Commentaires : Cydia, le tout premier app store sur iOS, porte plainte contre Apple pour pratiques anticoncurrentielles

Je suis pas vraiment d’accord, on peut pas empêcher les fabricants de proposer des produits « tout en un », avec leur propre système.

On peut empêcher tout ce qu’on veut, ce n’est qu’une question de volonté politique.

Et tôt ou tard, on arrivera à cette séparation, parce que c’est une évidence.

Je comprend ton exemple, mais alors à l’extrème, pourquoi ça serait autorisé pour une télé ? Pourquoi quand j’achète un lave vaisselle je serais contraint d’utiliser le logiciel du fabricant pour le contrôler ? Vois la galère pour chaque appareil s’il faut en plus aller choisir le soft et l’installer

Non, je ne rêve pas d’un « Windows for washing machine » ni d’un « Washbuntu Linux ». :wink:

Il va de soi que je parle des ordinateurs qui ont de vrais systèmes d’exploitations et un environnement applicatif, pas des appareils munis de simples microcontrôleurs et/ou qui sont dépourvus de la possibilité d’exécuter logiciels tiers.

Cela dit, ouvrir le droit pour le consommateur de pouvoir utiliser un firmware tiers en obligeant les constructeurs à documenter leurs produits pourrait ouvrir des possibilités intéressantes pour le consommateur.

Apple va se faire défoncer, je l’ai déjà dit et je le répète.
Mais effectivement, ils ne sont pas les seuls concernés et cela va créer une jurisprudence.

Pour l’argument « si tu aimes pas le système fermé d’Apple, va voir ailleurs », c’est pas comme ça que ça marche.
Les consommateurs ont des droits, dont celui d’utiliser iOS sans être prisonnier.

Le jailbreak porte bien son nom et il ne sort pas de nul part.
Il faut que ce permet le jailbreak devienne la norme et soit autorisé par Apple.

J’aime l’interface iOS, certaines app n’existent que sur iOS.
J’ai toujours jailbreak mes périphériques iOS et je ne concevait pas d’utiliser ces périphériques sans jailbreak.

Je suis passé sous Android pour bénéficier de l’écosystème très bien intégré de Google, mais aussi pour avoir plus de liberté.

Mais si un jour, la liberté du jailbreak devient officiel et supporté par Apple, je n’exclue pas un retour à iOS.

autant, je suis plutôt favorable à plus d’ouverture, à la possibilité d’avoir d’autres stores

autant, cela doit alors se faire selon des règles très strictes. Apple examine toutes les Apps qui sont publiées, notamment pour des raisons de sécurité. Il faut que les autres stores fassent pareil et respectent les règles Apple

On peut tout empêcher oui, mais on peut aussi tout laisser faire. Il faut que ça corresponde aussi à la volonté des consommateurs, en l’occurrence, ce sont ceux qui n’utilisent pas les produits Apple qui voudraient que Apple change sa façon de faire, en sachant très bien qu’ils ne les utiliseraient pas plus.

Rien d’évident sur le champ d’application, c’est là ou vous mettez le curseur, vous, mais pourquoi là et pas plus loin ? A ce moment là, on peut tout imaginer, le curseur ne sera pas forcément là ou est votre logique. Car vous excluez ce qui est dépourvu de possibilité d’exécuter des logiciels tiers… mais si on ouvre, alors on ouvre aussi cette possibilité. La tablette Vtech de ma fille exécute des musiques, pourquoi n’autoriserions nous pas Spotify à y installer son appli ?

Perso, j’ai pas envie de ça, j’ai envie de pouvoir acheter un produit tout en un et de pas me poser de question sur ce qu’il faut installer, ne pas installer, ce qui est bien, ce qui n’est pas bien, ni comment il faut procéder pour y mettre tel logiciel. Je veux avoir le choix entre produit ouvert et produit fermé.

Pour ce qui est des firmwares, oui, ce sont les réparateurs qui vont se frotter les mains quand des firmwares tiers mal conçus ou mal installés provoqueront des pannes.

Bref, vous entrez dans une utopie de technophile, qui n’est pas le monde rêvé pour tout le monde

On peut tout empêcher oui, mais on peut aussi tout laisser faire. Il faut que ça corresponde aussi à la volonté des consommateurs, en l’occurrence, ce sont ceux qui n’utilisent pas les produits Apple qui voudraient que Apple change sa façon de faire, en sachant très bien qu’ils ne les utiliseraient pas plus.

S’agit t’il vraiment d’une volonté des consommateurs ? Ou plutôt de celle industriels qui recherchent leur propre intérêt.

