Vous connaissez les cookies, mais avez-vous déjà entendu parler des supercookies et des cookies zombies ? Deux dispositifs de suivi sournois qui menacent autrement votre droit à la vie privée. On fait le point pour vous aider à vous en débarrasser.
@ChloeCls Comme ça, j’efface aussi les cookiezombies ?
Il me semble que le simple fait de choisir un DNS sécurisé autre que celui du FAI devrait faire la même boulot contre les injections de supercookie en transit.
Désolée pour ma réponse tardive !
Oui, en cochant « Cookies et données de sites », « Fichiers et pages en cache » et « Paramètres de site », vous nettoyez bien les emplacements dans lesquels des cookies zombies peuvent persister. Ça supprime les cookies, le stockage local, IndexedDB et les Service Workers, purge le cache et ses ETags, et réinitialise les permissions ainsi que l’état HSTS enregistré par le navigateur.
Deux bémols quand même : d’abord, vous serez déconnecté des sites auxquels vous étiez connecté et ça remettra à zéro certaines préférences. Ensuite, ce n’est pas un vaccin. À la prochaine visite, les scripts peuvent réinstaller leurs mécanismes de persistance, jusqu’à ce que vous repurgiez données de navigation et cookies.
Pour limiter l’effet boomerang, il faut aussi activer les protections anti-suivi les plus strictes du navigateur (donc utiliser un bon navigateur), installer un bloqueur de traqueurs, privilégier la navigation privée quand vous ne voulez rien conserver, vérifier que la connexion passe bien en HTTPS, et, si besoin, utiliser un VPN pour neutraliser les injections côté réseau.
Oui, uBlock Origin fait bien office d’anti-traqueur lorsqu’il est correctement configuré (activation des listes orientées vie privée).
Pour le fingerprinting, c’est un autre sujet
Le plus efficace reste d’utiliser un navigateur avec protection dédiée (Tor Browser ou Mullvad Browser, qui uniformisent l’empreinte de tous leurs utilisateurs et utilisatrices, éventuellement Brave ou Firefox config au niveau le plus strict dans les paramètres de confidentialité), de limiter le nombre d’extensions installées (chaque extension individualise un peu plus votre navigateur), et, quand c’est possible, de vérifier que le navigateur supprime les paramètres de suivi dans les liens et redirections.
Après, il ne faut pas perdre de vue qu’en naviguant sur le web, on laisse forcément des traces. L’idée, c’est surtout de chercher à limiter au maximum les signaux exploitables, pas de devenir invisible/anonyme ![]()




