Commentaires : Deezer fait le ménage en supprimant 13% des titres disponibles sur sa plateforme de streaming musical

Le géant français du streaming musical Deezer a fait le ménage dans les titres accessibles sur sa plateforme. Résultat, plusieurs dizaines de millions d’entre eux ont été supprimés.

De quoi illustrer le problème de la répartition des revenus, basé sur des moyennes statistiques plutôt que sur des consommations individuelles.

Si j’ai envie d’écouter un album de bruit blanc H24 ou de me contenter des meilleures productions de musique par IA avec mon abonnement, pourquoi son auteur ne serait pas rémunéré avec mon argent ?

3 « J'aime »

Parce JUL et Aya ne pourront plus se payer des Porsche ou des Mercedes donc arretes tes bêtises !!!
@MisterDams :rofl:

J’ai bien fait de vérifier l’info avant de publier car j’allais faire de la bonne désinformation.
J’allais écrire que contrairement à Spotify, Deezer avait adopté un système UCPS où l’artiste est rémunéré à l’usage de l’utilisateur individuel et non du niveau d’écoute globale (merveilleux (…normal?), l’abonnement de l’utilisateur finançait les artistes qu’il écoutait).
Mais ces temps glorieux n’ont pas duré longtemps (pression probable des leaders du stream qui en veulent toujours plus ) : Deezer a rebasculé l’année dernière dans un modèle ACPS plus ou moins amendé pour ne pas se taper la honte en communication (car ils avaient fanfaronné lors de la bascule au modèle UCPS, se pointant plus juste que le commun).

Le problème avec le fait que vous pointer est que produire du bruit blanc, de la musique IA, ne coute rien, peut être fait à la chaine et donc noyer en volume la bibliothèque globale de Deezer. Déséquilibre nocif. Et qu’en modèle ACPS, la rénumération des artistes en prend encore un coup (un très grand nombre, et je ne parle d’artistes installés, ayant une notoriété critique, n’en tire déjà aucune rénumération). En parallèle, la rénumération de ceux qui font un usage industriel de l’IA (alors qu’en terme de droit, la question se pose toujours de définir s’ils peuvent se déclarer auteur, si la musique I.A peut même faire l’objet d’une rénumération étant donné qu’elle est le produit d’un pillage) ne peut qu’augmenter en bon parasite.

On peut se demander comment Deezer laisse entrer ces « bruits blancs » déjà, non ?
Et puis sur la musique générée par IA, il y a 30 ans, on aurait rejeté la musique « électronique » sur le même critère je suppose. Je ne suis pas un promoteur de l’électro mais aujourd’hui a peu près personne d’honnête intellectuellement rejette la musique électronique comme une « non-musique ». On a le droit de ne pas aimer, on a le droit d’aimer certains morceaux et pas tous.
Bref, si j’utilise l’IA pour faire des morceaux et les mets en écoute sur une plateforme, dans l’absolu, je ne vois pas pourquoi elle serait bannie.

1 « J'aime »

« Le spécialiste du streaming musical vient en effet d’annoncer avoir supprimé 13% des titres qui jusque-là été proposés sur son interface. Un changement d’ampleur. »

Pour moi c’est encore le printemps donc la bonne conjugaison aurait dû être « étaient », une petite relecture Clubic ?