Commentaires : Des produits dotés de l'USB4 pourraient débarquer dès fin 2020, selon l’USB-IF

Et si tu réfléchissais et acceptais le fait que tu te sois trompé?
Mécaniquement et électriquement un connecteur D-sub est à mille lieues d’un connecteur USB, ce qui est d’une importance primordiale dans le monde de l’industrie surtout qu’il est impossible de détacher le connecteur une fois les vis serrés.

Sauf qu’en électronique, ça ne fonctionne pas ainsi.

La raison pour laquelle le RS-232 n’est ni obsolète, ni mort, c’est parce que ce type de liaison possède certaines qualités que les liaisons plus “récentes” telles que l’USB n’ont pas.

Pour faire une analogie “bagnolesque”, l’USB c’est la Formule 1 dernier cri. Le RS-232, c’est le vieux camion à tout faire.

La Formule 1 a beau être dernier cri, elle ne remplacera pas un camion de déménagement. Même un camion d’il y a 30 ans fera mieux que la Formule 1 pour transporter des meubles.

Sur le plan technique, une liaison “dernier cri”, c’est une liaison rapide qui est capable de transférer un grand volume de données de manière rapide. Sauf qu’il y a des revers de la médaille à tout cela. Par exemple, une lourdeur inutile, une complexité à tous les niveaux, des câbles spéciaux et des distances réduites.

Il faut comprendre qu’on ne peut pas améliorer sans spécialiser. Et spécialiser, cela implique d’apporter à la fois des avantages et des inconvénients.

Quand le volume de données échangées entre deux machines est faible, le RS-232 reste l’une des meilleures options technique à bien des égards.

C’est simple à mettre en oeuvre et à déverminer. Cela demande peu de transistors, donc peu de consommation énergétique. Cela ne demande pas de logiciel complexe, donc cela peut tourner sur des microcontrôleurs de base. Et les distances de transmissions peuvent être bien plus grandes que pour l’USB.

D’ailleurs, pendant qu’on y est à parler de technologies dépassées, sachez que bon nombre de Microcontrôleurs qui sont utilisés de nos jours dans des produits sont plus proche des 8 bits des années 80 que d’autre chose.

Dans votre smartphone dernier cri, bon nombre de composants utilisent l’I2C ou le SPI qui ne sont pas vraiment récents non plus.

Cela peut vous paraître étonnant, mais la réalité technique est bien différente de la réalité marketing qui veut conditionner les esprits à mépriser tout ce qui ne viens pas de sortir.
Mais sous la coque du bel appareil dernier cri que vous venez d’acheter, il y a aux côtés des dernières normes plein de technologies relativement vieilles qui sont toujours utilisées parce qu’objectivement elles suffisent, qu’elles fonctionnent bien, qu’elles consomment peu d’énergie et qu’elles sont simples, donc rapides à mettre en oeuvre.

Quels prédécesseurs? Franchement la grande majorité des appareils utilisent le micro USB.

On trouve encore quantité de produits qui utilisent des connecteurs mini usb et aussi d’USB type A. Tout dépends le type de produit USB qu’on utilise. Moi j’en rencontre souvent.

Pourtant c’est un des pires connecteurs qui mai été donné d’utiliser. Une atrocité en terme de fiabilité.

Pour ma part, je n’ai jamais aimé l’ergonomie des connecteurs USB. C’est sûr qu’a côté d’un vieux Centronics, ça fait bien “cheap”.

Je sais pas ce que c’est ce dont tu me parles, jamais entendu parler du RS-232.

Vous êtes certainement jeune. Ou alors vous en avez entendu parler sous un autre nom.

Ce standard à été massivement utilisé, aussi bien dans l’industrie que sur les ordinateurs grand public. Par exemple, dans les années 90, on branchait son modem à l’ordinateur en utilisant un port de ce type. Dans l’industrie et l’électronique, c’est encore très utilisé.
Mais il n’est plus présent en standard sur les ordinateurs grand public parce que l’USB l’a remplacé.
Mais on le trouve encore sur des cartes mères à visée professionnel ou sur des adaptateurs.

Sinon ça coûte vraiment plus cher un port USB 3? Si c’est genre 1% plus je suis pour remplacer USB 2.0, sinon en effet beaucoup de périphériques (mais plus tant que ça ?) Ne sont pas bridé par le 2.0

Oui, gérer des débits très élevés, cela coûte cher. Pour certains appareils, passer à l’USB 3.x cela demanderait d’utiliser des circuits bien plus complexes, donc augmenterait le coût des circuits d’une manière importante. Et aussi la consommation énergétique.
Donc les appareils pour qui les débits de l’USB 2.0 suffisent resteront vraisemblablement pour très longtemps sur ce standard. Un passage à l’USB 3.x serait totalement inutile.
Vous pouvez constater que les périphériques qui ont adopté l’USB 3.x sont ceux pour lesquels cela apporte un gain. C’est principalement les périphériques de stockage rapide.

Si des irréductibles dans l’industrie continue de l’utiliser c’est uniquement car ça les arrange de ne pas changer leur pratique et d’utiliser des technologies plus moderne.

Le RS-232 a l’avantage d’être bon marché par son électronique simple et l’absence de firmware. C’est un bus industriel qui répond donc à leurs contraintes, là où l’USB et un bus grand public. De plus ça ne nécessite aucune licence auprès d’un groupe.

Juste deux question : Quels coûts pour passer des machine-outils ou des automates du RS-232 vers l’USB ? Pour quel gain ?