Quand la créativité humaine se heurte à la créativité machinique. Miles Astray, un photographe, vient de faire les frais de cette confrontation lors d’un concours photo.
Bientôt « Les Grammy Awards retirent le prix de l’album de l’année à la chanteuse LaTrisha Jones parce qu’elle n’a pas utilisé d’autotune ».
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C’est plutôt comme si il y avait une catégorie « Meilleure chanson sous auto-tune » ici.
Tu peux pas gagner dans une catégorie dédiée à l’IA sans utiliser l’IA, comme à l’inverse se serait pas juste de gagner le concours « photo sans IA » quand t’as pas fait une seule photo.
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C’est un concours de dessin faite par IA… du coup aucun rapport…
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Je vois que la team 1er degré est de sortie 
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Second degrés, mais d’un autre coté aussi tellement vrai…
On touche à la philosophie ici. L’IA telle qu’on la connaît est un algorithme complexe ayant subi un entraînement important avec une architecture logique complexe. Le cerveau est une architecture encore plus complexe ayant subi un entraînement encore plus important. L’IA mérite-t-elle son nom ? Une intelligence ultra faible par rapport à une autre doit-elle pour autant être dénigrée ?
Actuellement les IA sont bien au-delà de certains petits animaux, et je pense qu’on a déjà passé le stade de dire que les « bêtes » n’ont pas d’intelligence… bien sur qu’elles en ont une, c’est juste pas la même que la nôtre. Une IA n’est pas un simple perroquet numérique, c’est une véritable intelligence mais totalement ciblée et limitée, qui n’a pas de conscience au sens philosophique du terme, mais qui devrait nous rejoindre très vite. Quand on aura une IA globale plus intelligente que nous, on pourra peut-être dire qu’on a « créé » une conscience, et là ce sera monstrueusement prise de tête pour l’humanité de l’accepter 