Le géant Google vient de se voir prononcer une amende de 250 millions d’euros par l’Autorité de la concurrence. Cette dernière estime que l’entreprise n’a pas respecté tous les engagements pris en juin 2022.
Sans Google (et consorts), ces agences et éditeurs de presse perdraient 90% de leur visibilité, donc je trouve les décisions de ce sujet un poils tronqués, au profits de grands patrons de presse (mais pas que).
Faut arrêter avec la « visibilité ». Les médias, rédacteurs, journalistes, auteurs et autres créateurs de contenus n’ont pas besoin de Google pour exister. En revanche, ils doivent vivre eux aussi, manger, payer un loyer, assurer une presse indépendante.
La visibilité de Google, ils peuvent se la mettre où tu sais, ça s’appelle juste du vol. Google récupère le fruit du travail des autres pour faire du fric et basta. La démocratie ne se nourrit pas de notoriété et d’eau fraiche. Elle a un prix que les décérébrés et autres incultes sont incapables de concevoir, justement parce qu’ils ne sont capables de rien concevoir et que pour eux tout se vaut et que donc… rien n’a de valeur.
Imagine par exemple que Google (re)publie les articles de Clubic sans en payer le prix autre que la notoriété (et même pas avec l’IA), sans demander l’autorisation aux ayant droits. Tu crois qu’il va se passer quoi à terme ? Que Clubic vit de gloriole et de notoriété ? Non, Clubic disparaitra tout simplement.
Ce n’est pas une opinion, ce sont les faits. Google, les GAFAM et les réseaux sociaux ne doivent pas être des zones de non droit. Où tout ce qui fait la démocratie est volé, piétiné et broyé par la meute, au service de quelques actionnaires qui non content de ne pas respecter les règles, s’accaparent tous les contenus, tout en pratiquant l’hyper-optimisation fiscale.
Si ce monde est loin d’être parfait, celui qui se profile, si on laisse faire les Google, Meta et autre X… sera bien pire.
Il faudrait déréférencer les médias des moteurs de recherche…Pour se faire connaitre, ils devront utiliser les anciennes méthodes, le porte à porte chez l’habitant.
Ou alors payer une forte somme en publicité pour se faire connaitre.
Un fanzine gratuit de clubic…pourquoi pas. Et oui avant internet c’était comme cela.