Tesla prépare son nouvel ordinateur AI5 avec une puissance de 2000 à 2500 TOPS, soit cinq fois plus que l’actuel AI4. Une montée en puissance nécessaire pour atteindre l’autonomie complète.
Non, la puissance de calcul n’est pas l’obstacle principal à l’arrivée de véhicules totalement autonomes. Mais il faut bien occuper l’actualité.
Je suis intéressé par des details sur cette affirmation svp
merci
Les voitures pour être autonomes ont besoin de pouvoir modéliser l’ensemble des fonctions de raisonnement qu’utilise un être humain pour réagir à un imprévu. On ne sait pas faire ça et disposer potentiellement de la puissance de calcul nécessaire pour réaliser ces opérations ne veut pas dire qu’on en est capable pour autant.
Ok Merci, donc ce que tu sous entend c’est que le probleme est « logiciel » ou plus precisement que l’approche qui est utilisée actuellement n’est probablement pas la bonne, qu’une meilleur pourrait potentiellement se contenter de la puissance dispo actuelle et que ce que fait Tesla (et d’autres) c’est de faire de la bete « brute force attack » (ce n’est pas techniquement ca mais c’est pour l’idee).
Je n’ai aucune idée de si la puissance dispo actuellement est disponible ou non, je sais juste que la technologie logicielle nécessaire pour arriver à leurs objectifs ne l’est pas.
A force de dire que cette génération sera la bonne, ça finira par être juste à un moment.
Ça fait 9 ans que Musk nous dit que « cette fois c’est bon, on va avoir la puissance », tout comme il l’a dit pour le Hardware 4. On arrive donc au 5, mais cette fois promis juré craché, croix de bois, croix de fer.
En attendant, la conccurrence avance beaucoup plus avec ses LiDAR que Tesla avec ses caméras. Et eux ne vendent pas ça une fortune depuis des années…
Le gros problème de la conduite autonome n’est pas @Sodium @lepef32, un problème logiciel ou matériel ; attention je ne dis pas que tu as tort @sodium, je dis simplement que le principal obstacle à la conduite autonome est l’hétérogénéité des cas, pour le dire simplement le premier Jetson nano serait deja assez puissant pour assurer une conduite autonome et pourquoi donc ?
Les humains sont le facteur non contrôlé, celui qui demande le plus de calculs et d’anticipations, le jour ou tout est contrôlé par IA et qu’il n’y a plus de facteur de « chaos », le logiciel et la puissance de calcul seront moins importants.
Conclusion : la conduite autonome marchera sans difficulté quand il n’ y aura plus aucune décision humaine et que ce sera contrôlé via un réseau centralisé.
Adieux les joies du volant ou du guidon ^^
C’est donc bien de logiciel qu’on parle. Et non il n’est pas nécessaire qu’il n’y ait plus aucun facteur humain (et même dans ce cas il y aura toujours des cas à la con imprévisibles sur la nature même des routes), il faut juste émuler ce qui gère la prise de décisions humaine.
Je lâcherai jamais le volant de ma Tesla en conduisant !
En même temps j’ai pas de Tesla…
…
Tiens, curiosité : combien tout ça consomme-t-il ? Et quelle consommation pour un être humain qui conduit ?
L’être humain est de loin un machine souffrant d’une énorme deperdition d’énergie et ayant une très faible conversion des énergies qui rentrent dans le système en energie utilisées. n’importe quelle moteur même 2 temps qui pue, produit moins de Co2 qu’un humain par rapport à la puissance développée, sachant que le cerveau consomme à lui seul environ 20% du sucre que nous consommons. Nous sommes au niveau de la machine à vapeur, c’est pas si mal ^^
Sauf que si tu veux comparer la consommation de la conduite autonome avec celle de la conduite humaine, faut compter uniquement la consommation de l’homme lié à la conduite, pas sa consommation totale. Parce que le métabolisme de base, il est là aussi quand l’humain est passager de la voiture autonome.
Et ça ne compte pas les émissions de méthane, souffre, en phase de stress ou de transit de matière en fermentation.
Et combien consomment les caméras, les processeurs et les servomoteurs qui permettent à la voiture de rouler toute seule ?
Pas sûr que ce soit plus économe que quelqu’un qui conduit.
Compliqué, surtout que le but c’est d’éliminer le facteur accidentogène ou tout du moins le facteur aggravant qu’est l’humain!
Le gros avantage de la machine (mais plus des Tesla d’ailleurs ), c’est la multiplication des capteurs et donc la fiabilisation de la prise de décision. Actuellement, la puissance de calcul est un peu juste par rapport à la taille de l’IA nécessaire (surtout avec les paramètres dus aux humains qui ajoutent une complexité comme le dit @Bit_Man ), on est bien sur une limite de puissance et pas une limite « logicielle ».
Calcul effectivement intéressant.
Et là aussi, il faut déduire les calculs propres au véhicule et non à la conduite autonome (la direction ou l’assistance au freinage par exemple doivent consommer autant en conduite humaine ou autonome, sauf si l’IA fait plus de corrections que l’humain). Bref, pas facile de faire le calcul exact!
Intégrer dans les IA les fonctions permettant aux humains de communiquer intuitivement entre eux et réagir à des événements imprévus ne signifie pas nécessairement calquer leurs défauts.
Je suis bien d’accord.
Mais pour moi cela va au delà de « singer » les « bons » comportements humains au volant en éliminant les problèmes, le but final est de mieux conduire, et donc de dépasser ce qu’un humain peut faire grâce à une vitesse de traitement supérieure et une meilleure compréhension de l’environnement. Mais bon, c’est plus simple à dire qu’à faire.