Commentaires : Critique Moon Knight : la nouvelle série Marvel ne manque pas de personnalités

Disney+ vient de terminer la diffusion de la première (et unique ?) saison de Moon Knight, nouvelle série Marvel portée par Oscar Isaac. L’heure du jugement est donc venue, et il y a beaucoup de choses à mettre en balance : place à la critique !

« Moon Knight est à peine ancrée dans le MCU et ne poursuit pas l’histoire d’un personnage déjà connu du grand public. »
Bonne nouvelle, un peu comme les Marvels sur netflix, si il pouvait avoir un retour du Punisher je signe direct.

À date, je suis agréablement surpris. J’ai bien aimé. Reste juste à voir le dernier épisode

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Pour ma part (épisode 3/6) je ne suis pas du tout emballé par cette série. Cette histoire d’un gars qui est possédé par un gars lui-même avatar d’un dieu égyptien, je trouve ça complètement tiré par les cheveux, même pour un Marvel !

Mais surtout, je trouve qu’on voit bien trop peu le super-héros en action. 80% du temps d’écran est occupé par Oscar Isaacs (que j’apprécie par ailleurs depuis Sucker Punch) sous sa forme humaine lambda. C’est pas ce que j’attends d’un Marvel.

Déjà dispo on est mercredi sinon je m’attendais au pire au vu des dernières productions mais là je me suis régalé, on voit qu’ils on joué à Assassin’s Creed Odyssey il y a une certaine ressemblance avec une des extensions du jeu.

J’ai bien aimé, sans avoir adoré car en effet il y a des longueurs et c’est d’autant plus agaçant que la série est courte. Mais cela reste une bonne surprise.
En revanche, s’il y a encore de vrais amateurs du Moon Knight des comics, ils doivent être en train de s’arracher les cheveux, l’adaptation étant très éloignée de la BD (et c’est tant mieux).

@pecore : on ne peut pas vraiment se réjouir qu’une adaptation massacre son origine en BD. Ca n’a aucun sens.

Lorsque la BD n’est qu’un plagiat à peine voilé de la franchise à succès d’une maison concurrente, on peut.

Je voulais me lancer dans une critique longue et constructive, mais je n’ai pas tant d’énergie à mettre pour un tel navet. Je me contenterais donc de baver le dégoût que m’inspire cette « oeuvre » si on peut l’appeler ainsi.

Après Psychose, Les 3 visages d’Eve ou autre Split, Hollywood vient à nouveau chier dans les bottes en faisant d’un trouble psychiatrique un super pouvoir. Aberrant. C’est le seul mot qui me vient à l’esprit pour décrire une telle stupidité.

Les troubles psychiatriques ne sont pas funs. Ils ne sont pas cool, et ne devraient pas être romancés à ce point. Ca ne fait qu’induire la jeunesse en erreur et rend hype des maladies qui ne devraient jamais être vues comme telles. Je n’en suis personnellement pas atteinte, mais une de mes amies proches en souffre. Savez-vous la souffrance qu’elle endure au quotidien ? Les amnésies constantes, les flashback répétés de traumatismes graves, la honte que la personne peut ressentir à cause du comportement de certaines identités, ça vous parle ? La comorbidité avec d’autres troubles comme le syndrome de stress post traumatique ? Evidemment que non, ça bien sûr le cinéma s’abstient d’en parler, il faut dire que ce n’est pas très vendeur.

Manqueriez-vous à ce point de respect à une personne souffrant d’un cancer ? Du sida ? Evidemment que non, alors pourquoi le faire avec des maladies psychiatriques ?

Avec Split, les personnes atteintes du tdi ont été vues comme de dangereux criminels à enfermer, maintenant vous voulez les aduler ? Parce que oui, des enfants, des jeunes adolescents vont forcément trouver ça génial d’avoir plusieurs personnes dans leur tête. J’entends d’ici les « oh c’est trop bien, j’ai plein d’amis avec qui je peux jouer » ou encore « oh trop bien, j’ai pas envie d’aller à l’école aujourd’hui, je vais demander à machin d’y aller à ma place ».

Vous rendez-vous au moins compte de votre stupidité ? A quand une oeuvre qui traiterait correctement de cette pathologie ? Je ne dis pas qu’il faut bannir les maladies du cinéma, au contraire, je pense qu’il est important, presque même vital d’en parler. Mais au moins, sachez le faire correctement, et avec respect. Ce serait si difficile que ça de travailler de choeur avec des psychiatres ? Des personnes directement atteintes ? Simplement des personnes qui pourraient poser un regard juste, et non cette version fantasmée de la maladie ?

Je ne m’attarde pas sur le reste de la série, en dehors de cette affreuse représentation du trouble, cela reste une série de super-héros sommes toute classique, comme il en existe des dizaines d’autres. Rien de réellement nouveau, un super-héros qui se bat contre des super-vilains. Une recette vue et revue, qui fait toujours vendre, bien qu’on ne soit pas sur du grand art.