Commentaires : Crypto.com piraté, des centaines de comptes touchés et plusieurs millions de dollars dans la nature

Le transfert de valeur? c’est bien là le problème, c’est une valeur virtuelle complètement spéculative…
Et ce n’est en rien sécurisé… la preuve ici une nouvelle fois. Et tu es quasi obligé de passer par des tiers… qui justement ne sont pas de confiance et ne sécurisent absolument pas ton argent virtuel.

L’essence même de la technologie blockchain, je la connais très bien, je suis développeur et sais parfaitement ce que c’est… malheureusement les adeptes à cette techno ne savent pas et sont complètement aveuglés par la spéculation. Obligés de mettre en avant constamment cette techno pour que leur argent fasse des petits… c’est assez pathétique.

Mais bon, on peut encore se donner rdv dans 5 ans pour voir où en est cette fameuse technologie…

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Les frais sur les transactions CB, ils ne sont pas là que pour couvrir les frais réels de traitement des transactions, mais aussi et surtout pour couvrir les frais liés aux fraudes, dont les victimes sont indemnisées.
Comme les cryptos n’empêchent pas les fraudes, il y aura toujours des victimes de fraudes à indemniser. Et donc faudra des frais de transaction pour couvrir ça.

Et puis faut pas oublier le coût de tout le gaspillage d’énergie pour gérer les transactions hein… Aujourd’hui les frais de transaction en BTC ne couvrent même pas 5% de ces coûts, grâce à la création de nouveaux BTC à chaque bloc. Quand il n’y aura plus ces nouveaux BTC, il faudra que cette gabegie énergétique soit intégralement couverte par les frais de transaction… Avec aujourd’hui un coût moyen énergétique de plus de 1 MWh par transaction, c’est loin d’être « marginal »…

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La chine à banni, la russie va bientôt le faire et le reste va suivre (la Banque centrale veut bannir les cryptomonnaies du pays, afin de « réduire les menaces causées par leur propagation »), pour une fois qu’ils ont de bonne idées, tant qu’il y a auras des rouhrouh pourquoi les hackers vont s’arrêter ?

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Le réseau est sécurisé (pour les blockchains majeures), les portefeuilles qui contiennent les valeurs ne le sont pas puisque nous (humains) en sommes responsables. Ça démontre bien que même si tu es développeur (ce que j’ai été également pendant des années) tu ne comprends pas comment ça fonctionne.
Pour la valeur, elle est spéculative oui, mais réelle puisqu’échangeable contre des monnaies d’état, par exemple. Est-ce que ce sera encore le cas dans 20 ans, c’est un autre problème et personne ne sait.
Et tu confonds encore une fois les spéculateurs et opportunistes qui surfent sur une tendance actuelle d’un type de finance différent et les développeurs qui bossent sur des technologies permettant (entre autres) ces dérives.
Et ça sert à quoi de vouloir savoir ce que sera cette technologie dans 5 ans ? Est-ce que le créateur du téléphone s’est dit, laisse tomber, on aura des smartphones sans fil un jour. Est-ce que le créateur de la VHS s’est dit laisse tomber, y aura le streaming un jour ?
Une technologie est souvent fait pour répondre à un problème à un moment donné. Si elle ne répond plus au problème ou que mieux existe, elle meurt. Si les développeurs font évoluer les blockchains vers quelque chose d’autre, tant mieux. On ne juge pas la qualité d’une techno à survivre les 100 prochaines années.

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Dans le coût d’une transaction par carte facturé par une banque d’acquisition au commerçant, il y a:

  • les frais interbancaires (l’interchange)
  • les coûts de l’acquéreur
  • les frais du schemas de paiement
    Seule une partie de l’interchange finance les « chargebacks », les transactions disputées que tu mentionnes, qu’elles le soient pour des raisons de fraudes ou non (car il y a plus que la fraude qui est couverte).

Avec ça, ces frais doivent rémunérer les acteurs qui ont permis à cette transaction d’avoir lieu, à savoir:

  • banque émettrice de la carte
  • banque du vendeur
  • processeur carte côté de la banque émettrice
  • processeur carte côté de la banque du marchand
  • banque acquéreur de la transaction
  • chambre de compensation des paiements
  • réseau du schéma de paiement de la carte
  • réseau SWIFT
    et je dois certainement en oublier l’un ou l’autre.

Ca avait du sens avant Internet. Aujourd’hui, il y a plus efficient.

C’est d’ailleurs pour cette raison que de nombreuses méthodes de paiement alternatives apparaissent. C’est aussi pour ça que les banques européennes développent « SEPA Direct Debit ». La carte, aujourd’hui n’a plus un grand avenir pour moi.

