Commentaires : En France, une campagne est lancée contre la "technopolice" (surveillance urbaine de masse)

Les statistiques montrent sans équivoque que la chance de finir délinquant est bien plus grande pour quelqu’un qui est né dans un quartier pauvre que pour quelqu’un qui est né dans un quartier riche.
L’histoire de la Mafia est a ce titre très interessante puisque cette organisation est née dans une période de grande pauvreté.
Après, je suis d’accord que ce n’est pas le seul facteur. Mais c’est tout de meme un facteur qui a une influence importante.
Laisser dériver les problèmes économiques et sociaux, c’est laisser dériver la délinquance.

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Faudrait te dézinguer avant juste avant qu’il te passe l’idée de quelque chose, histoire de prévenir

??? Je n’ai rien compris.

l’état crée l’insécurité puis nous vend de la sécurité et tous les neuneux de ce continent votent pour ça.
J’attends les passeports pour la famille, on va bientôt se casser de ce continent…
Et non ! c’est pas partout pareil !

La police n’est pas là pour empêcher les crimes, mais pour arrêter les coupable.
La vidéo, c’est pareil.
Ceux qui n’ont pas compris ça, n’ont rien compris !!!

l’état crée l’insécurité puis nous vend de la sécurité et tous les neuneux de ce continent votent pour ça.
J’attends les passeports pour la famille, on va bientôt se casser de ce continent…
Et non ! c’est pas partout pareil !

La Russie, la Corée du nord, la Chine… ils vont t’accueillir à bras ouverts.

Pourtant l’argument pour installer les caméras c’est quand même pour avoir davantage de sécurité… Sous-entendu: on ne risque rien s’il y a des caméras…
Sans doute comptent-ils sur l’effet disuasif…

et les votres sur l efficacite du systeme français svp?

Effet dissuasif d’une part, apporter la preuve du délit ou du crime devant les tribunaux pour une peine sans erreur.
Après, c’est à la justice de faire en sorte que les délinquants ne nuisent pas à la société pendant un certain temps. Mais là, c’est un autre problème.

Si ces statistiques existent, je n’en partage absolument pas la conclusion, même s’il semble évident que la pauvreté présumée est une cause supplémentaire, mais marginale selon moi, pour les raisons que j’ai évoquées plus haut. Or, la définition de “pauvreté” est largement galvaudée et mise en avant comme un paravent dans notre société.
Étonnamment, ces “études” font totalement l’impasse sur le désir profond de l’être humain de choisir entre le bien et le mal, qui est la cause première de la délinquance / criminalité. Chacun a le choix et l’exerce à un moment ou un autre… dans des sociétés sur le modèle français.
A force de vouloir excuser / atténuer les actes malveillants d’une frange de la population par des origines sociales, sociétales, économiques ou autres, on en oublie l’essentiel, à savoir, le libre-arbitre.
Pour en revenir au sujet, la présence de caméras n’est pas en soi un mal et peut avoir un effet dissuasif sur la majorité des contrevenants, sans pour autant arrêter celles et ceux qui sont dans une logique extrême de destruction.
En revanche, ce qui est fait des images à-postériori est bien plus sensible, puisqu’un discours strictement sécuritaire risque d’inciter certaines instances dirigeantes à bafouer les libertés les plus élémentaires, sous couvert d’une protection illusoire des populations. Or, on ne sera jamais à l’abri à 100%, c’est une certitude.
Par conséquent, la reconnaissance faciale ou rétinienne est - à mon avis - à la limite de ce qui est admissible, puisque toutes les personnes seront scannées et donc reconnues par les systèmes informatiques. Combien de temps les données seront-elles conservées ? Comment seront-elles employées ?.. Le film Minority Report nous renseigne partiellement sur les dérives possibles.

C’est le bon moment, quand les projets sont en route, de mettre le pied dans la porte et de poser les bonnes questions. Une smartcity avec caméras et reconnaissance faciale, est-ce liberticide ? Quels sont les dangers, les limites de ces solutions ?
Merci la Quadrature du net car les implications de ces systèmes font froid dans le dos.

Comme pour tout, ce n’est pas l’outil le problème. Mais l’humain qui s’en sert.
Je pense que l’Histoire humaine nous a bien assez démontré de quoi étaient capables les humains qui sont au pouvoir.

L’exemple de la propagation des armes à feu aux USA montre que l’on ne peut pas réfléchir comme ça. Avant de construire une bombe, on peut réfléchir à quoi elle va servir.

Réfléchir comme quoi? Cela s’adresse à qui?

On ne peut pas dire “c’est l’humain qui utilise bien ou mal” reporter toute la responsabilité sur l’utilisateur. Les USA le voient bien avec la prolifération d’armes et des tueries quasi-quotidiennes. Il vaut mieux réglementer la technologie et en poser les limites plutôt que de la laisser librement proliférer aux mains des pouvoirs publics, au risque d’usages abusifs.

