Non, la « vengeance » implique une volonté, cela sous-entends que d’une part il y le bien et le mal (alors que ce sont des notions abstraites, subjectives et purement humaines), et d’autre part que la nature est une entité capable de réflexion.
Les deux sont faux.
Au mieux, tu peux dire que certaines de nos actions visant à exploiter les écosystèmes produisent des effets secondaires néfastes. Ce qui est vrai. Mais ils produisent aussi de très forts effets positifs.
L’exemple des pandémies et autres virus, c’est marrant, parce qu’à long terme, la destruction des écosystèmes réduit drastiquement le risque (destruction des foyers et des vecteurs)… C’est pendant l’exploitation, à la frontière des zones exploitées, que le risque est plus élevé.
L’homme fait partie de la nature au sens premier. Ou alors, ta définition de « nature », c’est « tout ce qui n’est pas humain », et donc forcément, l’homme n’en fait pas partie mais tu ne peux rien en déduire.
Les castors détruisent des régions entières en construisant des barrages, mais je suppose que là, vous allez prétendre que c’est bien parce que c’est « naturel »? La moitié des espères vivantes de la planète sont des parasites. Croire que les autres animaux « respectent » la nature, c’est ignorer que la nature, c’est un terrain de guerre constant, une lutte pour la survie, où quasiment chaque être vivant est prêt à tout pour prolonger son existence.
Un article, qui dit que la lumière affecte d’autres espèces, c’est supposé prouver que la l’éclairage autoroutier est inutile et qu’il faut le supprimer? Il y a des arguments POUR l’éclairage. Le fait qu’il y ait des arguments CONTRE ne les fait pas disparaitre.
J’ai surtout l’impression que vous avez une vision binaire des choses: c’est soit bien, soit mal. Soit naturel, soit pas. Soit il faut tout éclairer, soit rien. Vous devriez apprendre la nuance.
L’éclaire a des bénéfices et des inconvénients. Si on veut minimiser la mortalité humaine, alors il faut éclairer partout. Si on veut éviter de déranger les animaux, il faut arrêter d’éclairer et détruire les routes… Plus probablement, on veut limiter autant que possible la mortalité tout en essayant de ménager en même temps la faune et la flore. Et donc, avoir de l’éclairage partiel, dynamique, est une bonne solution.
Conclusion: L’utilisation du mot « nature » est imprécise, et débile quand on cherche à lui attribuer des émotions, des pensées, des objectifs de vengeance. Et il y a des arguments en faveur de l’éclairage.