Dans un précédent article nous rappelions la genèse du programme spatial français
, des prémices à base de fusées-sondes jusqu’aux premiers succès du lanceur Diamant au milieu des années 1960. À l’époque, alors que le centre spatial français est transféré de l’Algérie à la Guyane, un avenir nettement plus européen se profile déjà.
Super article
A voir ce que va donner Ariane VI
Je me souviens très bien de ce premier tir de la fusée Ariane. On était tous devant le poste de télévision noir et blanc. Et c’était la fête. On aimait notre pays.
Qu’est ce que les temps ont changé depuis…
Ariane, c’est la consécration pour la France. « la consecrasion » (avec l"accent espagnol.
Le Rafale et Airbus aussi soit dit en passant.
La France fait aussi de la vente d’armes. Bon business ! ;
Il faut bien maintenir l’économie du pays.
Bel article, merci !
Je me demande ce que ça aurait donné si on avait pu continuer à développer Diamant ! D’un point de vue technique, la France état loin d’être à la traîne…
Merci pour ce superbe article !
Je vais pouvoir embêter ma collègue Veronique à présent qui se trouve être une vraie fusée dans le boulot.
merci pour ce tres bon article . un petit signe des collegues du premier tir EUROPA a WOOMERA ME ferait grand plaisir. merci
@Yannick Smaldore
Cette prise en main par doit permettre d’éviter
Je ne vois pas le lien pour signaler une erreur alors je le mets dans les commentaires : il manque un mot (« CNES »?)
Ariane n’a t’elle pas été décidé parce que nos amis les Américains ne voulaient pas envoyer un de nos satellite qui aurait pû concurrencer l’un des leurs ?
En partie, mais l’Europe (poussée par la France) voulait se rendre autonome sur la question spatiale. Être dépendant d’un autre pays (US ou non) n’aurait pas été sain pour sa propre sécurité même en temps que partenaire, surtout avec la guerre froide de l’époque. Possible aussi car la France a des territoires proches de l’équateur (économie pour les lancements).
C’était (et c’est toujours) un programme coûteux mais le savoir-faire technologique/scientifique et l’impact économique au niveau Européen est là. La réputation gagnée aussi avec la qualité des lanceurs, et surtout… permettre à d’autres pays d’avoir une certaine autonomie spatiale sans être alignés avec la Russie ou les États-Unis.
Bravo, et merci pour cet article super instructif et détaillé. Je savais que la France était de loin la locomotive de l’Europe spatiale mais on comprend mieux pourquoi grace ces informations.
Ariane 6 est le lanceur qui répond exactement aux différentes demandes du marché, notamment grâce à sa modularité et sa capacité à lancer des constellations de satellites en orbite basse, ce que ne permettait pas Ariane 5.
Après, ce n est pas Starlink qui va demander à ArianeEspace de lui lancer ses satellites… il faut trouver le marché… OneWeb est un client potentiel important je crois
A voir mais SpaceX vit grâce aux commandes des militaires et surtout, sa flopée de satellites Starlink lancée tous les 15 jours qui n’est assurément pas rentable en l’état. SpaceX gagne de l’argent, Starlink en perd, ça ressemble à une histoire de vases communiquants puisque derrière c’est le même groupe.
Sans Starlink, bcp de lanceurs Falcon9 ne décolleraient pas. Et la rentabilité de Starlink est très loin d’être assurée, les kits de réception sont vendus 500$ alors que leur véritable coût est estimé autour de 2000$ par plusieurs analystes.
Ariane 5 est conçu pour les satellites géostationnaires, ce n’est clairement plus le coeur de marché aujourd’hui. Il est « normal » que le nombre de lancement ait diminué considérablement. Le marché se dirige vers des constellations de petits satellites.
Ariane 6 pourra y répondre. OneWeb est un client potentiel.