La mission de la NASA pour étudier en détail la plus connue des lunes glacées de Jupiter devrait décoller en octobre. Problème, une part importante de ses semi-conducteurs n’ont pas réussi à passer le test aux radiations, pourtant indispensable pour qu’Europa Clipper (5 milliards de dollars) puisse survoler Jupiter en toute sécurité.
Tant que ça ne se termine pas en « Europa Report »
En même temps le prestataire a bon dos….
On pourrait aussi dire "voilà ce qui se passe quand on ne veut pas mettre les moyens"
Euh… Tu voudrais peut-être que la NASA construise à partir de rien (et donc aussi en fabricant elle même tout ce qui est nécessaire pour cette usine, puisque sinon, on se retrouve de nouveau avec des prestataires…) une usine de fabrication de transistors ? Va falloir multiplier le budget de la NASA par beaucoup
Désolé, mais non, le boulot de la NASA, ce n’est pas de fabriquer des transistors.
Infineon n’est pas un prestataire, mais un fournisseur. C’est un des leaders des transistors de puissance, dont les MOSFET font partie.
Les radiations ont des effets désastreux sur l’électronique : effacement complet de mémoire « classique »… Mais il existe des solutions. Ici, il s’agirait de transistors de commutation et vraisemblablement de mauvaise spécification du taux de radiations reçues. Là encore, Infineon a très probablement des solutions pour peu qu’on lui soumette les bonnes contraintes à supporter, ce qui ne semble pas avoir été le cas ici… Reste à savoir si il sera possible de réagir à temps par rapport à la fenêtre de tir (débutant début octobre)…
La NASA ne peut pas fabriquer l’ensemble des composants qui vont constituer une fusée… comme absolument n’importe quelle autre entité.
Je ne suis pas certain de bien avoir compris ce que tu voulais dire, mais l’ESA ne fabrique pas de lanceurs (ni même de satellites d’ailleurs).
En gros, l’ESA mets en place les projets en coordination avec les pays qui sont « adhérents », mais ne fabrique pas directement.
Pour les lanceurs Ariane c’est ArianeGroup qui les fabrique et Arianespace les commercialise et les exploite (oui, faut suivre, c’est loin d’être évident
).