Commentaires : Comment l'IA donne aux ordinateurs le sens de l'odorat

La science de l’olfaction, en particulier celle de l’olfaction artificielle, a stagné longtemps, contrairement à celle de la vision et de l’audition. Aujourd’hui, grâce aux immenses progrès de l’IA, celle-ci est en pleine transformation.

L’expérimentation de l’odorama, un vieux rêve de l’interactivité.
Article à déguster sans modération, la fin est épique ^^
https://www.liberation.fr/medias/1999/05/22/regarde-comme-ca-sent-bon-ce-premier-docu-en-odorama-figure-la-flore-amazonienne-neblina-documentair_273792/
Sinon, la vieille méthode de la boite de thon au naturel ouverte tout en regardant une redif de Thalassa…

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Les nez artificiels existent depuis très longtemps. J’en ai moi même installé plusieurs, composés d’un chromatographe en phase gazeuse avec injecteur espace de tête ou simple injecteur split / splitless selon ce que l’on cherche, et couplé à un spectromètre de masse. J’ai même pratiqué, il y a très longtemps, l’identification en faisant une dérivation en sortie de colonne chromato, refroidie et en identifiant directement les odeurs avec le nez.
L’IA ne fera donc qu’améliorer cette technique

Moi aussi j’ai pratiqué les nez artificiels dans ma vie pro
Je ne me projette pas au delà… on en reparle dans 10 ans peut être.
A ce jour ils sont excellents dans la détection infinitésimale de substances.
Dès qu’on complexifie, ça ne marche pas, et ils ne fonctionnent pas comme nous. Egalement et surtout avant de parler d’IA pour faire le buzz :
les détecteurs sont complexes, difficiles à produire, à étalonner, à maintenir, à entretenir, et un changement de détecteur peut entrainer une invalidation des modèles enregistrés… bref
@Bidouille explique bien le principe. Ce n’est pas de la magie noire…ni de l’IA a la base
L’IA doit pouvoir aider à la cohérence de resultats, mais on se pose d’abord la question de ce qui peut la faire tourner.

Est-il possible aujourd’hui de reconnaitre une odeur d’huile brûlée ?