En transformant l’ADN viral en composants structurels nanométriques, des chercheurs de l’Université de Sydney sont parvenus à concevoir des nanorobots capables d’exécuter des tâches à l’échelle moléculaire. Et le potentiel de ces créations est immense.
Quels que soient le prix et les contraintes d’aujourd’hui, ça reste une avancée exceptionnelle et un gage pour l’avenir.
Qui se souvient encore des premiers ordinateurs qui prenaient des salles entières et dont on disait que ce n’était pas près d’arriver chez le particuliers ?
Soyons patients et laissons le temps à ces technologies le temps d’atteindre le stade d’exploitation opérationnelle.
Le choix de l’image est judicieux et j’entends d’ici : « Poussez Madame Robot, poussez… »
Entre fabriquer un « voxel » d’ADN et avoir une molécule flexible, qui ne se casse pas lors d’un mouvement (nécessaire pour toute automatisation), qui sait consommer et convertir de l’énergie, qui a des capteurs (beh ouais, si elle doit déposer des médicaments, faut savoir où et quand), qui raisonne (sinon, c’est pas un robot, mais un actionneur). Au final, on se rend compte qu’ajouter tout ça, ça revient à faire une cellule complète. Bref, c’est une avancée, mais pas franchement de quoi crier victoire.