Commentaires : Des voitures électriques propulsées au fumier, le projet fou de BMW et CalBio

C’est une idée que l’on croise parfois quand on parle de véhicule électrique. Mais cette fois, c’est le très important BMW qui s’intéresse à l’utilisation de méthane ou de biogaz pour la propulsion de véhicules électriques.

Oui comme ça, ça contente le lobby de la souffrance (exploitation animale non humaine) et le lobby de la pollution (les voitures et camions etc) tout en déculpabilisant les gens sans régler absolument rien et même en assurant à coup sûr un effet rebond encore plus néfaste. Ils sont vraiment prêts à tout dans le green washing les mecs n’ont même plus honte d’afficher clairement la marque à côté de ces fausses solutions malhonnêtes. Pitoyable.

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J’adore quand les pollueurs massifs nous pondent un discours vert

Plus on prend les gens pour des c… mieux ça passe.

ça me rappelle Renault et ses moteur Eco, avec comme logo une jolie feuille verte

« Au-delà de la génération d’électricité, la captation du méthane, ou CH4, constitue aussi un moyen de réduire l’impact de ce dernier sur le climat. »
La méthanisation n’est pas une technique de captation du méthane, mais un processus de dégradation de matières organiques.
Il ne faut pas oublier aussi que ces techniques encouragent à créer toujours plus de déchets et induisent certains problèmes annexes qui relativisent leur rendement écologique. En tout cas en France on est à fond dedans.

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l’établissement disposerait d’une technologie de pile à combustible convertissant l’électricité avec deux fois plus d’efficacité que les générateurs conventionnels.

Les meilleures turbines électriques à gaz ont un rendement énergétique de 60%+ , je serais bien curieux de savoir quelle technologie de pile H peut faire deux fois mieux que ça ?

Article très intéressant et sa conclusion on ne peut plus de bon sens.

“ le méthane a, à quantité égale, un impact beaucoup plus important.”
Oui mais … l’équation chimique de combustion du méthane est: CH4+2O2–>CO2+2H2O
Je rejoins ceux qui disent que la solution est de réduire la production de méthane plutôt que de l’encourager.
Du point de vue chimique (d’autres considérations sont bien sûr à prendre en compte), seul l’hydrogène présente une piste intéressante: 2H2+O2–>2H2O

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Comme dirait Biff Tannen dans retour dans le futur :
(je déteste le fumier)

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Je vois pas vraiment ce qu’il y a de fou dans ce projet. Utiliser la méthanisation pour produire de l’électricité à partir de déchets organiques, ça n’a rien de fou, c’est déjà une pratique courante…

Pas plus tard qu’hier soir il y avait d’ailleurs un reportage sur le sujet dans Cash Investigation (l’occasion de voir que tout n’est pas vert dans cette industrie… notamment une aberration totale qui consiste à faire des cultures spécifiquement pour alimenter ces méthaniseurs en « déchets » végétaux, plutôt que de se limiter aux vrais déchets…), qui a mentionné que rien qu’en France il y a déjà plus de 1300 installations produisant ainsi de du biogaz et/ou de électricité et plus de 800 installations supplémentaires en projet…

Je pense que le rendement x2 c’est par rapport aux générateurs utilisés dans les installations de méthanisation. Il s’agit de petites installations, qui si je ne me trompe pas fonctionnent avec des moteurs plutôt que des turbines.

Cela dit, même par rapport à un moteur, j’ai du mal à imaginer une PAC faisant le double du rendement. Les meilleurs PAC à méthane doivent être autour de 60% de rendement, un moteur à gaz utilisé pour un générateur (donc avec possibilité de le faire tourner à son rendement maximal) doit être autour des 40%.

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C’est vraiment une idée de merde.

On en revient finalement à l’utilisation des boeufs pour propulser nos voitures…

Sinon, oui, l’utilisation du biométhane semble effectivement entraîner des dérive dont notamment l’augmentation de la production de biométhane.

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On a donc, d’un côté une entreprise de valeur mondiale qui va récupérer le gaz du fumier pour ne pas qu’il se perde dans l’atmosphère (noble cause…), et d’un autre, les raffineries de pétrole qui ne peuvent stocker le gaz émanant du processus de raffinage dudit pétrole, et l’enflamme dans l’atmosphère à longueur de journée.

Le monde es fou, fou, fou, fou, voyez-vous !..

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Rectification : qui ne veulent pas, pas qui ne peuvent pas. Ces entreprises se soucient avant tout de leur rentabilité, si elles brûlent ce gaz au lieu de le valoriser, c’est que la valorisation n’est pas assez rentable. Il faudrait les contraindre légalement à le valoriser…

Je n’ai pas lu tous les commentaires : mea culpa.
Je voulais juste dire, que ça va sentir la m.rde.

Ce n’est pas faux, elles n’en ont pas l’utilité, mais il faut en effet voir si une industrie secondaire pourrait utiliser ce gaz.

J’ai travaillé quelques années sur des haut-fourneaux, d’abord aux planchers de coulée, puis aux cowpers (voir le Spoiler, pour ceux que ça intéressent) et enfin à l’épuration, ce qui consistait à laver le gaz brut des haut-fourneaux dans des turbines appelées désintégrateurs pour le transformer en gaz épuré qui était alors ré-utilisé dans l’usine, au laminoir, à l’aciérie, aux cowpers, etc… Ces turbines ainsi que l’installation globale étaient constamment sous eau, parce que la moindre étincelle aurait eu des conséquences catastrophiques. ^^

Spoiler

Haut-fourneaux: les cowpers

À minima, je dirai qu’on pourrait l’utiliser pour chauffer de l’eau pour du chauffage urbain ou pour faire tourner une turbine pour produire de l’électricité.

Dans le premier cas ça nécessiterait par contre une politique et des investissements publiques en faveur de ce mode de chauffage (il faudrait que la ville la plus proche de la raffinerie ait un réseau de chauffage urbain qui soit raccordé à la raffinerie… c’est d’ailleurs aussi quelque chose qui gagnerait à être développé avec les centrales nucléaires, où il y a pas mal de chaleur bêtement perdue). Dans le second cas je pense qu’à part la question de la rentabilité, il n’y a pas de freins techniques.

Le principe d’une pile à hydrogène c’est de ne pas brûler le gaz bêtement (donc pas la réaction CH4+202 → CO2+2H20) qui produit de la chaleur, mais pas d’électricité (sauf à chauffer de l’eau et faire tourner des turbines, mais le rendement est pourri, au mieux 40%). Au contraire de transformer d’abord le méthane en H2 + CO via un catalyseur au Ruthenium, à 500°C. Le monoxyde de carbone est ensuite utilisé sur une pile à combustible classique dans une réaction qui a un rendement proche de 80%. La chaleur produite servant à casser le méthane en hydrogène et monoxyde de carbone.