Commentaires : Coronavirus : Uber promet d'indemniser les conducteurs infectés

Les chauffeurs des services de VTC et livreurs potentiellement touchés par le Covid-19 sont placés dans une situation délicate financièrement parlant, en raison de leur statut d’indépendant.

Uber une image a soigné !?

« Aller bosser !!! Votre santé on s’en fou, on vous donnera de l’argent si vous crever, promis ! »

Le fric avant tout !

Aller se faire contaminer et ensuite propager le virus aux clients suivant, bonne idée !!! Excellente idée !

1 « J'aime »

Indemnisés 14 jours, soit moins que le temps d’incubation du COVID-19 selon certains rapports des spécialistes médicaux. Et le 15e jour ? Merci et au revoir ? C’est une fois de plus un aveu de relation de dépendance et de subordination entre ces plateformes 2.0 et leurs collaborateurs.

Certains pourront trouver « très généreux » ce geste de la part de ces « employeurs » (en France selon la Cour de cassation), mais en cas d’arrêt de travail, en France et dans les pays civilisés, l’indemnisation a lieu jusqu’à la guérison (puis prise en charge par les institutions en cas de suites chroniques). 14 jours pour le Coronavirus, ça ressemble à un gag, ou à une façon de se couvrir contre d’éventuelles procédures.

Et combien en cas d’accident de la route (accident de travail récurrent chez les livreurs en 2 roues, surtout quand ils sont incités à faire du rendement) ? Une semaine ? 2 semaines ? 3 jours ?
Pour avoir moi même eu un accident (pour une raison autre) qui m’a conduit à côtoyer d’autres personnes en soins de rééducation, les livreurs et coursiers, souvent jeunes, sont surreprésentés (c’est impressionnant) avec des arrêts de plusieurs mois et parfois à l’issu, une situation de handicap. Ce qui coûte une blinde à la société. Il y en avait même un qui a 28 ans en était à son second accident aux jambes et qui espérait pouvoir reprendre rapidement son travail.

Certains livreurs sont contraints à une reconversion (ce qui a aussi un coût à la charge de la société), quand d’autres, bien qu’amochés, remontent sur un vélo de livreur faute de choix.

Donc les plateformes 2.0 profitent des failles du système français (ou autre) pour pouvoir sous payer leurs collaborateurs sous le statut précaire d’auto entrepreneur. Et en cas de pépin, hop, par un coup de baguette magique, ce n’est plus leur problème mais celui de la société ?

Ces plateformes sont souvent viables parce qu’elles prennent sans participer ou donner en retour à la société, et ce à tous les niveaux (optimisation fiscale… ). Si toutes les entreprises faisaient la même chose ça serait le retour au 19e siècle. Version 2.0 avec un joli emballage marketing. Tout un programme…

au même titre qu’une personne dans la rue qui utilise un Uber. Si tu prends un Uber, c’est bien pour « le fric », non ?
Match nul, balle au centre …

1 « J'aime »

Fedalan : « Lal. T’es mignon… »

Cher Monsieur, commencez par respecter les autres et éviter la condescendance. Surtout avec un argumentaire aussi faible et fallacieux. Vous n’en serez que plus crédible.

1 « J'aime »