La domination de Google dans la recherche web est-elle le fruit d’une supériorité technique, ou découle-t-elle d’habitudes et de mécanismes de marché plus subtils ? Alors que la multinationale doit faire face aux autorités de la concurrence outre Atlantique, une nouvelle étude tente de déterminer la véritable place de Google sur le marché de la recherche en ligne face à ses concurrents.
duckduckgo, ecosia.
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Le choix du moteur de recherche tient à l’histoire de Google, de la réputation de ce dernier à ses débuts puis au colportage de cette réputation dans le conscient collectif.
Mais le « Business model » de Google du début 2000 n’a plus rien en commun avec la version actuelle.
A la fin des années 90, il n’y avait pas beaucoup de moteurs de recherches et beaucoup d’entre eux étaient déjà bien surchargés d’annonces et de pubs à l’image de Yahoo et AOL. La plus part de ces moteurs étaient en plus fortement colorés politiquement ou dédiés à des recherches spécialisées (P2P, téléchargements, piratages, …). Difficile pour un utilisateur lambda de trouver un moteur « universel » et surtout simple d’emploi.
Et c’est là qu’est arrivé le moteur de recherche Google : Page blanche, un logo et juste une zone de saisie de recherche. L’ergonomie tant recherchée par les usagers était parfaite mais les réponses bien moins pertinentes que les moteurs spécialisés mais cela suffisait pour beaucoup d’entre nous.
La simplicité d’utilisation était tellement bonne que les usagers en faisait la promotion (bouche à oreilles) au point ou Google n’était plus seulement connu par les geeks de l’époque mais aussi par toute la famille avec un usage de plus en plus présent en entreprise… Jusqu’à… l’apparition de certains liens « sponsorisés » en début des résultats de recherche. Google profitant de sa nouvelle notoriété acquise avec sa simplicité, devenait, comme ses concurrents, de plus en plus rempli de pubs, cookies, collecte d’infos d’utilisation et revente de celles-ci. Et par effet pervers, pire que la concurrence qu’il a pourtant combattu. Quelle déception… pour ceux qui l’ont promu. Google est devenu un monstre.
En ce qui me concerne, j’utilise « StartPage » (Fusion de l’ancien IXquick pour les connaisseurs et de StartPage). Un moteur « historique » (depuis 1998) qui est resté identique à ses débuts (et de la version historique de Google) : Simple, dénudé avec juste un logo et une zone recherche et surtout des réponses pertinentes au même niveau que Google. Bonus : StartPage est entièrement orienté, depuis ses origines (1998), sur la confidentialité et la sécurité.
J’ai testé startpage un bon moment et comme qwant j’ai été déçu. Il y a des moments ou ca rame severe. Dommage
StartPage rame sévère ??? Jamais vu ça depuis des années… T’est sûr que c’est pas lié à des problèmes réseaux? Peut-être plus lent que le mastodonte Google mais de là à dire que ça rame sévère… Qwant j’ai essayé mais ça passe pas pour moi sur la confidentialité…
Très content de duckduckgo la plupart du temps. Mais si je trouve certains résultats un peu légers je fais un petit Google. Ça devient de plus en plus rare.
Je n utilise plus google. J en utilise d autres…qwant duckduck bing… Etc etc… Mais google finito
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La position ultra dominante du moteur de recherche Google n’est pas si simple.
Aujourd’hui oui ça tiens de l’habitude et des accords avec les éditeurs de navigateurs web.
Mais l’habitude a été acquise tout simplement parce que Google était et est toujours le meilleur sur beaucoup de points.
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Sous le capot :
Startpage = Google
Qwant = Bing (d’il y a 10 ans)
Ecosia = Bing
DDG = Google et Bing (leur propre crawler est en cours de développement de longue date mais c’est très compliqué de monter au niveau des ténors quand on a pas des milliards).
Startpage, Qwant, Ecosia, Duckduckgo sont tous des « métamoteurs » de recherches sur le WEB. Ce qui les différencie c’est la méthode de « Crawling », le filtrage / tri des pages et le niveau de confidentialité du résultat des requêtes.
StartPage fait donc, par définition, des recherches sur plusieurs moteurs dont Google mais aussi Bing et d’autres qui ont moins en visibilité. Il à été pendant des années le moteur de recherche de TOR Browser et c’est cette affinité qui le rend plus confidentiel que bien d’autres moteurs même si ces dernières années ça a changé un peu (financement du moteur).
Il est regrettable que StartPage ne soit pas proposé par défaut dans les listes des moteurs de recherche (toutefois, on peut toujours l’installer) mais c’est peut-être parce-que, justement, il dérange le « business model » de certains navigateurs (et surtout Google Chrome) ?
Bonjour, et Brave search ? Vous en pensez quoi ? Je le trouve très bien.
Non justement les metamoteurs utilisent les crawlers des autres, c’est tout le principe.
Je voulais juste démontrer à quel point Google est techniquement supérieur (Bing est aussi très bon).
Ils sont (malheureusement) indispensables.
Pour sortir une alternative de nos jours c’est comme être un petit studio avec deux salariés et tenter de développer un jeu AAA égalant ceux d’Epic Games ou d’Ubisoft.
Et même avec des centaines de millions d’aide en argent public, Qwant n’y est pas arrivé non plus.
La méthode DDG piano piane semble la seule possible.
sinon il faudrait que plusieurs éditeurs et industriels s’entendent pour co-développer quelque chose en opensource.
Heu… Ou se trouve la différence avec ce que j’ai dit?
là
La méthodologie du « Crawling » est propre à chaque moteur et à chaque métamoteur : Métamoteur — Wikipédia
Donc, Je vois pas ou se trouve l’erreur.
Quand tu gère un serveur web tu ne voit passer régulièrement que deux crawlers. Google et Bing. (bon et OpenAI, Mistral, Athropic, etc…)
startpage par exemple quand tu effectue une recherche, transmet la requete à ces deux là via leurs API, ensuite il trie, filtre et met en page les résultats.
Un crawler lui, il parcours les sites, télécharge les pages pour extraire le contenu pertinent et l’indexer dans la base de données pour l’algorithme de recherche.
On parle de la même chose avec des visions différentes. C’est dur de rester simple et lisible alors qu’on s’attaque aux entrailles des moteurs de recherche.
Et merci d’avoir précisé quelque unes des autres sources de « Crawling » que je désignait comme « moins visibles ».
Tout ce qui importe aux usagers (moyens) des moteurs de recherche, c’est le résultat à leur demande. Qu’il ait pris 0.2 secondes de plus (ou de moins) pour répondre, n’est pas leur critères principal et ils s’en moquent même.
La confidentialité, qui peut être adoptée par chaque métamoteur est, par contre, une autre histoire…
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« La domination de Google dans la recherche web est-elle le fruit d’une supériorité technique, ou découle-t-elle d’habitudes et de mécanismes de marché plus subtils ? » Je dirais : Les 2 mon capitaine, la supériorité technique a attiré les utilisateurs, qui sont restés par habitude (et aussi car ça marche quand même très bien les trucs google, qu’on aime ou pas l’entreprise).
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D’ailleurs pour d"troner google de nos jours il ne faut plus tenter de faire un moteur de recherches, ce sont les agents IA qui pourront peut être l’écraser.
Je connais e plus en plus de personnes qui n’utilisent plus du tout google ni autre moteurs de recherches, mais chatgpt.
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C’est clair, perso je n’ai pas encore l’automatisme, mais quand je le fais, je suis souvent un peu bluffé par la qualité de la consolidation des informations fournies par le chatbot… que j’ai du mal à ne pas re-vérifier derrière quand même.