Des étiquettes RFID utilisées dans la livraison de colis ont récemment causé des perturbations sur les réseaux 3G et 4G dans le Sud de la France. L’ANFR, l’Agence nationale des fréquences, a dû intervenir.
Bonjour,
Cela fait 30ans que la technologie rfid se deploie en France et dans le monde.
Alors s’il vous plaît renseignez vous auprès des sachant avant de publier ce type l’article.
Les étiquettes antivols n’ont absolument rien à voir avec la technologie rfid.
Merci
Un sachant rfid
Ça dépend lesquelles.
Par exemple chez Decathlon, ce sont bien des étiquettes RFID qui servent entre autres d’antivol. Chaque produit est équipé d’une étiquette RFID avec un identifiant unique, et quand on essaye de sortir du magasin avec un produit dont l’identifiant n’a pas été enregistré en caisse comme vendu, ça sonne.
un sachant, mais lol c toi qui le dit ! cela reste basé sur la même techno ! c’est des variations !
Avant un tout premier message ici, prière de lire la charte du site. Merci.
« Nous sachons » ?
Et bien voila un article qui donne une bonne recette très abordable pour « gentiment » pertuber les télécommunications, en ces temps troubles c’est bon à savoir … ça doit pouvoir aussi marcher sur les radars vu que les fréquences sont proches.
En plus on peut en imprimer avec de l’encre conductrice.
Que ce soit l’une ou l’autre technologie, aucune n’est « active » (sous la forme d’étiquette telle que montrée en illustration).
Les deux sont réactives (on dit qu’elles sont passives), à une onde électromagnétique qui fait office d’énergie et de déclencheur.
Bref, l’article est à côté comme souvent désormais sur Clubic.
Les étiquettes RFID, normalement passives, étaient activées en permanence par le champ électromagnétique des antennes relais.
C’est le principe de base ici qui n’est pas compris par l’auteur, ces étiquettes n’ont fait que ce qu’elle sont faites pour, répondre. Elles ne seont pas devenues actives par magie.
Je vois pas en quoi la portion que tu cites est fausse. À aucun moment l’article ne dit qu’elles sont « actives », dans le sens où elles émettraient quelque choses « toutes seules », il dit qu’elles sont « activées ». Les mots ont un sens…
La portion que tu cites dit en fait bien qu’elles réagissaient à une onde, en l’occurrence « le champ électromagnétique des antennes relais ». « Activées en permanence par », ça correspond bien à un comportement « réactif » devenu permanent du fait d’une sollicitation permanente.
C’est d’ailleurs exactement le même vocabulaire qui est employé par l’ANFR pour décrire ce cas : « Dans le cas présent, ces étiquettes, situées à quelques dizaines de mètres de deux antennes relais, recevaient assez de champ électromagnétique pour que leur électronique soit activée en permanence ».
Et à trop chercher la petite bête, tu imagines des trucs que l’article ne dit pas… Il ne dit en aucun cas qu’elles sont devenues actives toute seules ou par magie.
Et il ne dit pas non plus qu’elles ont fait autre choses que ce pour quoi elles sont faites…
Le problème n’est pas qu’elles ont fait quelque chose pour quoi elles n’étaient pas faites, mais qu’elles se sont mis à faire de façon permanente ce qu’elles sont censées faire uniquement par intermittence, et ce à proximité d’antennes relais (qui du coup recevaient les émissions de ces étiquettes) et sur des fréquences qu’elles n’étaient pas censées utiliser en France.
Merci pour l’article.
La page ANFR citée en source est très intéressante, je ne pensais pas que le rayonnement d’une étiquette RFID puisse être aussi important.
Merci MattS32, cela me démangeait également…
Le dernier point est d’ailleurs celui qui revêt à mon avis la plus grande importance dans l’histoire: c’est le fait d’émettre sur des fréquences non-autorisées qui a mis la pagaille.
Problème: comment empêcher la réitération de telles perturbations dans le futur, à part un contrôle systématique (scan) de toute palette arrivant sur notre territoire ? Ce qui me semble totalement illusoire étant donné le nombre colossal d’objets en circulation sur notre sol… Peut-être par une meilleure protection des antennes contre ces fréquences ?
comment empêcher la réitération de telles perturbations dans le futur ?
l’article donne la réponse :
Qu’a fait l’ANFR ? L’agence a enjoint au transporteur de cesser l’utilisation de ces étiquettes et de stocker les palettes dans un bâtiment métallique pour éviter toute nouvelle perturbation.
Bah quand je lis « normalement passives » je comprends ce qu’on est sensé comprendre en français, « en temps normal elles sont passives mais pas là »…
Il n’y a pas lieu de dire qu’elles sont « normalement » passives, elles le sont à tout moment, et l’étaient tout autant durant cet incident.
Quand elles sont activées en permanence, peut-on encore vraiment les considérer comme passives ? Dans les faits, elles se comportent comme si elles étaient actives, puisqu’elles émettent sans que ça leur ait été réellement demandé.
Puis bon, descendre en flèche l’article et son auteur par la même occasion pour UN mot qui n’est pas forcément le plus approprié, mais n’est pas non plus radicalement faux, comment dire…
Et d’ailleurs, là encore, l’ANFR de son côté considère également qu’une étiquette RFID n’est plus « passive » une fois qu’elle est activée : « Les étiquettes RFID sont passives la plupart du temps. ». Mais bon, peut-être aussi que l’ANFR n’a pas non plus compris le principe de base, après tout, c’est pas son métier hein…
La RFID C’est juste une mathématique radio des antennes, voltage et surtout des bobinages, basiquement c’est de l’induction pour la source, un condo/bobine/antenne pour simplifier.
Ils n’écrivent pas ça car ils considèrent qu’une étiquette RFID n’est plus passive une fois qu’elle est activée, mais parce-qu’il existe bel et bien des « étiquettes » actives, avec une pile intégrée et qui émettent sans stimulus extérieur…
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Radio-identification#Modes_d’alimentation
Là le problème ce n’est pas que les étiquettes étaient « anormalement actives », mais répondaient tout à fait « normalement » dans un domaine de fréquence normalement exclusif, en France, pour de la télécommunication.
C’est en plus le volume d’étiquettes situé au même endroit et en extérieur qui engendrait cette interférence gênante par la puissance réactive cumulée.