En effet, certains clameront que le bitcoin est « inviolable » grâce a la « magie » de la blockchain, mais la réalité est que la sécurité des sites de bitcoins reste une passoire. Il se passe rarement quelques jours sans une annonce qu’une autre plateforme s’est faite dérobée. C’est une cible tellement facile pour les hackers.

Ce réseau, sans portefeuille n’a aucune valeur… alors prôner sa sécurité en zappant le plus gros des problèmes, c’est un peu facile. C’est presque comme dire qu’un billet de banque est sécurisé car possédant un identifiant unique!

La blockchain n’a répondu à aucun besoin, on a fait croire qu’elle pouvait être une solution à de nombreux besoins. De nombreux experts l’ont vendue, sur-médiatisée, et au final, on a quoi ? toujours des cryptomonnaies, des NFT, toujours dans un seul objectif, faire du fric sur du virtuel…

Non ça revient à dire que le système bancaire n’est pas sécurisé parce qu’on peut me voler ma carte bleue. C’est ça que tu dis.
Et si tu relis bien mon message, je disais que la technologie peut répondre à un problème, pas à un besoin, c’est différent. Et dans le cas présent, le problème étant de transférer de la valeur sans tiers de confiance.
Répondre à un besoin peut permettre de transformer la techno en une réussite (commerciale ou non). Parfois elle crée le besoin (Apple est bon pour ça).
Mais bon, tu fais beaucoup d’amalgames…

Pour info, la banque LCL a été victime d un piratage important le mois dernier qui a permis à des hackers de faire des virements de plusieurs milliers d euros en désactivant la validation F2A / SMS sur de nombreux comptes clients.

Mes proches se sont fait voler 3000 euros ( compte mis à découvert ) mais ça aurait pu être bien pire , j imagine que les plafonds de virement en ligne empêchent de tout vider.

La différence, c est que dans les banques, il n y a pas de blockchaines qui permettent de vérifier ce qui se passe à l intérieur. Pour le coup, l’affaire a été étouffée et cachée mais lorsque mes proches se sont rendus à leur agence LCL le lendemain du piratage, il y avait la queue dans l agence avec tous les clients à qui il était arrivé la même chose.

Il y a autant voir même plus de piratages dans les banques que sur les plateformes cryptos, simplement on en parle pas car les banques le cache.

Et il y a quelques mois, au LCL, les clients ont eu accès aux comptes d autres clients par erreur, avec les noms, adresses, solde et numéro des comptes de tiers lors d une MAJ foireuse. Cela s est su grâce aux réseaux sociaux sinon, bien entendu, la banque aurait étouffé l affaire encore une fois.

Donc les banques passoire, ça existe aussi.

« Je ne vois pas (encore) l’intérêt des autres cryptos que Bitcoin »
Ethereum et Solana sont beaucoup plus utiles que Bitcoin dont l’intérêt est très limité. La preuve de travail doit cesser. Bitcoin doit évoluer.

C’est un point de vue que je ne partage pas. Ethereum et Solana sont trop centralisés pour l’usage que j’attends de Bitcoin et je trouve que POW que POS pour cette même raison.

Il n’y a intrinsèquement pas plus de centralisation en POS qu’en POW.

En POS, le « pouvoir » est partagé entre tous ceux qui le souhaitent, au prorata du capital qu’ils immobilisent.

En POW, le « pouvoir » est partagé entre tous ceux qui le souhaitent, au prorata de la puissance de calcul qu’ils fournissent… soit indirectement au prorata du capital qu’ils immobilisent, sous forme de matériel de calcul.

En ce sens le POS est même plus équitable : chacun a un pouvoir exactement proportionnel à son capital immobilisé, alors qu’en POW l’efficacité du matériel entre également en compte, si tu as du matériel qui offre plus de puissance de calcul/¤ immobilisé que la moyenne du réseau tu as un pouvoir supérieur à ta part de capital immobilisé, et inversement si ton matériel a une puissance/¤ immobilisé inférieure (d’où la quasi obligation de toujours miner avec du matériel de dernière génération, pour ne pas être outrepassé par les autres).

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De toute façon, vu la problématique des frais d Ethereum, tout le monde a compris que la PoS était la seule solution pour l ‘ avenir de cette blockchain.

Rester en PoW serait suicidaire pour Ethereum
Solana est en train de prendre de plus en plus de parts sur Ethereum. Notamment dans les projets d Apps. Avalanche aussi.

Et pourtant Solana a des problèmes de saturation les après midi en ce moment. Mais des frais de 5 centimes au lieu de 50 dollars, y a pas photo…

On verra ce que donne Ethereum 2.0 en PoS cet été normalement. Vitalik Buterin a très bien compris l’urgence du switch pour maintenir Ethereum en tête des dApps.