Google vient de lancer Doppl, une application expérimentale qui transforme votre smartphone en cabine d’essayage virtuelle. Grâce à l’intelligence artificielle, il suffit d’une simple photo pour visualiser n’importe quel vêtement sur une version numérique de vous-même, animée et personnalisée.
Avec l’IA, c’est la photo « avant ».
J’aimerais bien voir la photo « après »…
On pourrait avoir des surprises… 
J’ai quand même des doutes sur la capacité à être réaliste avec une unique photo du vêtement.
Par contre, si les vendeurs se mettent à scanner les vêtements en 3D, ça peut avoir beaucoup plus d’intérêt.
Les fibres textiles n’ont rien de virtuel. Les tailles des vêtements non plus. Une IA qui présente virtuellement un vêtement parfaitement ajusté au modèle, a toutes les chances de se tromper.
La modélisation 3D réussie reste capable de dire si un vêtement est petit ou trop grand, de montrer si les manches sont trop longues, où une robe s’arrête au niveau des jambes…
L’intention n’est pas de donner l’impression que tu rentres dans un XS alors que ta taille est L. Surtout avec les politiques de « retour gratuit » actuelles, les e-commerçants n’y trouveraient pas leur intérêt financier.
Après c’est sûr que la souplesse du tissu ou le confort, ça reste impossible à modéliser, mais l’achat de vêtement en ligne se fait déjà malgré cette contrainte.
Si si, ça a déjà été fait. De mémoire, Meta a publié plusieurs papiers sur le sujet.
Edit - Neural Clothes Simulaion par l’université de Barcelone, 2022 sur GitHub, Dressing Avatars, Facebook 2022, etc.
La morphologie, la musculature, sont très variables d’une personne à l’autre. Impossible à saisir à partir d’une simple photo, même nu. De plus, entre les coutures, les tailles, les matières, les formes, la coupe, les apprêts, les traitements, les doublures… On reste dans l’à peu près. Sauf à disposer de la morphologie exacte du modèle à un moment T et d’une modélisation technique et scientifique pointue pour chaque vêtement. Ce qui risque de prendre un temps fou, de solliciter nombre d’intervenants et de coûter une blinde au final. Surtout avec certaines marques qui multiplient les références.
Sauf pour des personnages Lego, Mattel ou Playmobil, attention aux surprises. Et je ne parle même pas de la colorimétrie.
Si on obtient de l’à peu près enjolivé, ça sera déjà pas si mal. Ça risque surtout de provoquer un nombre de retours de vêtements importants, après l’essayage réel qui ne sera pas conforme à l’évaluation virtuelle trop idéalisée.
Sur l’écran, on a envie d’y croire… Sur l’écran uniquement.
J’avais vu il y a quelques années des services de confection de costumes sur-mesure qui prenaient toutes les mensurations en 3D avec des cabines spéciales, on peut imaginer un jour que les enseignes qui ont des boutiques proposent de service pour pouvoir acheter en ligne.
Et si c’est en partenariat avec Google, ça peut même être disponible dans ton profil (et monétisé, évidemment 
).