Commentaires : Comment Google (aussi) veut venir à la rescousse du développement de jeux vidéo grâce à l'IA

En dépit de la douche froide Stadia, Google n’a pas abandonné l’idée de marquer le jeu vidéo de son empreinte.

Et sinon, optimiser le code plutôt que compter sur du gamer qui dépense 1000 balles pour une CG histoire de faire tourner une soupe de bits ?

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Mouais, c’est bien beau sur le papier mais tout ce qu’on demande c’est que les actionnaires/décisionnaires laissent le temps aux devs de faire leur boulot correctement pour optimiser et debug.
Les jeux coûtent de plus en plus cher et sont de moins en moins finis. rouh rouh

Apres n’oubliez pas que ce ne sont que les prémices de l’ia, aujourd’hui c’est tester le gameplay mais tôt ou tard on pourra très probablement optimiser le code et automatiser le processus.

Les jeux coûtent cher à cause de la masse d’employés travaillant dessus. Si on les fait travailler encore plus longtemps dessus… Les jeux n’en deviendront qu’encore plus chers.

Et justement, l’annonce de cet article est une méthode pour tester encore mieux les jeux. Donc tu devrais être content :wink:

Les jeux coûtent cher à l’achat parce que les éditeurs et actionnaires en veulent toujours plus. Les jeux, s’ils sont bons, n’ont pas besoin de coûter plus de 50-60 balles pour être rentable.

Non, les marges y sont très faibles.

Tellement faible que le marché est le plus prolifique de tous les médias…

Tu confonds CA et bénéfices.

L’un n’empêche pas l’autre. Si le marché était si peu rentable, on n’aurait pas autant de production et surtout de superproductions. Sans parler des jeux gratuits.
Si c’était pas rentable, il n’y aurait pas autant de marché.

On a beaucoup de production parce qu’il y a beaucoup de passionnés qui veulent créer des jeux. Quelques rares gros cartons ont une marge au dessus de 10%, et très très rarement jusque 40% pour le gros carton de l’année. La plupart des jeux rentables ont une marge entre 6% et 10%. Et beaucoup ne sont pas rentables.

Exemples :

  • EA a une marge très variable : -21% en 2009, à peu près 0 de 2011 à 2014, 20% de 2015 à 2019, exceptionnellement 34% à 50% pendant les années COVID19, puis retour à entre 10% et 15% depuis.
  • Boites US en 2020 pendant le COVID19 et son pic de vente des jeux vidéos : 17,6%.
  • Ubisoft est à -0,05% en ce moment.
  • Activision Blizzard en 2023 arrive à 25,58%. D’autres petits studios s’en sortent aussi avec une bonne marge (mais sur un CA bien plus petit évidemment). Mais pas mal perdent aussi de l’argent.

Etc. etc. Et c’est un milieu que je connais, j’y ai bossé 12 ans - prog 3D. :wink:
Sur un jeu que tu achètes, environ 30% va au revendeur (physique ou store en ligne); sur consoles, une partie au constructeur du matériel (Ms/Sony/NIntendo); puis l’éditeur; et le pourcentage du moteur commercial si utilisé (Unreal/Unity/…). Et enfin les restes pour les développeurs (sauf si auto-édition, dans les plus gros studios).

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C’est d’ailleurs la raison d’être des éditeurs, comme dans le livre : mutualiser le risque sur l’ensemble du catalogue pour couvrir les pertes des titres les moins rentables grâce aux bénéfices des plus rentables…

Grâce aux éditeurs, un bestseller qui fait un carton, ça permet à plein d’autres auteurs ayant moins de succès de survivre avec les avances sur droits.

Et même si on pourrait bassement considérer que tant pis, ceux qui ne sont pas rentables n’ont qu’à disparaitre, ce mode de fonctionnement est essentiel pour la diversité culturelle. Y a qu’à voir le nombre d’auteurs à succès qui n’ont pas connu le succès dès leur premier titre : sans ce mode de fonctionnement il n’y aurait sans doute jamais eu de deuxième titre après un premier échec…

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Même 17% c’est énorme. Seul les petits devs en chient vraiment.

17%, c’est pour ceux qui ont bien profité des « 2,5 ans de COVID19 à la maison ». Ce n’est pas le cas de tous; et encore moins la normale, avant ou après 2000-2002. C’est un accident de l’histoire, pas une normalité.

Ton « Seul les petits devs en chient vraiment. » montre bien que tu ne connais rien au domaine. Au pif, Ubi, ou d’autres, voir le message auquel tu réponds sans l’avoir lu.

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A quel moment j’ai dit que c’était normal ? Jamais…

Ubi a peut être perdu de l’argent mais ils ont une très bonne réserve, c’est pas un problème.

Donc pour toi si on reprend tes arguments, c’est qu’on n’a pas lu … très logique…

C’est pas parce que les grosses boites gagnent moins d’argent (et encore pas toutes), qu’elles sont dans le rouge. Fait pas semblant de mieux connaître le domaine, on peut tous s’inventer une vie…

Oulà, non pas du tout ! Ca fait un moment que Ubi ne va pas bien.

Ubisoft Entertainment has a cash-to-debt ratio of 0.75, which which ranks worse than 82% of the companies in Interactive Media industry.


Bref tu balances du n’importe quoi de message en message, mais tu rates toutes les branches.

Tu n’as jamais « repris mes arguments », tu n’as repris qu’un seul chiffre dans le tas (le 17% au dessus) sans le comprendre. Parce que tu n’as aucun argument.

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Comme je l’ai déjà dit (et après c’est moi qui ne lit pas…), c’est pas parce que les revenus sont mauvais depuis quelques temps, que l’entreprise n’a pas de réserves…

Et toi tu ne prends pas le temps de lire les mots qu’on te dit, pourtant de manière simple.

J’ai pris l’exemple le plus extrême pour t’être favorable (qui au passage est un nombre, pour quelqu’un qui s’y connait… ne pas différencier les deux est assez cocasse).
Bref, je t’ai répondu, tu ne lis pas car tu répètes ceux à quoi je t’ai répondu.

Et ? Une entreprise qui a des réserves devrait vendre à pertes jusqu’à épuiser ces réserves plutôt que de chercher à être rentable ?

Non, quand on parle de données sous forme de nombres, on dit que c’est des chiffres…

Cf Larousse par exemple :

Surtout que j’ai bien mis le graph de la dette d’Ubi au dessus - on voit clairement qu’ils ne sont pas du tout dans le vert.
Et il s’éloigne de plus en plus de son point de départ toujours pas argumenté : que le secteur du JV est soit-disant ultra-rentable.