Le rachat de Twitter par Elon Musk a tourné court. Le milliardaire sud-africain n’est pourtant pas le premier à essuyer un cuisant échec sur une telle opération. En effet, une autre grande entreprise américaine était également sur le point de tenter sa chance il y a de cela plusieurs années…
Un oiseau de malheur, c’est exact, c’est un oiseau de mauvais augure. Ils devraient remplacer leur oiseau bleu par un corbeau.
D’accord. Donc Disney a envisagé une acquisition de Twitter, mais a renoncé car cela aurait occasionné trop de « défis et de complexités » pour la marque.
Résultat, on a un article dont le titre met en avant que Disney a renoncé à racheter Twitter à cause d’un nombre trop important de « bots » alors que selon toute vraisemblance ce n’était PAS la raison principale.
Voilà voilà…
Disney n’avait rien à faire avec Twitter. La diffusion de contenus n’est pas vraiment le métier de base de Twitter non plus. C’est un réseau social où la haine pullule et où le jeu principal consiste à créer et entretenir des polémiques. La vraie force de Twitter, c’est sa réactivité sur les événements d’actualité. Rien qui pouvait aider Disney. D’ailleurs Disney diffuse ses contenus aujourd’hui via sa chaine dédiée, et ça fonctionne très bien.
L’article de Clubic est un peu brouillon. La source parle bien des bots. Mais ils n’étaient pas un problème fondamental. C’est les trolls, complotistes et autres défameurs qui posaient problème.
Sous-titre : « Bots were fine. Nastiness wasn’t. ». Puis :
“Interestingly enough, because I read the news these days, we did look very carefully at all of the Twitter users — I guess they’re called users? — and we at that point estimated with some of Twitter’s help that a substantial portion — not a majority — were not real.
“I don’t remember the number but we discounted the value heavily. But that was built into our economics. Actually, the deal that we had was pretty cheap.
“Then you have to look, of course, at all the hate speech and potential to do as much harm as good. We’re in the business of manufacturing fun at Disney — of doing nothing but good, even though there are others today that criticize Disney for the opposite, which is wrong. This was just something that we were not ready to take on and I was not ready to take on as the CEO of a company and I thought it would have been irresponsible.”
Et avec la source, ça rend les choses encore moins claires : leur a-t-il fallu réellement arriver quasiment au terme des négociations pour se rendre compte que l’ambiance générale est pourrie sur Twitter ?
Je croyais qu’on se renseignait un minimum sur le produit convoité avant d’engager de l’énergie, du temps et donc de l’argent dans la démarche d’acquisition.
- « Signez là Monsieur et cette maison est à vous ».
- « Ah, en fait non, la façade blanche ça va pas le faire. Désolé, bye. »
Disney raconte ce qu’on veut bien entendre. Ça tombe bien, c’est leur cœur de métier.
Au moins ils n’ont pas d’abord signé le contrat… Eux