Commentaires : D’ici fin 2021, on pourra utiliser Starlink en mobilité (avec une grosse antenne quand même)

Le « fournisseur d’accès Internet du futur », dont la fin de la bêta a été annoncée pour cet été, permettra d’ici la fin de l’année de s’affranchir d’un toit et d’une prise murale pour être utiliser dans des véhicules de grande taille.

Donc aucune chance pour la téléphonie mobile. On va donc devoir rester sur de petites constellations (Iridium, Globalstar, …) ou du géostationnaire (Inmarsat, Thuraya, …) avec toutes les limitations que cela implique en terme de couverture (régions polaires, masque montagneux, …).

Cela dit ça montre que ceux qui comparent cette offre avec une connexion avec une parabole fixe sur satellite géostationnaire avaient tout faux. Starlink permet d amener son kit n importe où, sans pointage précis ce qui est loin d être le cas des offres comme celle de NordNet.

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Oui, mais il n’a pas fallu attendre Starlink pour rendre cela possible (NordNet n’est pas l’unique acteur de l’internet satellitaire, loin s’en faut).

là tu parles d’ultra-mobile, mais iridium fait son gras sur le naval (tous les marins qui font de la traversée, du plus gros cargo au plus petit voilier sont équipés) et c’est un énorme marché perdu.

Ensuite … iridium est placé beaucoup plus haut, pourtant là ou il fallait une valise-antenne il y a 15 ans tu as un (gros) mobile aujourd’hui ou une petit antenne qui réémet vers ton mobile aujourd’hui.
Starlink est allé au plus simple mais avec sa galaxie beaucoup plus basse, je ne doute pas qu’à terme on aura de tout petits devices

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Iridium orbite à 780 km, c’est effectivement plus haut, mais quand même pas autant qu’une orbite géostationnaire qui pour le coup est effectivement beaucoup plus haute. Pour l’instant la couverture d’Iridium reste intéressante du fait de la liaison inter-satellite (même si le nombre un peu faiblard de satellites fait que le masque montagneux peut devenir casse-bonbon).

Je suis un habitué des solutions satellitaires. On nous promet monts et merveilles à chaque nouvelle constellation, sauf que je suis toujours resté sur ma faim. On verra si Starlink sera l’exception (c’est trop tôt pour le savoir) …

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je dirais qu’au delà de l’altitude, cruciale pour le « ping », irridium : 90 sat dont une 60aine réellement actifs , Starlink 420 sat maintenant ( 7x plus) , plusieurs 10aines de milliers à terme.

Devrait pas y avoir photo du tout :wink:

Pas tant que ça, car plus l’orbite est basse, plus la fauchée est étroite, et plus il faut de satellites. Et même beaucoup plus, car ce n’est pas proportionnel. Là où il suffit de trois satellites en orbite géostationnaire pour couvrir toute la ceinture terrestre (donc à l’exclusion des régions polaires), il en faut des centaines en orbite basse, et des milliers en orbite très basses. Donc si on prend en compte le problème des masques (urbain, montagneux ou végétal), le nombre de 42000 n’est pas déconnant. A contrario, avec sa soixantaine, la constellation Iridium a été dimensionné essentiellement pour les marins et les aviateurs (et le porte-monnaie qui va bien :sweat_smile:). Et grâce à la liaison inter-satellite, Iridium couvre la planète sans la contrainte de devoir rester à proximité d’une antenne relais (sans liaison inter-satellite, il ne suffit pas d’être dans la fauchée du satellite, il faut en plus qu’une antenne relais le soit elle aussi). A terme, Starlink devrait proposer beaucoup mieux (par liaison laser), mais il est un encore un peu tôt pour pouvoir en juger.

je n’ignore pas ces problèmes, et c’est précisément le nombre que ça impose qui faisait dire par le passé que c’était irréalisable.
N’empêche, les performances ébouriffantes sont déjà là, j’insiste : c’est mort pour l’Irridium.
Je comptais faire une transat : dès que starlink est dispo en mobilité, pourquoi je prendrais du Irridium ? quel boss de cargo prendra du Irridium, à devoir compter les mails et les échanges avec sa samille alors qu’il va pouvoir, pour la moitié du prix, streamer sa série Netflix ?

juste pour mémoire :

Il n’y a pas que le nombre, mais aussi la durée de vie des satellites en orbite très basse (généralement de l’ordre de 5 ans). Aujourd’hui, on sait faire des petits satellites « jetables » pour relativement pas cher. Donc, même si l’investissement reste monumental, ça a beaucoup plus de sens qu’il y a une vingtaine d’année lorsque Iridium a été lancée ! D’ailleurs la concurrence va être acharnée (et soutenue à grand coup d’aide publique).

Lorsque la pandémie sera passée, j’ai prévu de gravir le Chimborazo avec, en redondance du cellulaire, un téléphone satellitaire dans le sac à dos. En l’état Starlink ne me sera pas d’une grande aide, donc ce sera avec un Inmarsat : peu importe la latence, le satellite géostationnaire sera idéalement placé, au dessus de ma tête, et le taux de disponibilité du service d’Inmarsat est excellent (au fond, c’est ce qui compte lorsque l’on doit déclencher un secours). En Himalaya ou au plus haute latitude, j’aurais choisi un Iridium.

attends quoi, trois ans ? tu l’auras le mini starlink device, je parie… une bière tiens :wink:
relance moi si je loose, ce sera avec plaisir, un petit colis

Franchement, je l’espérais sans trop y croire (le signal d’un téléphone est faible et donc surement difficile à capter correctement sur une si petite plateforme). Mais là, avec cette annonce officielle qui exclu même les Tesla (alors que pour le coup, j’aurais parié dessus sans la moindre hésitation), ben …