Commentaires : Face au renforcement de la surveillance en Suisse, Proton choisit l’exil numérique pour son IA

Le ton est mesuré, mais la décision est ferme. En annonçant qu’il n’investira plus un centime en Suisse tant que le flou sur la surveillance persistera, le PDG de Proton donne corps aux menaces qu’il proférait depuis plusieurs mois.

Avec des projets de lois de surveillance un peu partout (en UE : Chat Control toujours en cours de débat avec un vote prévu en octobre, ajout de portes dérobées dans les applications utilisant le chiffrement etc.), l’herbe ne sera pas forcément plus verte ailleurs dans les années à venir.

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Sauf que les 2 modifications de lois en Suisse sont vraiment plus pernicieuses:

Elles visent à imposer en Suisse une surveillance de masse jugée pourtant illégale, non seulement dans l’Union européenne mais aussi aux Etats-Unis»

Les nouvelles règles suisses obligeraient les services de messagerie cryptés, comme Whatsapp ou Proton, à identifier et à conserver les données de leurs utilisateurs et utilisatrices pour, si besoin, transmettre ces informations aux autorités.

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« conserver les données de leurs utilisateurs et utilisatrices pour, si besoin, transmettre ces informations aux autorités. » effectivement c’est super grave en soi que les autorités disposent d’un accès sous contrôle judiciaire why not mais pas comme celà car là c’est de la surveillance de masse.

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« Illégale aux USA », eux-mêmes qui ont des programmes top secrets de surveillance et ne se gênent pas pour aller piocher les infos qu’ils veulent sur les citoyens sans besoin d’attendre les lois. Autant être transparent depuis le départ et appeler ça de la surveillance de masse sans détour. Si ça arrive en Suisse, je pense ceci dit que des gens vont être mal à l’aise, principalement ceux qui jouaient sur la protection de la vie privée pour des choses pas toujours propres comme le blanchiment d’argent sur des comptes suisses et autres où on posait pas trop de questions…

T’inquiète, ils s’en prennent à des boites d’informatique qui ne sont pas nombreuses, mais les banques qui grouillent, pas touche !

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Il y a beaucoup plus de « boîtes d’informatique » que de banques.

La Suisse possède une loi sur le blanchiment bien plus contraignante que certains Etats. Les banques véreuses y ont ouvert des succursales. Sur le territoire national ce n’est plus la fête du slip.

A part ça ce départ ou non-développement ne me chagrine pas. L’IA est un gouffre énergétique et on ne déborde pas de ressources électriques en Suisse selon la droite gouvernementale.

Je ne parle pas des petites boites informatiques, mais de grosses boites genre Proton, WhatsApp ou autres. Vu le nombres de banques installées en Suisse, il n’y pas photo.

Je ne te parle pas des petites banques, mais des grosses. Il n’en reste plus beaucoup en Europe.

Et sinon, les banques suisses emploient 158 000 personnes, les boîtes d’informatique suisse emploient 176 000 personnes, et on compte en plus un trentaine de milliers de postes non pourvus faute de main d’oeuvre.