Si on laissait le marché faire tout ce qu’il veut, nous aurions de jouets contenant du plomb, des outils dangereux, de la nourriture contenant des substances nocives.

Toutes ces choses dangereuses avaient libre court sur le marché avant que des règles viennent les interdire, preuve que le libre choix du consommateur ne suffit pas à faire son intérêt.

La plupart des consommateurs n’ont en réalité même pas conscience de tout cela. C’est la raison pour laquelle il faut une expertise de niveau supérieur pour fixer des règles aux industriels.

L’informatique est un domaine ou on a laissé les industriels faire presque tout ce qu’ils veulent avec très peu de régulation. Il faudra bien qu’un jour il soit mis de l’ordre dans ce domaine.

Rien d’évident sur le champ d’application, c’est là ou vous mettez le curseur, vous, mais pourquoi là et pas plus loin ? A ce moment là, on peut tout imaginer, le curseur ne sera pas forcément là ou est votre logique. Car vous excluez ce qui est dépourvu de possibilité d’exécuter des logiciels tiers… mais si on ouvre, alors on ouvre aussi cette possibilité. La tablette Vtech de ma fille exécute des musiques, pourquoi n’autoriserions nous pas Spotify à y installer son appli ?

Les critères que j’ai donné correspondent pourtant à la réalité technique. D’un côté les ordinateurs capables d’exécuter un système d’exploitation lourd et des logiciels, de l’autre les microcontrôleurs qui font essentiellement de la gestion matérielle de bas niveau et dont l’interaction avec l’utilisateur se limite à une GUI sommaire.

Bien sûr, il y aura toujours quelques cas intermédiaires ou particuliers qui nécessiteront des débats pour savoir si on doit les classer d’un côté ou de l’autre. Ou bien créer d’autres catégories avec des règles propres.

Un critère simple pour la tablette de votre fille est de regarder les capacités matérielles, ce qui donne une idée assez bonne de la possibilité de faire tourner un Os et des logiciels.

Perso, j’ai pas envie de ça, j’ai envie de pouvoir acheter un produit tout en un et de pas me poser de question sur ce qu’il faut installer, ne pas installer, ce qui est bien, ce qui n’est pas bien, ni comment il faut procéder pour y mettre tel logiciel. Je veux avoir le choix entre produit ouvert et produit fermé.

Le principe de régulation dont j’ai parlé ne vous l’interdit absolument pas.

Il interdit juste à un unique acteur d’avoir sous son contrôle toute la chaîne commerciale et d’interdire au consommateur tout changement de fournisseur par la suite.

Par exemple, une constructeur de l’entreprise A pourra commercialiser une machine utilisant le système d’exploitation de l’entreprise B avec le « store » de l’entreprise C pour vous livrer le produit « prêt à l’emploi » et « sans questions à se poser » que vous souhaitez.

Mais le consommateur doit toujours pouvoir conserver le droit de changer d’avis. Lui, ou celui à qui il revendra la machine d’occasion.

Pour ce qui est des firmwares, oui, ce sont les réparateurs qui vont se frotter les mains quand des firmwares tiers mal conçus ou mal installés provoqueront des pannes.

Pourquoi pensez vous que je fais la différence entre système d’exploitation d’un ordinateur et firmware d’un lave linge ?

Par définition, un firmware ou un driver sont étroitement lié au fonctionnement de bas niveau, donc étroitement liées au matériel. Elles sont donc logiquement du ressort du fabricant.

Bref, vous entrez dans une utopie de technophile, qui n’est pas le monde rêvé pour tout le monde

Absolument pas. Pour le consommateur lambda, ça ne changera pas leurs habitudes, à part pour ceux qui le souhaitent.

Par contre, au niveau industriel, pour les développeurs, pour la bonne santé du marché, cela change tout.

autant, je suis plutôt favorable à plus d’ouverture, à la possibilité d’avoir d’autres stores
autant, cela doit alors se faire selon des règles très strictes. Apple examine toutes les Apps qui sont publiées, notamment pour des raisons de sécurité. Il faut que les autres stores fassent pareil et respectent les règles Apple

Ce n’est pas forcément la bonne façon de régler ce problème.

Rappelons que dans un état de droit qui fonctionne correctement, ce n’est pas aux entreprises privées de faire la police.

La situation actuelle juste est le résultat d’un immense laxisme réglementaire et législatif.

Un développeur qui diffuse un malware ou une application qui collecte des données personnelles viole la loi. Et par conséquent, il devrait aller en prison. Pas juste voir son logiciel exclu d’un « store ».

Tout l’enjeu est d’avoir des peines suffisamment dissuasives pour que développeurs et entreprises n’osent pas s’y risquer. Même pas en rêve.