Tu ne réponds pas à ma question : si Epic arrivait à obtenir un monopole, comment feront-ils pour le maintenir ?
Si je t’ai répondus : ils ne peuvent pas mais cela n’empêche pas de rêver et de se gourer d’investissement…
Dis donc, ils sont drôlement bêtes chez Epic…
C’est pas gentil de dire ça… ils sont juste meilleur en développement de moteur de jeux qu’en bizness, et puis leurs ambitions irréaliste sont probablement poussé par Tencent (40% de Epic) qui est très fort aussi en matière d’ambition…
Apple par ci,
Apple par la
La la la la.
Refrain : Apple c’est des grand méchants avec leur store verrouillé yéyé
Vous oubliez volontairement qu’Epic fait exactement pareil avec Google play store depuis plus d’un an ou bien ?
Allez ! Juste un seul lien des plus récents et des plus édifiants des techniques de Google.
Parce que pour Google il ne s’agit pas de protéger leur monopole mais juste de devenir le maître du monde en rachetant les autres.
Welcome in the Google world !
C’est sûr, ce n’est pas comme s’ils faisaient des milliards de chiffre d’affaires et qu’ils avaient créé une des licences les plus profitables du jeu vidéo avec Fortnite.
Epic a 3 « produits » :
- le moteur de recherche Unreal (extrêmement rentable)
- ses jeux directement produits par leur studio (extrêmement rentable)
- et sa plateforme de distribution (pas du tout rentable)
Leur stratégie pour cette plateforme est sur 5-10 ans. Pourquoi ? Parce que les 2 autres produits peuvent rapidement être en décroissance :
- Les grands studios (Ubisoft, EA, etc.) peuvent se retrouver déficitaires et ne sont pas à l’abri de mauvaises décisions, mauvais jeux ou simplement… de ne pas toucher le public. Il suffit que 2 années noires pour qu’un studio soit dans le trouble.
- Un moteur de jeu vidéo peut aussi vite se retrouver « dépasser » et abandonné assez abruptement (en 2-3 ans) par l’industrie. Valve l’a vécu avec son moteur Source. Crytek aussi avec son moteur Cry. Et l’étoile montante du moment c’est Unity.
Heureusement pour eux, Fortnite et Unreal leur donne beaucoup de moyens pour se lancer dans cette diversification.
Si Valve a rapidement tout misé sur une plateforme de distribution pour devenir le numéro 1 incontesté, les autres grands studios ont tous compris que cela devenait essentiel de se trouver une autre porte : EA a lancé Origin. Ubisoft a lancé Uplay. Epic a lancé Epic Games. Les 2 premiers ayant « abandonné », ne reste que Epic. Et Epic joue mieux la carte du partenariat entre éditeurs qu’Apple ou Steam.
Au final, cette porte d’entrée n’est pas que pour la distribution / vente de titres, c’est aussi pour par la suite en faire une plateforme sociale de jeu vidéo, de cross-platform, ou encore de Cloud gaming (la stratégie actuelle de Amazon ou Microsoft par exemple).
Derrière Epic, il y a de nombreux gros joueurs qui ont investi dans leur capital et lève de financement. Par exemple… Sony (qui a besoin d’un partenaire solide pour contrer Microsoft). En ce sens, Epic a déjà réussi la phase 1 (plan de développement) qui est la plus difficile : se faire une place dans le groupe des leaders disruptifs.
Valve se diversifie aussi (ou plutôt tente des projets) pour sortir de son modèle. Le « Steam machines », le « Steam Link », la VR ou encore tout récemment leur future console nomade.
Qu’EGS réussisse ou non est une autre histoire. Mais on ne peut pas reprocher à une compagnie de vouloir assurer son avenir à long terme. Une des raisons par exemple de la longévité de Nintendo, Sony, Apple ou encore Microsoft. Google, Valve ou Amazon sont presque des « jeunes » comparés à ces entreprise présentes depuis des décennies. Combien d’anciennes grandes entreprises ont oublié cela ou n’ont pas su s’adapter ? Mieux vaut tenter et ne pas avoir de vrai regret.
Et leur service de SVOD AppleTV+ est-il rentable?
c’est quoi le moteur de recherche Unreal ? vous voulez dire le moteur graphique plutot ? (faut savoir de quoi on parle qd meme …)
Ou se relire. L’esprit un peu ailleurs, il est facile de faire des fautes par association d’idée.
Inutile d’être si agressif .
Accèpter de ne pas être rentable pour le devenir dans un horizon planifié s’appel un investissement, chose que la majorité des entreprise font.