Commentaires : Dépendance, délires, suicide : OpenAI dégaine les chiffres glaçants de la santé mentale sur ChatGPT

Plus d’un million d’utilisateurs en détresse chaque semaine : OpenAI lève enfin le voile sur les conversations les plus sombres menées avec ChatGPT. Une opération transparence qui sonne comme un aveu, alors que la pression judiciaire s’intensifie.

C’est triste mais révélateur d’un malêtre plus généralisé de l’époque actuelle : des gens se tournent vers une IA car celle-ci donne l’illusion d’écouter, de ne pas juger, voire même parfois de conseiller alors que la solitude et la baisse d’interactions entre humains progresse. Des gens perdus dans leurs téléphones et autres occupations qui oublient de répondre à un message d’un ami, qui ont toujours « un autre truc prévu », qui deviennent des fantômes…

Alors peut-être je vais dire quelque chose de triste et qui pour l’instant reste encore de la science fiction mais il ne faudra pas s’étonner que des robots humanoïdes perfectionnés remplacent même les relations humaines à ce train là! On choisirait une une personnalité virtuelle, une apparence… et cette machine serait là à tenir compagnie, avec qui on pourrait discuter, faire des activités à l’extérieur. Les « vrais » humains seraient alors relégués au second plan car l’IA répondrait à un besoin qui fait défaut…

Je suis désolé mais personnellement je n’ai pas besoin d’un amis qui soit toujours d’accord avec moi. Sans contradiction il n’y a pas de discussion juste de l’ego flatté.

2 « J'aime »

Bien entendu ce n’est peut-être pas sain d’utiliser l’IA pour ça et j’avais dit sur un précédent article que ChatGPT devrait alors afficher un message invitant l’utilisateur à consulter un professionnel de la santé mentale.

Mais si comme j’ai précisé elle donne l’illusion d’être une présence qui peut réconforter, trouver les bons mots et bien pour certaines personnes ça peut être une bonne chose : peut-être même que des personnes qui auraient eu une pensée suicidaire ont changé leur façon de penser et ne sont pas passées à l’acte grâce à l’IA dans ce cas précis.

Si l’entourage humain ne peut apporter du soutien et est indifférent à une personne en détresse et que l’IA le permet, pourquoi pas. C’est peut-être un moyen d’être mieux dans sa tête, et c’est ce qui compte au final.

1 « J'aime »

Je te présente OptimusGPT, une production Elon Altman.

A la base, on a une société humaine qui a toujours été très égoïste et narcissique. Les « outils » ne font qu’exacerber la nature humaine profonde.
On comprend aisément que la solitude est aujourd’hui la norme.
8 milliard d’Êtres épouvantablement seuls.
C’est une réalité.
Course aux profits. Course au « bonheur » biaisée. Course à la rentabilité. Course à la « réussite » sociale.
Faux semblants. Hypocrisie. Soif inextinguible de reconnaissance.
« Exister » contre déshumanisation.
Il faut vraiment s’interroger sur la finalité humaine, la finalité de la vie.
On a raté un truc dans les années 60 - 70.
L’Humanité est en train d’imploser, tout le monde le ressent, tout le monde s’en plaint, mais il n’y a pas de pilote pour appuyer sur les freins.
Dire qu’on en est réduit à parler à une machine. Ou comme au Japon, à acheter des poupées qu’on assied dans son salon pour avoir l’illusion de ne pas être définitivement seul.
C’est le cauchemard non ?

2 « J'aime »

Tu n’es peut-être pas seul, tout simplement.
On vit dans une société de rejet. Bipolaire. Où toutes les différences sont exacerbées.
Où le niveau d’instruction est en berne.
La plupart des personnes qui prétendent vivre mieux seules sont tout simplement dans le déni.
Mais je rejoins ton point de vue ; opposer des avis est constructif pour qui sait être à l’écoute.

