A mon avis c’est surtout un sujet qui dérange le monde agricole car les compétences n’ont rien à voir. On ne va pas pouvoir « transformer » un agriculteur en data scientist à de rares exceptions près… Et il en faudrait surtout beaucoup moins demain !!
Étonnant par contre que la convention citoyenne soit complètement passée au travers d’un sujet aussi essentiel. J’espère quand même que nos startups en la matière feront leur trou… Si la France ne s’y met pas elle risque tout simplement de perdre sa place de grande nation agricole demain.
Et imaginez le potentiel pour le vin !?
Encore une magnifique arnaque du lobby industriel-écolo pour éradiquer la concurrence des agriculteurs, sous couvert d’une belle conscience verte…
Déjà je ne comprends même pas comment on peut s’enthousiasmer pour un monde aussi éloigné de la nature, qui ressemble davantage à une vie dans une station orbitale qu’à une vie terrestre.
Et puis ces produits hors-sol ne produiront que de l’uniformisation partout, fini les terroirs, les climats qui font qu’à qq centaines de mètres de distance une culture n’aura pas le même goût qu’une autre. Et ces produits hors-sol sont très pauvres en goût et nutriments par rapport à un produit bio cultivé en terre. Qu’est-ce qui donne du goût et des nutriments à un légume ? C’est le sol dans lequel il pousse ! avec tous ses micro-organismes qui en assurent la composition chimique, par leur déjections, leur aération des sols etc.
Nous vendre ca en France, dont l’agriculture a façonné les paysages pendant des millénaires, serait juste criminel.
Pour sauver le modèle agricole français il faut sortir de la politique folle de rendement et des exploitations démesurées, arrêter d’importer n’importe quoi, pour revenir à une myriade de petites exploitations locales qui pourront produire de la vraie qualité (cf. nos aïeux).
Les hors-sol c’est bon pour le Quatar et tous ces pays qui n’ont rien de façon naturelle pour faire de l’agriculture.
Faire ca en France alors qu’on a tout ce qu’il faut pour faire de la qualité (sauf la volonté politique), non merci.
Oui on peut nourrir la planète avec la permaculture.
Faut-il rappeler qu’aujourd’hui 50% de la nourriture produite dans le monde finit à la poubelle ?
Faut-il rappeler que les fruits et légumes ont perdu jusqu’à 40% de valeur nutritive en 40 ans ?
Faut-il rappeler que l’usage intensif de produits sanitaires provoquent cancers, maladies neurodégénératives , appauvrissent les sols durablement ?
Faut-il rappeler que la monoculture baisse les rendements, favorisent la prolifération de ravageurs ? Etc.
Pendant plus de cinquante ans, l’industrie s’est efforcée de laver le cerveau des agriculteurs.
Encore des industriels qui veulent vendre leur camelote.
Si c’était rentable, il y aurait déjà des milliers de grandes installations… Actuellement, ils ne fonctionnent qu’avec des investissements en échange de promesses…
La technologie existe depuis longtemps, on en parle depuis 30 ans, ça revient à la mode tous les 10 ans… « venez venez petits investisseurs à la mémoire courte ».
Que cela puisse répondre à un besoin extrême, oui très certainement, mais on en est encore très, très loin.
j’espère que les écologistes ne se rendront jamais compte que le bilan carboned’un employé humain est plus élevé que celui d’un employé robot.
Sinon il y a un risque de procès pour ecocide si on embauche un être humain.
Merci pour cette présentation détaillée d’une technique qui pourrait avoir son utilité en zone urbaine. Dommage qu’on ne connaisse pas encore aujourd’hui la qualité des nutriments rendus par ces cultures hors-sol même si on se doute que l’absence de terre doit avoir un impact négatif sur celle-ci. Consommer des fruits et légumes pauvres en nutriments enlève une grande partie de leur intérêt.
Si ces nouvelles techniques ont du mal à s’implanter en France, il faut sans doute en trouver la raison dans la tradition agricole productiviste du pays. Même le bio est en retard parce que le lobbying de l’agriculture « traditionnelle » est fort, ce qui n’incite pas nos politiques à prendre les décisions qu’il faudrait pour l’intérêt général ou à encourager de nouvelles manières de produire qui utilisent moins d’engrais chimiques et de pesticides.
D’autre part, je rejoins complètement les commentaires de @GRITI et @marc6310 : l’énergie propre ça n’existe pas ! Il y en a des plus polluantes que d’autres, mais toute source énergétique est polluante et piller les ressources de terres rares ou extraire à outrance du cuivre jusqu’à en prévoir l’épuisement dans les prochaines décennies n’est pas du tout vertueux.
Une bonne piqure de rappel avec le documentaire « La face cachée des énergies vertes ».
La France est un pays rétrograde, chaque innovation suscite le la méfiance et le scepticisme. Pas évident pour le gouvernement de composer avec un peuple borné
« Oui on peut nourrir la planète avec la permaculture. »
oui, à condition de remettre 60% de la population dans les champs.
La permaculture c’est du jardinage, du potager ultra intensif à tout point de vue, intensif en terre, ultra intensif en main d’œuvre.
Je ne dis pas que quelques « trucs » attribué actuellement à la perma comme le semi sous couverts ne seront pas mécanisés - ils le sont - ou que d’autres, via la dronisation de l’agriculture, le seront un jour, comme le désherbage robotisé ou le pinçage de plantes attaquées par le mildiou.
Mais telle qu’elle est envisagée, avec du bobo cassé en deux sur ses « talus », dépiotant les trucs à la main, chassant le parasite manuellement, fabriquant ses « lasagnes » de bois et de terre, paillant gentiment autour des 4 pieds et demie de sa production : j’y crois pas une seconde.
La visite de l’AFIS dans les fermes de rabhi est resté un épisode légendaire ^^
Et ce n’est pas encore assez « à mon goût »
Une salade goût du terroir « bac en plastique » pour aller avec des carottes terroir « caisse en alu »… bien bien…
Que ce genre de brols (il faut appeler un chat un chat) soit promu dans un des pays de l’empire de la malbouffe et de Mickey, soit, mais en France!? Ça à même un côté insultant.