Durant leur semaine de travail, les employés se reposent bien volontiers sur le ticket restaurant pour payer leur déjeuner. C’est une aide sociale qui ne date pas d’hier et qui aujourd’hui, à lui seul, représente 8 milliards d’euros de chiffre d’affaires en France. On revient donc sur l’évolution de ce coupon en papier, de sa création à son entrée dans l’ère du numérique pour devenir un ticket restaurant dématérialisé. Quel avenir lui réserve-t-on en entreprise ?
J’ai malheureusement cette carte.
Ca a malheureusement un énorme désavantage qui n’est pas cité dans l’article c’est que la carte impose une limite par jour et non par paiement comme avec le papier. Cette différence a un impact énorme pour ceux qui sortent peu ou qui sortent en groupe.
C’est totalement inadapté pour ceux qui mangent au bureau, sont en télétravail ou vivent dans la campagne. C’est pensé que pour ceux qui ont 2H à perdre à midi, travaillent en ville proche d’un restaurant et aiment y manger.
Du côté de l’écologie c’est une catastrophe pour dépenser 150€ il faut faire 6 allers retours en voiture à cause de cette limite alors que sans limite on pourrait en faire un seul. Niveau temps perdu c’est aussi une catastrophe. Et impossible d’utiliser les drives pour gagner du temps, les cartes ne passent pas en ligne ! Aucune possibilité de paiement en plusieurs fois (débit de 25€ par jour) prévue.
Accepter la carte n’est hélas pas obligatoire pour les commerçants.
Trouver quelqu’un qui l’accepte est souvent un parcours du combattant, même dans des lieux ultra touristiques la quasi totalité des marchands de glaces ne l’acceptent pas. Ca passe mieux chez ceux qui font la glace en version servie dans du verre à table mais le prix n’est pas le même.
Pour les restaurants mieux vaut aller uniquement dans des grands groupes pour être tranquilles.
En supermarché il y a encore des groupes comme Lidl qui ne font pas l’effort de prendre la carte.
La version Swile est une des pires car il n’y a pas de procédure de conversion du solde restant en papier comme certains concurrents. Donc impossible de profiter de l’avantage du papier qui permet une limite par paiement et non par jour.
Bref on nous restreint notre liberté en nous imposant des montants quotidiens et des commerçants.
Faudrait revoir la fiscalité afin que les entreprises ne voient plus d’intérêt dans ce système par rapport au système de panier repas qui est bien mieux pour les employés car sans contrainte.
En tant que restaurateur indépendant, le système des cartes demat de TR est une hérésie. Depuis son adoption et sa mise en place, les commissions ont explosée. Je suis passé de 2,5% avec le papier à près de 8% avec la carte auquel se rajoute les frais de commission de mon terminal bancaire…
Les sociétés qui jouissent du système sont un lobby très bien implanté car le gouvernement est complice de cette fraude.
La solution pour nous restaurateur ? Seulement ne pas la prendre et refuser à des clients qui ne comprennent pas qu’ils ne peuvent pas utiliser un système dont ils ont la jouissance et qu’on incite fortement à prendre…
Ainsi, le seul choix c’est accepter de perdre 10% de ta marge ou perdre des clients… Et qu’on ne me dise pas que les TR incitent les gens à aller au restaurant. Nous sommes le seul pays au monde à avoir ce système et pourtant il y a des restaurants dans tous les pays… Et je suis persuadé qu’en donnant des paniers repas, j’aurais autant de salariés et de personnes qui viendraient manger…
On incite pas les clients à prendre la carte, c’est donné par l’entreprise à l’ensemble des salariés sans demander le moindre avis sur la question. C’est un peu comme les mutuelles d’entreprise on te file une offre sans te demander tes besoins. Les 2 trucs c’est du tu prends c’est comme ça pour tout le monde, c’est pas négociable. Si t’es pas content tu changes d’entreprise.
Ce sont les entreprises qui sont incitées car ça fait baisser leur impôts. Ce n’est pas de la générosité des entreprises comme beaucoup le pensent mais une simple optimisation fiscale.
En même temps, c’est justement pas pour ceux là que le ticket restaurant a été fait.
