une nouvelle molécule pour réguler le diabète de type 2, là aussi en phase 3, 393 patients : ClinicalTrials.gov

Et en plus forcément, ça veut dire encore moins de patients qui ont effectivement reçu la molécule testée, puisque dans un essai clinique digne de ce nom, y a forcément toujours un groupe témoin, soit sous placebo, soit sous un traitement dont a déjà préalablement quantifié l’efficacité et les effets secondaires (là par exemple, dans la seconde étude, le groupe témoin reçoit de l’insuline glargine).

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Si tu savais à quoi perdent leur temps certains chercheurs dans certaines universités en étant subventionnés pour ça…j’ai vu passer un jour une « étude » qui portait sur l’énergie nécessaire pour traîner un mouton sur différentes surfaces. 19022607171932975

Pour ce qui est des études loufoques et généralement inutiles, il suffit de regarder la liste des vainqueurs des prix Ig Nobel pour bien se marrer. ^^

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Et si on veut savoir de quoi on parle on fait un peu de maths et on calcule la taille d’un échantillon :sweat_smile: comme ici

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La médecine n’a pas grand chose à voir avec ce genre de statistiques. On peut avoir des échantillons très faibles et une bonne précision (traitement d’une pathologie très bien connue et un test ciblé), ou au contraire faire une étude épidémiologique ou on étudie une population entière pour en faire ressortir des tendances! :smiley:

Je sais bien c’est mon boulot … mais si on était aussi peu regardant sur le panel ça donnerait de sacrés dingueries … Même si un nombre minimum n’existe pas les données que tu dois fournir doivent être suffisamment étoffées et toucher la quasi totalité des personnes à qui le traitement va être administré.
Là si tu prends 3000 jeunes du même état (généralement soutenant un même parti celui de leur gouverneur) tu fausses déjà l’étude (on a aucune donnée sur ça on te donne le chiffre rien de plus, pas le sexe, la provenance, …)
Bref pour moi ces chiffres ne valent rien. Et en tant qu’Américain et médecin, je le vois tous les jours. Maintenant on se demande même pourquoi on est encore là puisque les patients ont déjà trouvé leur diagnostic sur les réseaux sociaux …
Les problèmes cardiaques à cause du vaccin Covid, c’est du quasi quotidien. Quand tu interroges les gens et tu leur demandes s’ils ont eu le virus la plupart te disent oui. Et quand tu leur demandes s’ils ne pensent pas que le virus lui même peut en être responsable alors là il y a une étincelle mais certains persistent … c’est le vaccin pas le virus

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Oui, le domaine d’étude a toute son importance aussi et cela fait varier le seuil de précision accepté avec la statistique p : le probabilité de se tromper quand on accepte notre hypothèse de base, le rejet de l’hypothèse nulle. Il y a des domaine où l’on accepte un p<.1, <10% de chances de se tromper quand on affirme quelque chose et d’autres où cela n’est pas acceptable du tout si cela met une population en danger. Dans les domaines sensibles, on va privilégier les résultats avec un p<10^-7 (10 puissance -7, sept chiffres après le 0, ), c’est à dire où l’on a moins de 1/1.000.000 de chances de se tromper. Pour illustrer.