Ah si si si on peut tout à fait le dire :wink:. Car c’est le cas. Un objet n’est qu’un objet.
Par contre, en disant cela, il faut bien avoir à l’esprit le fonctionnement de l’esprit humain ainsi que des travers de l’humain au regard de notre passé.
Pour moi, ma réflexion est pour contrer ceux qui disent que telle chose n’est pas dangereuse et qu’on peut l’autoriser. Ce à quoi je réponds: en effet ce n’est pas dangereux…tant que personne ne l’utilise. Mais comme on ne sait pas qui va l’utiliser, autant partir du principe que c’est potentiellement (très) dangereux.

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C’est pour cela que le port d’arme est légal aux USA, pour que le peuple puisse avoir le pouvoir de dire « NON » au gouvernement en cas d’abus. Retirer ce droit aux citoyens américains ou ajouter des caméras, finalement c’est un peu la même chose. En cas de dérive, ce sera facile d’empêcher toute révolte ou d’empêcher le peuple de s’exprimer. Car soyons clair, c’est censé être le peuple qui décide.

Étonnamment, ces “études” font totalement l’impasse sur le désir profond de l’être humain de choisir entre le bien et le mal, qui est la cause première de la délinquance / criminalité.

Je ferais remarquer que cette idée a une origine religieuse.

C’est une religion(et ses multiples ramifications historiques) qui a développé les théories selon lesquelles les gens naîtraient de manière prédéterminée, soit bons, soit mauvais. Et que donc, la délinquance ne serait que le résultat des prédispositions innées d’une personne.

Mais les statistiques montrent qu’il y a moins de chance de finir dans la délinquance quand on nait dans un quartier riche que quand on nait dans un quartier pauvre. Et la science moderne à démontré la prépondérance de l’acquis sur l’inné.

D’ailleurs, je ferais remarquer que la notion de bien et de mal varie largement selon les cultures, les classes sociales et même… les individus.

Chaque groupe humain voulant voir la définition du bien qui l’arrange érigée en doctrine universelle. Hélas, il y a eu dans l’histoire de l’humanité des groupes humains pour qui piller, voler et tuer était… considéré comme bien.

En philosophie, on apprends que le bien et le mal sont des notions beaucoup moins simples qu’on pourrait le penser.

A force de vouloir excuser / atténuer les actes malveillants d’une frange de la population par des origines sociales, sociétales, économiques ou autres, on en oublie l’essentiel, à savoir, le libre-arbitre.

Comprendre et excuser, ce n’est pas la même chose.

On peut comprendre et analyser les causes qui poussent les gens à devenir des délinquants sans pour autant approuver la délinquance.

Ceux qui comprennent ce qu’ils combattent seront toujours plus efficaces.

Condamner sans chercher à comprendre empêche totalement d’avoir une approches préventive et conduit à des politiques essentiellement répressives (Comme aux USA) qui ne produisent pas de bons résultats concernant la délinquance.

Pour en revenir au sujet, la présence de caméras n’est pas en soi un mal et peut avoir un effet dissuasif sur la majorité des contrevenants, sans pour autant arrêter celles et ceux qui sont dans une logique extrême de destruction.
En revanche, ce qui est fait des images à-postériori est bien plus sensible, puisqu’un discours strictement sécuritaire risque d’inciter certaines instances dirigeantes à bafouer les libertés les plus élémentaires, sous couvert d’une protection illusoire des populations. Or, on ne sera jamais à l’abri à 100%, c’est une certitude.
Par conséquent, la reconnaissance faciale ou rétinienne est - à mon avis - à la limite de ce qui est admissible, puisque toutes les personnes seront scannées et donc reconnues par les systèmes informatiques. Combien de temps les données seront-elles conservées ? Comment seront-elles employées ?.. Le film Minority Report nous renseigne partiellement sur les dérives possibles.

Tout à fait.

C’est la balance bénéfice/risques qu’il faut considérer.

Je suis totalement d’accord avec vous.

Après, c’est un débat qui n’est pas simple car les armes ont aussi de gros inconvénients.

Par exemple, il y a toujours des cinglés dans la population. Avoir des armes en circulation courante augmente indéniablement les faits divers.

Même si certains disent que cela peut aussi aider à diminuer d’autres faits divers, le fait est que cela engendre beaucoup de morts.

Mais le fait est que pour ce qui est de la garantie des libertés, le fait que la population soit armée est un avantage indéniable. Si un jour le gouvernement envoie l’armée réprimer des groupes humains, ils peuvent se défendre.

Ça, c’est Minority Report, film de science fiction, ce n’est pas possible.
Dans le droit, on ne punit pas quelqu’un pour ce qu’il pense, mais pour ce qu’il a fait !!!

Ça, c’est la justice qui décide de la sanction, pas la police qui interpelle les individus ayant enfreint la loi et les présentent à la justice.
Il ne faut pas tout confondre !!!

Elles ne suffiront pas, sinon on vivrait dans un Paradis !!!

Fichage Biométrique : c’est déjà le cas
(photos carte d’identité, permis de conduire, empreintes digitale)
Fichage ADN : c’est déjà le cas
Puce implanté : pas encore

Nous sommes déjà surveillé en permanence, ce à quoi nous devons veiller, c’est que cela ne serve pas à une police politique mais à une police de droit commun.