Tout le monde est pilote de sa vie, personne n’est obligé de suivre aveuglément un gourou médiatique et médiatisé. Tout le monde s’en plaint mais tout ce même monde suit la trace des autres sans trop réfléchir, les robots existent déjà et ont justement l’apparence des humains vu que ce sont ces humains les robots …

Pas obligé de parler à une machine, il y a des boutons physiques sur la quasi totalité des appareils, pas obligé de parler avec Siri ou Alexa ou autre fantôme dans la voiture pour dire de baisser la température … Je ne parle jamais avec ces trucs et pourtant je ne suis pas encore mort, un miracle ?

1 « J'aime »

Je me demande quant à moi si ce ne sont pas juste les statistiques d’occurrence des maladies mentales dans la population générale (le nombre et la forme varient aussi selon les cultures) qui sont révélées spontanément et aux yeux de tous au grand jour. Puisqu’en effet, beaucoup de gens ne sont pas confrontés directement aux différentes pathologies dans son entourage alors on est toujours étonné quand on entend des témoignages. Il y a effectivement des statistiques diagnostiques qui sont publiées à l’attention du personnel soignant avec le DSM-5 (Diagnostical and Statistical Manual) de l’Association Américaine de Psychiatrie. Cette classification a son extension en Europe et dans le monde avec la CIM-10, la Classification Internationale des Maladies de l’Organisation Mondiale de la Santé. Quand un diagnostic donné concerne 1 % de la population par exemple, la valeur absolue de ce nombre peut être très grande en nombre d’unités isolées. En faisant la somme de chaque diagnostic, on peut avoir des chiffres très élevés en nombre de cas.

Je le constate tous les jours et partout. neutre

La dernière fois que nous avons été au restaurant en famille, j’observais les autres clients et c’était incroyable le nombre de personnes qui ne discutaient de rien entre elles, chacune scotchée sur son téléphone. J’ai même vu une ado manger en regardant à peine son assiette, toute son attention allait à son téléphone. yeux

Mais bon sang, par quoi les gens sont-ils donc fascinés au point de ne même plus vraiment vivre ni profiter d’aucun moment ? Qu’y a-t-il donc de si primordial et de si important qu’il faille consulter son téléphone sans arrêt comme ça ? etonne 1

Au sujet des gros problèmes actuel de dépressions, envies suicidaires et autres, j’irais même plus loin : je pense que tout cela est très probablement du en grande partie au fait que les gens se tiennent au courant tous les jours de toutes les infos du monde. Or, la majorité de celles-ci sont déprimantes et négatives et il n’est pas du tout impossible que ça finisse par avoir un effet sur le mental des gens, même s’ils ne s’en rendent pas compte.

J’ai fait une expérience récemment, je ne lis déjà que les infos de 2 ou 3 sites de presse généralistes et j’ai cessé de le faire pendant une semaine. J’ai été serein et détaché des turpitudes du monde pendant cette semaine.

Puis j’ai regardé à nouveau les infos et je me suis senti dégoûté, écoeuré, indigné par tout ce que je lisais, les injustices, les drames familiaux, les agressions, les meurtres, les décisions insensées de dirigeants, les jugements stupides rendus par la justice, le baratin vide de sens des politiciens et bien d’autres choses. Bref, si on n’y prend pas garde, on peut bel et bien modifier son mental en étant trop en prise avec tout ce qui se passe dans le monde et on finit par banaliser n’importe quoi en se disant « bah, c’est normal ». tss.gif

Alors je continue sur ma lancée, je ne lis plus les infos qu’une fois par semaine et je trie beaucoup. ^^

Et se marier avec…

1 « J'aime »

C’est vrai qu’il y a des gens qui ne se rendent même plus compte à quel point ils sont bombardés de contenus anxiogènes et négatifs. Le doomscrolling peut être vraiment usant mentalement. Et effectivement on se demande bien ce qu’il y a de si important à regarder sans cesse, surtout depuis que les algorithmes des réseaux sociaux mettent beaucoup moins en avant le contenu de ses propres amis…