Commentaires : Découvrez le stockage de l’hydrogène sous forme solide, une idée révolutionnaire lauréate du Prix de l’inventeur européen de l’année

Ce n’était pas clair, le nom McPhy n’est pas cité.
On récompense donc un procédé finalement ancien (16 ans) , sûrement utile pour des usages de niches, mais qui sur le fond n’a rien changé.

je souhaite que ce prix puisse aider à raviver leur médiatisation
( Mc Phy a fait parler de lui à sa création en 2007, puis ça se ravive sporadiquement, notamment pour cette vidéo en 2013, en 2015, puis ça retombe dans l’oubli)

, mais il n’y a pas là de quoi « révolutionner » les usages : chaque galette présente une masse, et une ressource en Mg (chose qu’on reproche aux batteries d’ailleurs) , qu’il faudra retransiter une fois vide.
On est presque sur un cumul des défauts des deux filières.

C’est normal que cela ne soit pas cité, ce sont les chercheurs qui sont récompensés dans le cas présent.
C’est deux d’entre eux qui ont créé McPhy suite à ces recherches.

(c’est d’ailleurs chelou que les chercheurs, payés par le CNRS, utilisent derrière pour leurs bénéfices personnels, les résultats de ces recherches)

(c’est d’ailleurs chelou que les chercheurs, payés par le CNRS, utilisent derrière pour leurs bénéfices personnels, les résultats de ces recherches)

non, ça fonctionne comme ça, par exemple Tiamat (Sodium-ion) a aussi été fondé comme ça via le CNRS, ou encore Kemiwatt (redox anionique) pour l’université de Rennes.

J’imagine que les deals sont les mêmes aux USA avec le MIT qui est une usine à pondre de la startup.
Le CNRS a très très probablement des parts dans ces boites, c’est comme ça qu’il fera une retour sur investissement.

C’est bon à savoir qu’il y a donc une volonté délibérée de provocation. C’est noté. jap

« le stockage de l’hydrogène sous forme solide »,
la trouvaille et le concept sont intéressants, scientifiquement et techniquement.
Mais, en principe, sur la terre,
on sait que l’hydrogène n’existe pas en grande quantité dans son état naturel gazeux.
il faut l’extraire majoritairement de l’eau par électrolyse,
donc, on consomme beaucoup d’électricité, qu’il faut produire.
puis, encore consommer beaucoup d’électricité, qu’il faut produire,
pour « solidifier » cet hydrogène
Pas sur que cette solution INDUSTRIELLE soit raisonnable,
à long terme, ben, on aura plus d’eau, non ?
mon analyse est elle correcte ou pas, si vous avez des indices ?

Des activités industrielles qui ne consomment pas ou très peu d’énergie, sous une forme ou sous une autre, je n’en connais pas beaucoup. Le but recherché, c’est avant tout la décarbonation des activités humaines pour limiter - dans la mesure du possible - les émissions de gaz à effet de serre. La consommation d’électricité ne génère pas obligatoirement du CO2, à condition de ne pas la produire avec des centrales à charbon ou thermiques, mais plutôt avec des centrales nucléaires ou avec de l’hydroélectricité par exemple, et surtout ne s’en servir que pour ce qui est vraiment indispensable afin de contenir la production d’électricité dans une certaine limite.

Est-il vraiment raisonnable de faire tourner des centaines de serveurs dans le monde 24/7 et qui consomment aussi beaucoup d’électricité juste pour permettre à des soi-disants influenceurs de poster toutes leurs niaiseries sur des réseaux sociaux ? Pourtant ça ne choque personne et je ne pense pas que ce soit beaucoup plus utile que d’essayer de sortir des énergies fossiles. Je sais bien que mettre des batteries un peu partout c’est à la mode en ce moment, même sur des vélos qui pourtant n’ont jamais pollué, mais on ne pourra pas en mettre partout pour diverses raisons. Donc soit on cherche à produire et à stocker de l’hydrogène sans rejet de CO2 même si ça doit consommer de l’électricité, soit on n’est pas prêts de renoncer au jus de dinosaures, ne serait-ce que pour faire voler des avions de ligne ou faire avancer des navires de commerce.

Par contre je n’ai pas bien compris pourquoi on devrait avoir plus d’eau et le rapport.

Je suis assez d’accord avec votre point de vue (électricité nucléaire et hydro).
Sur les serveurs des datacenters, là, je suis 200% d’accord (hélas, ça, c’est pas fini).
Pour l’eau, l’électrolyse sépare H2O = Hydrogène gazeux + Oxygène gazeux,
donc, la quantité d’eau « électrolysée » n’existe plus,
à la place on a 2 gaz (Oxygène & Hydrogène),
d’où mon interrogation :
à faire cela le volume d’eau terrestre (les océans)
(si c’est exploité à l’échelle industrielle) diminuera forcément,
bon, ça risque de prendre du temps,
mais avec presque 10 milliards d’habitants (de consommateurs)
j’ai quelques inquiétudes

My bad ! J’avais compris « plus » par « davantage » ! :smirk:

Alors pour reprendre la citation de Lavoisier, à savoir « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme », la pile à combustible fait exactement l’inverse de l’électrolyse, elle produit de l’électricité, de la chaleur et … de l’eau.

Bon, en même temps, c’est certain que l’eau produite par une Toyota Mirai par exemple, ne va pas se retrouver directement dans l’océan pacifique.

Oui ça prendra du temps, c’est certain qu’avant que les océans se vident, je pense qu’on aura eu droit à une nouvelle extinction de masse bien avant.

Heureusement que la sérendipité existe (Capacité, aptitude à faire par hasard une découverte inattendue et à en saisir l’utilité scientifique ou pratique), ça permet d’avancer.