Le départ de la Directrice Générale d’Engie clôt une période conflictuelle avec le Président du groupe, Jean-Pierre Clamadieu.
son bilan n’est pas si mauvais que cela finalement et si macron ne l’a pas soutenu ! Vous allez voir que macron la prendra après les municipales dans son gouvernement.
Pour moi c’est tout l’inverse. Au contraire cette décision montre que souvent, la rationalité des marchés est supérieur à celle des politiques.
Pour flatter l’opinion publique largement acquise aux idées écologistes - en tout cas en surface - et donner un satisfecit aux médias qui ont complaisamment relayé les efforts de lobbying vert pour la maintenir, il eût été habile de la maintenir à son poste.
Seulement les faits sont têtus : la diversification dans le services énergétiques portée par Mme Kocher est une impasse stratégique, ces activités étant très peu rentables. L’accent mis sur les renouvelables est également une orientation discutable, les Etats commençant à réaliser que celles-ci sont souvent très coûteuses et génèrent de multiples difficultés.
En ralentissant dans le nucléaire, énergie propre et relativement bon marché si l’on raisonne en coûts complets - en retour de grâce (cf la construction de 6 EPR à venir en France et le rétropédalage japonais sur une fin rapide du nucléaire dans l’archipel), ainsi que dans le gaz - certes energie fossile, mais moins polluante que le charbon et très efficace économiquement, Isabelle Kocher à mal compris quelles etaient les tendances à long terme et quel était l’intérêt du groupe.
Des politiques seraient invariablement tombés dans la même erreur. Pas les marchés financiers visiblement
En janvier 2020, deux EPR sont en service en Chine, trois autres sont en construction : un en Finlande à Olkiluoto, un en France à Flamanville et un au Royaume-Uni (Hinkley Point).
Prévues initialement pour durer quatre ans et demi, les constructions des réacteurs finnois et français ont commencé respectivement en 2005 et 2007, et ne sont toujours pas achevées début 2020. Leur mise en service est annoncée pour 2021 et 2022. Parallèlement, leur coût a plus que triplé, augmentant de 3 à plus de 10 milliards d’euros chacun.
en avril 2019 on lisait L’EPR de Flamanville verra-t-il le jour ? Pour beaucoup, une mise en service de la centrale nucléaire nouvelle génération en 2023 relève de l’utopie. Il reste énormément à faire, au point que l’hypothèse d’un arrêt du chantier est sur la table.
donc pour en faire 6 des EPR va falloir 80 Milliards et 15 ans si on les commencent demain matin et autre chose qu’un macron court terminste et qui fait preuve de tout sauf d’application de bonnes strategies.
Esperont que le coronavirus et le rechauffement déclenchent une bonne crise pour refroidir les ardeurs des marchés une bonne fois, parce qu’en 2008 au final y’a pas eu assez de dégâts pour les raisonner.
L’autre raison des problèmes est trop de divisions.
Il faut refusionner, avant il n’y avait qu’EDF, maintenant il y a Engie, Enedis, ERDF. Les gens ne savent pas à qui s’adresser chacun se renvoie les responsabilité. Cela fait perdre de la clientèle.
Lobbies de résidus de bidet XD ; alors qu’elle mettait l’accent sur les énergies renouvelables.