Ah merde ! Je peux leur faire un don où donc ?!
Perso je ne les plains pas, et à vrai dire même, je m’en cogne les ovaires de leurs conditions de vie, et tout le toutim
Comment dit-on déjà, quand cela se retourne contre le malandrin? KARMA!
ça ne légitime en aucun cas le comportement des brouteurs.
Je suppose que le journaliste qui a observé cette situation c’est empressé d’amener les preuves de maltraitance et d’esclavage de ces personnes aux autorités compétentes, afin que l’ensemble des coupables soient arrêtés et condamnés à une peine dissuasive (notamment après que la police soit « descendue » dans leur repère). Car sinon, j’espère que le journaliste comprend qu’il est complice et responsable du traitement de ces gens (qui vont donc continuer leurs exactions) et qu’il arrive encore à se regarder dans la glace.
J’ai connu, à l’époque du Minitel, les premiers plateaux avec les nanas qui tchattaient, elles étaient surnommées « les jouisseuses en rang d’oignons », souvent d’origines maghrébines, leurs « manageurs » les payaient au lance-pierre, leur imposaient des plannings « chargés » et si elles se plaignaient, ils les menaçaient de révéler à leurs familles ce qu’elles faisaient…
Pas besoin d’aller au bout du monde pour trouver des conditions de travail scandaleuses, mais il faut aussi ne pas fermer les yeux ou tourner la tête de l’autre côté.
J’ai autant de compassion pour ces petites mains qu’eux en ont pour les victimes de leurs actes.
L’article source anglais est assez étonnant, le début titille presque notre compassion mais la deuxième partie casse complétement cela, surtout car les ex-« employés » interrogés ne semblent pas du tout regretter leurs actions mais uniquement leur propre traitement.
« No, the job was nice, but the company, not good »
“I really like the job. Even if it’s scamming, for me, it’s outsmarting others.”
If he wasn’t beaten by his supervisors, he would have liked to stay in the company
J’aime aussi la fin de la phrase ou ils parlent de leur « frustration » (fichus policiers, ils auraient pu faire ça en début de mois quoi ;)) )
« They were paid as expected for the first month — $700 to $1,000 — but after that, cuts of $100 or more were taken from their salaries, and they didn’t receive any payment for their work in the month they were rescued. »
(En sachant quand même qu’un homme de 35ans a bossé pour un boulot légal (centre commercial) pour gagner 200$/mois avant de partir pour celui-la ou on lui avait promis 700$, et que 500$ semblerait être un salaire « potable » pour un boulot normal sur l’ile ou ils vivaient)