C’est discuté avec les représentants du personnel. Si tu estimes que tes représentants ne te conviennent pas, syndique toi, présente toi aux élections, etc…
Ça fait aussi baisser le tiens. Ce que tu touches en part employeur sur les tickets restaurants, tu ne payes ni charges salariales ni impôt dessus.
La reconversion en titres papier est interdite par la réglementation.
On ne peut pas comparer la mutuelle d’entreprise qui elle est obligatoire avec les titres restaurant.
Un salarié a parfaitement le droit de ne pas adhérer à la solution si il en fait la demande à son employeur.
Faux, quand on avait Edenred on pouvait le faire 2 fois par an. Ca s’appelle la rematérialisation.
Les tickets restaurants sont justement prévus pour manger quand tu bosses et pas pour se payer un resto avec les potes un jour où tu ne bosses pas.
Mais bon, il faut bien troller.
C’est bien ce que je dis c’est inadapté même dès l’invention toute la population n’a jamais mangé au restaurant tous les midis et c’est encore plus vrai maintenant. Il y a toujours eu des sandwichs mangés au bureau, il y a même un micro-onde dans la majorité des entreprises, il y a toujours eu aussi ceux qui n’habitent pas loin qui préfèrent rentrer chez eux à midi. Avec le télétravail il y a encore moins de gens qui mangent au restaurant. C’est clairement une atteinte à la liberté que de dire aux gens comment manger à midi. Ceux qui mangent au restaurant à midi deviennent de plus en plus minoritaires surtout qu’il y a aussi l’inflation qui décide de plus en plus de gens à passer à la popotte ou au sandwich.
Mais ça n’a pas été créé pour toute la population. Ça a été créé justement pour ceux qui à cause des contraintes de leur travail doivent manger au restaurant, pour compenser le surcoût du repas au restaurant par rapport à un repas ailleurs (et uniquement le surcoût, c’est pour ça qu’il y a une part employé sur le ticket).
Ce qui est interdit.
Oui. Et donc pour qui il n’y a pas de surcoût sur le repas à cause de leur travail. Donc pas de raison de compenser ce surcoût (oui, je sais, la jurisprudence impose de donner aussi des tickets restau aux télétravailleurs, s’ils le souhaitent… mais tu peux les refuser si ça ne t’arrange pas).
Si on ne met aucune contrainte sur l’utilisation, ça devient comme du salaire. Et donc aucune raison que ça soit exempté de charges et d’impôt…
Sauf que non ça n’a jamais été appliqué comme ça, ça a toujours été appliqué à l’ensemble d’une entreprise pas seulement pour la minorité qui mange au restaurant. Heureusement d’ailleurs qu’ils sont minoritaires imaginez le nombre de places qu’il faudrait dans les restaurants si tous ceux qui ont des tickets voulaient y manger. A la défense il faudrait construire des buildings entiers de restaurants.
Parce que la règlementation impose que tout le monde bénéficie des mêmes avantages. Donc si un employé à droit aux TR, tous y ont droit.
Mais tous ne sont pas obligés de les accepter. Si le TR ne t’arrangent pas, tu fais un courrier à ton employeur pour lui dire que tu n’en veux plus, et puis basta, c’est pas plus compliqué que ça.
Tu peux aussi militer au sein de l’entreprise pour que par exemple chacun ait le droit de décider chaque mois combien de tickets il veut.
La rematérialisation est une disposition destinée à une cible de salariés, régulièrement en déplacement. Tous les salariés ne sont pas éligibles à cela.
L’art r3262-1 alinéa 6 du Code du Travail le précise.
Merci d’éviter de dire « faux » a une disposition réglementaires existante.
C’est appliqué à l’ensemble des salariés d’une entreprise, je pense qu’il sufift qu’il y en ait un de concerné comme pour la validité le dimanche. Nous c’était valable pour tous.
Non, pour la validité le dimanche, ça doit se gérer au cas par cas. Mais il n’est pas impossible que ton employeur s’assoit sur le code du travail. Ce ne serait assurément pas le premier, ni le dernier.
Article R3262-8 du code du travail : « Les titres-restaurant ne sont pas utilisables les dimanches et jours fériés, sauf décision contraire de l’employeur au bénéfice exclusif des salariés travaillant pendant ces mêmes jours. »
C’est une application erronée d’une disposition générale du Droit du Travail.